Classement de Shanghai : l’université Pierre et Marie Curie, meilleure fac de France

Classement de Shanghai : l’université Pierre et Marie Curie, meilleure fac de France L’université Pierre et Marie Curie (Paris 6) est en tête des établissements français selon le classement de Shanghai publié ce samedi. Paris Sud arrive deuxième.

[Mis à jour le 15 août 2015 à 08h43] Cette année encore, c’est l’université Pierre et Marie Curie (Paris 6) qui est distinguée par le classement des universités mondial de Shanghai. Cet établissement se classe en effet à la 36e place du palmarès publié samedi mais à la première place des universités tricolores. Une précieuse indication pour les lycéens qui s'apprêtent à formuler leurs voeux d'études sur la plate-forme APB (pour Admission post bac). Elle est suivie par l’université Paris Sud à la 41e place, l’Ecole normale supérieure à la 72e et l’université de Strasbourg à la 87e. Dix-huit autres établissements français sont mentionnés dans le classement général mais n’apparaissent pas dans le top 100.

A partir de la 101e place, les universités sont classées par tranche, les notes étant trop proches. Polytechnique, qui jouit d’une image très prestigieuse en France, n’arrive qu’entre la 301e et 400e place de ce classement mondial, derrière l’université Joseph Fourier de Grenoble ou l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, plus discrètes. Surprise de ce classement, l’Ecole d’économie de Toulouse, dirigée par le prix Nobel Jean Tirole, fait cette année son entrée dans le palmarès, entre la 201e et la 300e place. Cet établissement est né il y a tout juste quatre ans de la fusion de la faculté de sciences économiques et de la Toulouse School of Economics qui existe elle depuis 2009. L’université d’Auvergne qui est réapparue dans le classement l’année dernière après dix ans d’absence conserve son rang, entre la 401e et la 500e place.

Le classement de Shanghai se base sur six critères qui ont tendance à favoriser les universités américaines dont le nombre de prix Nobel et médailles Fields parmi les anciens élèves et professeurs, le nombre de chercheurs reconnus ou de publications scientifiques.