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Financement de la campagne présidentielle > Les plafonds de dépenses

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Il est souvent difficile de déterminer si les déplacements des candidats entrent dans leurs frais de campagne. Photo © Roberto Capuano

Une des "subtilités" des comptes de campagne consiste à bien identifier les dépenses à but électoral.

» Ce que dit la loi : "Les dépenses autres que celles engagées en vue de l'obtention des suffrages ne doivent pas figurer au compte de campagne."

 

» En pratique : Distinguer les frais qui relèvent de la "campagne", c'est-à-dire de la conquête des électeurs proprement dit , et ceux liés à la vie du parti et de ses militants, est un véritable casse tête. Un meeting ouvert à tous et non aux seuls militants entrera ainsi dans la première catégorie, tandis qu'une université d'été se classera dans la seconde. Seuls les frais de maquillage et d'habillement engagés pour la photo officielle du candidat sont comptabilisés.

Une autre dfficulté a été soulevée par le voyage de Nicolas Sarkozy à New York en septembre : ce voyage entrait-il dans le cadre de ses fonctions gouvernementales ou dans celui de sa campagne présidentielle ? Reconnaissant la difficulté de disinguer ce qui relève de la fonction ou de la campagne d'un ministre-candidat, François Logerot, le président de la Commission nationale des comptes de campagne et des financement politique, souhaite que "les candidats eux-mêmes agissent dans la clarté".

 

» Interdictions : Toute propagande électorale à l'étranger, toute émission publicitaire à caractère politique à la radio et à la télé sont interdits. "La loi sanctionne pénalement le candidat qui, en vue de son élection, accorde des dons ou des libéralités soit à des électeurs, soit à une commune, soit à une collectivité quelconque de citoyens."

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