Crash d'un avion A320 à Barcelonnette : le suicide du copilote

Crash d'un avion A320 à Barcelonnette : le suicide du copilote CRASH A320 - Le crash de l'avion Airbus A320 de la GermanWings, qui s'est écrasé dans les Alpes françaises mardi, près de Barcelonnette, a livré une bonne partie de ses secrets. Le copilote, Andreas Lubitz, a volontairement précipité l'avion dans les montagnes. Le jeune homme de 28 ans était dépressif et devait être en arrêt maladie le jour du drame.

[Mis à jour le 27 mars 2015 à 20h29] Le mystère du crash de l'Airbus A320 de la Germanwings, qui a fait 150 morts mardi, s'éclaircit. Selon le procureur de la République, c'est le copilote, Andreas Lubitz, qui a volontairement précipité l'avion, contre une montagne, dans les Alpes françaises. Il s'est enfermé dans le cockpit, profitant de l'absence du pilote qui était allé aux toilettes, pour entamer la dramatique descente vers le sol. Désormais, on cherche à comprendre ce qui a pu pousser ce jeune homme de 28 ans, apparemment sans histoire, à un tel geste. L'appareil, un Airbus A320 de la compagnie GermanWings, une compagnie low-cost allemande appartenant à Lufthansa, s'est abîmé près de Barcelonnette, tout près de la commune du Vernet et de Digne-les-Bains vers 10h40 mardi matin. L'avion effectuait la liaison Barcelone-Düsseldorf. Il s'agissait du vol 4U9525. Une boîte noire avait été découverte mardi. C'est son analyse qui a permis de reconstituer le scénario du drame.  

Ces trois jours de direct sont terminés. Continuez à suivre les dernières actus sur le crash de l'A320.

Les infos clés du 27 mars - Crash de l'avion A320 de la GermanWings

Andreas Lubitz était "obsédé par les Alpes", d'après un ami des parents du copilote, cité par metronews. Le jeune homme connaissait même le secteur du crash depuis ses 9 ans, précise le quotidien gratuit. En fait, l'aéroclub dont il faisait partie, en Allemagne, avait conclu un accord de jumelage avec l'aéroclub de Sisteron, à quelques encablures des lieux du drame. Andreas Lubitz a fréquenté ce secteur des Alpes françaises entre 1996 et 2003. Une révélation qui vient donner encore un peu plus d'épaisseur à la thèse du suicide. Selon Europe 1, Air France-KLM va imposer la présence, en permanence, de deux personnes dans le cockpit de ses avions. Une décision qui fait bien sûr suite au crash de l'A320. D'autres compagnies aériennes avaient indiqué avoir pris les mêmes dispositons. Le parquet allemand révèle ce vendredi que le copilote a caché qu'il était en arrêt maladie le jour du drame. La police allemande a retrouvé des formulaires d'arrêts maladie chiffonnés et déchirés chez le copilote. Un de ces formulaires concernait le jour du crash. La Lufthansa, son employeur, dit n'avoir jamais reçu ces arrêts de travail. Le parquet allemand révèle également qu'aucune lettre de suicide n'a été retrouvée. Et qu'aucun indice retrouvé ne laisse croire à une motivation religieuse ou politique. Un peu plus tôt dans la matinée, le journal allemand Bild révélait qu'Andreas Lubitz était dépressif et devait être régulièrement l'objet d'un suivi médical. Son caractère dépressif et instable figurait bel et bien dans son dossier. Il aurait notamment interrompu sa formation de pilote à cause d'une lourdre dépression il y a quelques années. Il aurait également fait un séjour en psychiatrie. Des crises de "peur panique" sont évoquées. Il vivait par ailleurs une "crise" de couple avant le drame de Barcelonnette. La question du surmenage est aussi posée dans les médias allemands.

"Crash dans les Alpes : Andreas Lubitz victime de surmenage et de dépression ?"

Tard dans la soirée d'hier, la fédération allemande du secteur aérien a indiqué qu'elle réfléchissait à fixer une nouvelle norme imposant la présence de deux personnes dans le cockpit. Plusieurs compagnies ont indiqué qu'elles allaient d'ores et déjà mettre en place cette règle. Air France est toujours en phase de réflexion. Des perquisitions ont eu lieu dans l'appartement d'Andreas Lubitz à Düsseldorf dans la soirée. Le logement de ses parents, où il habitait régulièrement, a aussi été fouillé.

