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Juillet 2005

Retour sur l'été 2003 : bilan et mesures en 2004

Eté 2003, la canicule déclenche une catastrophe sanitaire. Pendant ce temps, le Président de la République est au Canada et le Premier ministre à Combloux. Le gouvernement tarde à réagir. Alors, quelles mesures le gouvernement prend t-il pour l'été 2004 ?
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En août 2003, la canicule s'abat sur la France et l' Europe provoquant une crise sanitaire : chambres mortuaires saturées, services des urgences débordés et une crise politique. Le Directeur général de la santé, Lucien Abenhaïm, choisit de démissionner le 18 août. Quant à Jean-François Mattei, Ministre de la Santé, il perd son poste après la défaite des éléctions régionales. Cette crise tout comme la polémique qui suit, permet de mettre en exergue la détresse des personnes âgées. Le bilan définitif, publié fin septembre, fait état de 14 800 morts.

Leçon d'une crise : des mesures en 2004
Suite à l'été tragique de 2003, le gouvernement a mis en place un dispositif destiné à rassurer les Français sur la présence des autorités à la tête de l'Etat. Il débloque ainsi des fonds, soit 20 millions d'euros pour financer à hauteur de 40% l'achat d'appareils rafraîchissants pour les maisons de retraites et les hôpitaux. Lors du dernier conseil des ministres, fin juillet 2004, le Président de la République a souhaité à ses ministres des vacances "courtes et studieuses". Et une consigne supplémentaire pour les ministres : rester en France en choisissant un lieu de vacance leur permettant, en cas d'urgence, de regagner Paris en deux heures. Sur ce point, cette consigne est difficile à être respecter.

Difficulté de respecter les consignes
L'exemple venant du Président Jacques Chirac, auquel il a été reproché de se trouver "à l'étranger" en août 2003, a décidé cette année de rester sur le territoire national. Mais il ne s'estime pas tenu par la consigne de proximité, il a donc choisi le département français d'outre-mer de La Réunion pour passer ses vacances. Jacques Chirac arrive le 27 juillet dans l'île et reprend le travail le 14 août. Jean-Pierre Raffarin est à Combloux en Haute-Savoie et reste à l'écoute de l'actualité. Pourtant, il échappe quelque temps à la discipline qu'il s'est lui-même fixé. Le Premier ministre s'est autorisé une escapade de trois jours au Portugal. Il en est de même pour tous les ministres. François Fillon, ministre de l'éducation partage ses vacances entre la Sarthe et la Toscane avec, probablement, l'alibi culturel de cette destination italienne. Le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères Renaud Muselier, se rend aux Etats-Unis. Le ministre des Sports Jean-François Lamour a le prétexte tout trouvé des Jeux Olympiques pour partir en Grèce.

Le gouvernement est en alerte dès les premiers signes de chaleur. Prêt à déclencher des mesures d'urgences et à débloquer des fonds, il est décidé à ne pas refaire la même erreur que 2003. Aujourd'hui en 2005, il a même anticiper la canicule en développement le recrutement du personnel saisonnier dans les maisons de retraites. Pourtant, malgré leurs mesures, un point essentiel n'est jusqu'à présent pas respecter : leur actes de présence. Reste à savoir si cette année les ministres seront vraiment présents.

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 Christel Gesbert L'Internaute
 
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