FIN DE NOTRE DIRECT pour la journée du 26 mars

19h34 - Fin du direct - Suivez notre live sur Twitter pour obtenir les dernières infos sur le crash :

19h13 - "La plupart des familles vont repartir dès ce soir vers l'Espagne ou l'Allemagne" a indiqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet. Les autorités locales ont mis à leur disposition 1400 lits. Les familles se sont longuement recueillies dans les chapelles ardentes au Vernet et à Seyne-les-Alpes.

18h48 - Sur place, les recherches se poursuivent encore un peu, avant la tombée de la nuit. Le ministère de l'Intérieur a diffusé une photo qui rend bien compte du nombre de débris et surtout de leur petite taille, ce qui traduit la très grande violence du choc.

18h13 - Easyjet a décidé de prendre de nouvelles mesures de sécurité suite au drame survenu sur une autre compagnie low-cost. Désormais, dans les cockpit des avions de la compagnie britannique, il y aura en permanence deux personnes.

17h46 - Le Parisien assure que les parents d'Andreas Lubitz vont être entendus ce jeudi par les gendarmes.

17h35 - Le bilan des victimes allemandes est revu à la hausse par Berlin : il s'établit désormais à 75 personnes (contre 72 hier).

17h34 - CNN affirme que le gouvernement français aurait demandé l'aide du FBI pour l'enquête. C'est en fait la procédure classique quand des Américains font partie des victimes d'un crash aérien.

17h15 - La compagnie Air Transat a décidé d'imposer la présence de deux pilotes, en permanance, dans le cockpit. Un peu plus tôt, la compagnie à bas coût Norwegian Air Shuttle avait fait une annonce similaire. Actuellement, selon les procédures en vigueur, rien n'interdit de laisser un seul pilote dans le cockpit.

17h05 - Les amis d'Andreas Lubitz au club d'aviation parlent d'un homme "très calme et responsable". "Il avair l'air heureux" d'être devenu pilote de ligne, dit l'un deux.

17h04 - La presse allemande refuse de donner le nom complet d'Andreas Lubitz. Et seul Bild a choisi de diffuser sa photo non floutée.

16h51 - Selon la correspondante de LCI en Allemagne, Andreas Lubitz avait connu un "épisode dépressif" par le passé.

16h34 - Angela Merkel, la chancelière allemande, s'est brièvement exprimée. Elle s'est dit "bouleversée" par les dernières révélations. Elle a surtout parlé de "crime" commis à l'égard des victimes à bord. 

16h31 - Selon le journaliste allemand Matthias Gebauer, du Spiegel, le copilote Andreas Lubitz a interrompu sa formation de pilote pendant 6 mois à cause d'un burnout (épuisement professionnel). Il cite ses camarades à l'école de pilotage.

16h20 - Via un tweet, le Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, se dit "choqué" par les dernières informations relatives au crash de l'A320. Il renouvelle son soutien aux familles des victimes.

16h03 - Selon Antoine Pelissolo, président de l'Association française des troubles anxieux et de dépression, cité par metronews, la thèse du suicide paraît "très peu probable". Il met notamment en avant la thèse de la vengeance, et un désir de punir les autres face à un sentiment d'injustice.

15h57 - Première conséquence du crash de l'A320 : la compagnie low-cost Norwegian Air Shuttle annonce que, désormais, elle impose la présence de deux personnes dans le cockpit, tout le temps.

15h55 - La plupart des familles des victimes sont arrivées sur la zone du drame. 

15h46 - Il y a déjà eu des cas de suicide de pilote en plein vol par le passé. Mais, en général, ils sont plus âgés. Andreas Lubitz n'avait que 28 ans et comptait à peine 630 heures de vol, ce qui est peu.

15h42 - La pression semble être retombée car on connaît les circonstances du drame. La priorité reste de retrouver tous les restes humains mais la découverte de la seconde boîte noire n'est plus fondamentale. Désormais, on cherche à connaître les motivations d'Andreas Lubitz. Pourquoi a-t-il fait chuter cet avion et tué 149 personnes ?

15h37 - Selon François Nénin, journaliste spécialisé dans de la sûreté aérienne, le fait qu'Andreas Lubitz ait interrompu sa formation de pilote est "suspect". "C'est la clef du drame", juge-t-il.

15h23 - On en sait un peu plus sur Andreas Lubitz : il a commencé à apprendre à voler sur un planeur à l'âge de 14-15 ans, dans un club à Montabaur (ouest de l'Allemagne), et vivait encore chez ses parents. La police a pu pénétrer dans le domicile familial, en compagnie de proches du copilote.

15h18 - Le journal italien La Repubblica publie une nouvelle photo d'Andreas Lubitz. 

15h13 - La gendarmerie nationale diffuse des photos de la chaîne d'identification ADN, celle qui va permettre d'identifier les corps et les restes humains.

15h08 - La conférence de presse de la Lufthansa est maintenant terminée. 

15h04 - La Lufthansa refuse de confirmer si la photo d'Andreas Lubitz est bonne, au nom du respect de la vie privée.

14h58 - "Cette tragédie n'altère en rien ma confiance dans nos pilotes", dit le président de la Lufthansa, Carsten Spohr.

14h57 - La Lufthansa assure qu'elle "aidera les familles des victimes sans hésiter" et qu'elle leur versera des indemnités, sans toutefois en préciser le montant.

14h56 - "Nous n'avons aucune information, ici à la Lufthansa, sur la conversation entre le pilote et le copilote avant que le pilote ne quitte son poste."

14h53 - "Tous nos pilotes, tout notre personnel navigant, peut avoir accès à une aide psychologique, si la demande est faite. A tout moment", informe la Lufthansa. 

14h50 - La Lufthansa détaille les proécures en vigueur à bord : "Un pilote a le droit de quitter son poste de travail pour assouvir un besoin naturel, c'est autorisé, même si nous disons qu'il faut éviter de le faire [...]. Nous pensons que le pilote a bien agi car il a tenté de revenir rapidement à son poste".

14h48 - "Il n'y a aucun signe, aucun indice, qui laisse penser qu'il pourrait s'agir d'un attentat terrorite", affirme la Lufthansa. 

14h45 - On apprend qu'Andreas Lubitz a interrompu sa formation de pilote il y a six ans avant de la reprendre quelques mois plus tard. La Lufthansa ne précise pas la raison de cette interruption.

14h41 - "Il n'y a aucun moyen d'empêcher un accident comme celui-ici, malgré toutes les normes, toutes les réglementations en vigueur", déplore la compagnie aérienne.

14h37 - Andreas Lubitz "était à 100% apte à commander un avion", dit la Lufthansa. "Nous ne savons pas ce qui a causé le geste de ce pilote." La compagnie aérienne allemande parle de "la plus grande tragédie de son histoire", et tient à défendre ses pilotes : "Ce sont les meilleurs au monde [...], c'est un cas tragique, mais c'est un cas isolé".

14h36 - "Nous apportons le plus grand soin au recrutement des pilotes [...]. Nous sommes fiers d'être à ce point pointilleux dans le choix de nos pilotes", affirme la Lufthansa. 

14h35 - La compagnie aérienne Lufthansa dit à quel point elle est bouleversée. "Dans nos pires cauchemars, nous n'aurions pu imaginer une telle tragédie".

14h34 - "Le responsable de cet accident est très certainement le copilote", dit la Lufthansa.

14h32 - Dans un instant, va démarrer la conférence de presse de la Lufthansa.

14h21 - Le ministre des Transports allemands confirme que des enquêtes ont lieu au sujet du copilote Andreas Lubitz. Il indique également qu'il est impossible d'ouvrir une porte de cockpit si elle a été vérouillée de l'intérieur, même avec un code secret. 

14h18 - Le ministre des Transports allemands tient en ce moment même une conférence de presse. Il qualifie les hypothèses émises par le procureur de la République français de "plausibles". 

13h51 - Nous dressons un bref portrait du copilote : qui était Andreas Lubitz ?

13h48 - Le mystère demeure autour de la personnalité du copilote, Andreas Lubitz. Il ne semblait pas souffrir de troubles psychologiques. La police allemande enquête. L'audition de ses proches devrait permettre d'en apprendre davantage.

13h45 - La question qui emmerge désormais est simple : s'agit-il d'un suicide ou d'un attentat ?

13h35 - C'est donc le copilote qui est désigné comme le responsable du crash de l'A320 de la Germanwings. Andreas Lubitz était un Allemand de 28 ans. Selon le procureur de la République de Marseille, Brice Robin, ce copilote était seul aux manettes de l'avion et l'a volontairement fait chuter pour le précipiter contre une montagne. Il s'est enfermé pour empêcher le pilote, qui s'était absenté pour aller aux toilettes, de retourner dans le cockpit. Le pilote a tenté de défoncer la porte pour regagner son poste. En vain.

13h24 - Andreas Lubitz, le copilote qui s'est enfermé dans le cockpit avant le crash, avait 28 ans et était allemand. Il avait été formé en interne par la Lufthansa avant de rejoindre la Germanwings en septembre 2013. Son expérience en tant que copilote à bord d'un avion de ligne était assez faible : 630 heures. Le procureur de la République a annoncé qu'il respirait normalement jusqu'au moment du crash. Selon BFM TV, qui a rencontré un de ses amis, était un jeune homme "très calme et aimable", fan de voltige aérienne.

13h23 - La totalité des familles des victimes n'est pas arrivée. Mais il y en a déjà beaucoup, dit le procureur de la République. La conférence de presse s'achève.

13h14 - Les familles du pilote et du copilote ne sont pas mêlées à celles des familles des passagers et membres d'équipage, informe le procureur de la République.

13h12 - "Aucun contact avec la tour de contrôle durant les huit dernières minutes" (procureur de la République). La tour de contrôle de Marseille a tenté "à de nombreuses reprises" de contacter le cockpit mais "il n'y a eu aucune réponse".

13h10 - "Rien ne permet de dire, à ce stade de l'enquête, qu'il s'agit d'un attentat terroriste" (procureur de la République).

13h09 - "La mort [des personnes à bord] a été instantanée" (procureur de la République).

13h07 - "Le copilote n'avait qu'une centaine d'heures de vol sur l'appareil qui s'est crashé. Il était beaucoup plus jeune que le pilote" (procureur de la République).

12h58 - Le procureur de la République révèle le nom du copilote qui a actionné le bouton commandant la perte d'altitude : Andreas Lubitz. Il avait 28 ans.

12h55 - L'avion a tapé un talus juste avant de percuter la montagne. Des cris ont été entendus dans l'avion juste avant l'imapct final, précise le procureur de la République.

12h54 - "C'est une action volontaire de la part du copilote", répète Brice Robin, le procureur de la République. Il confirme également qu'il était allemand.

12h51 - "Le copilote respirait normalement juste avant l'impact", dit le procureur de la République. La thèse du malaise semble donc exclue. "Il n'a prononcé aucun mot".

12h46 - "L'interprétation pour nous, enquêteurs [...] est que le copilote, par une abstention volontaire, a refusé d'ouvrir la porte de la cabine de pilote au commandant de bord, et a actionné le bouton commandant la perte d'altitude [...] dans une volonté de détruire l'appareil". 

12h45 - "Le copilote était vivant" juste avant l'impact final, fait savoir le procureur de la République.

12h42 - "Le commandant de bord à demandé au copilote de prendre les commandes. On entend alors le bruit d'un siège qui recule et d'une porte qui se ferme. A ce moment, le copilote est donc seul aux commandes. Il a manipulé les boutons pour faire descendre. L'action ne peut être que volontaire", révèle le procureur de la République.

12h41 - "Le relevage des corps a commencé depuis [mardi] après-midi et la chaîne d'identification par ADN a démarré", précise le procureur de la République de Marseille.

12h39 - Le journal allemand Bild indique les deux pilotes étaient allemands.

12h38 - La conférence de presse du procureur de la République de Marseille, Brice Robin, démarre.

12h30 - Ce qu'on sait à la mi-journée : selon le New York Times et l'AFP, un des deux pilotes se trouvait seul dans le cockpit avant le crash. L'autre, qui s'était absenté quelques instants, a tenté de pénétrer à nouveau dans le cockpit mais la porte d'accès était vérouillée de l'intérieur. Le pilote comptait 10 ans d'expérience et était, selon un ami, un père de famille "stable et apprécié". Le copilote était plus jeune et avait rejoint la compagnie en 2013. Le parquet de Düsseldorf affirme ne pas savoir qui du pilote ou du copilote se trouvait seul dans le cockpit avant l'impact mortel. Le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA) n'a, pour le moment, pas confirmé ou infirmé ces informations.

12h22 - Un des chefs des sections de recheche précise les deux objectifs du jour : retrouver les restes humains et retrouver la seconde boîte noire.

12h19 - La Germanwings et la Lufthansa indiquent que les noms des deux pilotes à bord de l'A320 ne seront pas dévoilés au nom de la protection de leur famille.

12h14 - Le Monde, qui indiquait dans la matinée que c'était le pilote qui s'était enfermé dans le cockpit, vient de retirer son information. On ignore donc qui du commandant de bord ou du copilote se trouvait seul dans le cockpit juste avant le crash.

12h12 - On apprend que la Germanwings va tenir une conférence de presse depuis son siège, à Cologne, ce jeudi à 14h30.

12h04 - Brice Robin, le procureur de la République de Marseille, qui coordonne l'enquête, va tenir une conférence de presse à 12h30. Il devrait confirmer ou infirmer les révélations du New York Times et de l'AFP.

11h57 - Le lieutenant-colonel Xavier Vialenc, de la gendarmerie, indique que la seconde boîte noire, celle qui enregistre les données du vol, "n'a toujours pas été retrouvée".

11h43 - La gendarmerie nationale a posté de nouvelles photos de l'important dispositif installé sur place, "pour assurer toutes les investigations dans la durée" :

11h40 - La gendarmerie indique que des prélèvements d'ADN sur les familles des victimes vont être effectués dans l'après midi, explique 20 Minutes. La police scientifique va comparer l'ADN des familles à celle des corps retrouvés sur les lieux du drame pour identification.

11h32 - Le copilote était originaire de Montabaur, dans l'ouest de l'Allemagne, nous apprend ce matin Le Figaro. Il vivait chez ses parents, mais avait un appartement à Dusseldorf, la ville où devait atterrir l'A320 mardi.

11h26 - Le gouvernement espagnol vient d'annoncer un nouveau bilan des victimes espagnoles : elles sont officiellement au nombre de 50.

11h20 - L'ancien pilote de la Lufthansa poursuit son témoignage à propos du commandant de bord du vol 4U9525 sur les ondes d'Europe 1 : "Son comportement d'équipier était excellent, un homme très bon, gentil, avec de l'humour, sérieux, pilote parfait". Il poursuit : "Je suis sûr à 100 % qu'ils ont fait du mieux qu'ils ont pu, il avait beaucoup d'expérience".

11h17 - Selon ce pilote, aujourd'hui à la retraite, le commandant de bord de l'Airbus A320 était "l'un des meilleurs", un père de famille stable et apprécié. 

11h15 - Un ancien pilote de la Lufthansa a témoigné auprès de nos confrères d'Europe 1. Il se présente comme un "ami proche" du commandant de bord du vol 4U9525.

11h13 - Un vol spécial destiné aux familles de victimes a décollé de Barcelone-El Prat à destination de Marseille. Là, les autorités emmèneront les proches vers les lieux de l'accident. 

11h02 - L'homme enfermé dans le cockpit serait le pilote et non le copilote, selon Le Monde. Il s'agit de l'homme ayant plus de 10 ans d'expérience et 6000 heures de vol sur les appareils Airbus.

10h59 - Lufthansa ne dément ni ne confirme les informations de l'AFP et du New York Times.

10h53 - Comment fonctionne le système de fermeture de la porte du cockpit ? Une vidéo de description des nouvelles procédures de sécurité est largement partagée ce matin sur les réseaux sociaux.

10h47 - Si la piste du suicide devient crédible après analyse complète de les éléments mis à la disposition des experts, c'est une enquête criminelle qui pourrait s'ouvrir dans les prochaines heures ou prochains jours.

10h45 - Rappelons qu'aucune source officielle ne confirme pour l'heure les informations de l'AFP et du New York Times sur les derniers instants à bord de l'A30.

10h43 - De nouvelles hypothèses sont désormais développées dans les médias. Le Figaro a interrogé un expert aéronautique qui penche pour le scénario du suicide. "Un malaise du pilote en fonction est quand même peu probable" explique-t-il. Tout indiquerait que le pilote se soit volontairement enfermé à l'intérieur du cockpit.

10h37 - Le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) "n'est pas sûr de l'interprétaion" développée dans le New York Times fait savoir son ancien directeur Jean-Paul Troadec sur BFM TV. "Ce que l'on entend mérite d'être interprété et analysé en cohérence avec d'autres informations" a-t-il ajouté.

10h34 - Le ministre de l'Intérieur allemand a pris la parole ce matin pour demandé de prendre avec prudence les informations livrées par le New York Times. "Les spéculations basées sur des données partielles ne servent à rien".

10h30 - Un journaliste de TVE confirme que toutes les équipes sont au travail sur les lieux du drame. Des centaines d'hommes et de femmes sont mobilisés, entre les équipes de Seyne-les-Alpes et celles sur place en haute montagne. La priorité est de retrouver la seconde boîte noire, celle qui a enregistré les données techniques du vol.

10h23 - Dans la marinée, les proches et familles des victimes arrivent d'Espagne et d'Allemagne. Des centaines de personnes iront se recueillir dans les chapelles ardentes installées au Vernet et à Seyne-les-Alpes. Sur place, tout est fait pour que ces personnes puissent rester quelques jours dans de bonnes conditions. 900 lits d'appoints sont notamment mis à leur disposition.

10h14 - Si la thèse du suicide est confirmée, il s'agirait du 9e cas sur un vol de ligne depuis 1976. Une liste des précédents a été mise en ligne par Aviation Safety Network. La dernière fois qu'un pilote a délibérément fait écraser son avion, c'était le 29 novembre 2013, en Namibie. 33 passagers avaient trouvé la mort.

10h09 - Ce matin, l'attention des médias et celle de la compagnie GermanWings se concentre sur les révélations du New York Times. De nouvelles questions se posent, notamment sur la formation des pilotes et la surveillance de leur état de santé. Si des examens médicaux sont réalisés sur les pilotes de manière régulière, leur état psychologique n'est pas vérifié spécifiquement.

10h06 - Sur les lieux du drame, les conditions météo sont assez bonnes, malgré un ciel nuageux. Mais le ciel est dégagé dans les communes alentours d'où partent les hélicoptères.

09h57 - La gendarmerie indique que sur le lieu de la catastrophe, des médecins légistes ont été hélitreuillés. Ils vont assister l'ensemble du personnel du place pour identifier les corps.

09h35 - Depuis le 11 septembre, des portes blindées séparent la cabine de pilotage du reste de l'appareil dans la quasi-totalité des avions. La porte est commandée par un interrupteur et l'entrée est autorisée de l'intérieur, via webcam. Un code secret peut permettre d'ouvrir la porte de l'extérieur, mais il est encore possible de la verrouiller totalement de l'intérieur, empêchant toute entrée dans le cockpit.

09h27 - Les informations du New York Times semblent fiables elles aussi. Les journalistes qui ont sorti le scoop cette nuit sont des correspondants en France du quotidien américain. Parmis eux, Nicola Clark, une spécialiste de l'industrie qui est décrite comme une experte de l'industrie aéronautique. Elle a travaillé précédemment pour le Herald Tribune. Il y a 8 ans, elle avait été récompensée par le World Leadership Forum pour sa couverture de la sortie de l'A380, appareil géant et superstar d'Airbus.

09h20 - Le geste désespéré d'un pilote de l'A320 de la Germanwings est en tout cas repris par l'AFP. Ce dernier, bloqué à l'extérieur de la cabine de pilotage, aurait tenté de défoncer la porte derrière laquelle il était bloqué pour des raisons indéterminée. Une hache est mise à disposition des pilotes pour faire face à des situations d'urgence, mais cette dernière se trouve à l'intérieur de la cabine pour éviter à une personne extérieure de s'en saisir pour pénétrer dans le cockpit. L'idée d'une ambiance de "malaise" dans le cockpit quelques minutes avant le drame circule également.

09h14 - Devant les dernières informations, la Lufthansa défend ses pilotes. Elle indique que le copilote avait été entrainé dans un centre de la compagnie dans le nord de Brême. Au téléphone avec une journaliste française à Berlin, la porte-parole de Germanwings indique que l'identité des pilotes ne sera pas communiquée, "par respect pour leur famille".

09h09 - Aucune communication officelle n'a encore eu lieu. Alors que le procureur de Marseille doit prendre la parole à la mi-journée, ni le Bureau d'enquêtes et d'investigations (BEA), en charge de déterminer ce qui s'est passé mardi dans le ciel français, ni le ministère de l'Intérieur n'ont formellement communiqué sur les informations du New York Times, sur cette thèse du pilote bloqué à l'extérieur du cockpit et a fortiori sur celle d'un éventuel suicide. Toutes ces informations sont donc à prendre avec vigilance.

09h03 - La thèse du suicide, relancée par cette hypothèse d'un pilote retranché dans le cockpit et restant muet aux appels de son collègue, fait l'objet de nombreuses spéculations. Sur le site de 20 Minutes, on rappelle qu'il y a vingt ans, un avion s'était écrasé au Maroc, à Agadir, à la suite d'un suicide du pilote. Ce pilote de la Royal Air Maroc avait volontairement dirigé son appareil vers le sol tuant une quarantaine de personnes à bord. Dépression, situation personnelle délicate, acte politique ou terroriste... Le profil des pilotes sera sans doute décortiqué pour creuser cette piste.

08h59 - La Lufthansa, maison mère de Germanwings, ne confirme pas en revanche pour l'instant les informations dévoilées par le New York Times et l'AFP selon lesquelles un des pilotes était bloqué à l'extérieur du cockpit au moemnt du crash.

08h53 - Selon les toutes dernières informations, le copilote de l'A320 de le Germanwings avait 630 heures de vol à son actif. Cette information vient d'être confirmée par la Lufthansa. Le qualificatif de "débutant" est donc approprié selon plusieurs experts. Le commandant de bord avait quant à lui plus de 6000 heures de vol et 10 ans d'expérience.

08h49 - Les recherches sur la zone du crash ont repris au petit matin. Outre la remontée des corps des victimes, la priorité est la recherche de la deuxième boîte noire, le Data Flight Recorder (DFR), qui enregistre tous les détails du vol. Hier, l'enveloppe de cette boîte noire a été retrouvée très abîmée, mais pas son contenu. Rappelons que la boîte noire en possession du BEA est celle qui enregistre les sons de l'appareil.

08h43 - Le procureur de Marseille donnera une conférence de presse à 12h30 ce jeudi.

08h35 - Les noms des pilotes sont activement recherchés sur les réseaux sociaux. Le nom de "Anning Wong ZBAA" a circulé mais ce nom n'est pas celui d'une personne, mais correspondrait à un simulateur de vol en ligne. Le nom a été tiré du site Vatstats.net, un site de simulateur en ligne. Vatstats est un tracker de VATSIM.

08h28 - Si la tentative d'enfoncer la porte du cockpit apparait comme un acte désespéré du pilote à l'extérieur, on ne sait pas encore pourquoi son collègue à l'intérieur n'a pas répondu. Il est désomais envisageable qu'il se soit évanoui, qu'il ait été contraint au silence ou qu'il ait décidé de se suicider. Cette explication semble cependant peu probable, mais elle ne peut être tout à fait écartée pour le moment. Il reste certain que cette descente linéaire de l'appareil droit vers les montagnes ne peut être qu'une action volontaire de l'équipage.

08h22 - L'attention se focalise ce matin sur le copilote de l'A320, bien qu'on ne sache pas encore si c'est lui qui était à l'intérieur ou à l'extérieur du cockpit avant la chute de l'appareil. Son profil de débutant est souligné par l'AFP qui indique qu'il était entré dans la compagnie allemande fin 2013. Certaines sources perlent de 300 heures de vol à son actif. Sa nationalité n'est pas encore connue "avec précision" ajoute-t-on.

08h15 - Selon l'AFP, l'enregistrement de la boîte noire indique que les deux pilotes s'exprimaient en allemand. Les derniers instants de l'appareil et de ses passagers sont aussi décrits. A l'arrivée à forte vitesse sur un flanc de la montage, des alarmes indiquant la proximité du sol ont sonné.

8h07 - On ne sait pas pourquoi le pilote en question a décidé de quitter le cockpit et surtout pourquoi il n'a pas pu y retourner. Il semble certain, d'après les éléments rapportés par l'AFP et les médias américains, qu'un seul pilote était aux commandes au moment du crash. Une information qui, au passage, soulignerait que les règles n'ont pas été respectées, un pilote qui quitte son poste devant obligatoirement être remplacé par un autre membre de l'équipage. On ne sait pas encore quel pilote était à l'intérieur et quel autre à l'extérieur. Selon l'AFP qui cite "une source proche du dossier", le copilote était entré récemment dans la compagnie et n'avait que "quelques centaines d'heures de vol" à son actif.

Jeudi 26 mars, 7h54 - ALERTE INFO - Selon une information du New York Times qui cite "une source militaire", l'un des pilotes de l'A320 était hors du cockpit au moment du crash et était visiblement "enfermé" à l'extérieur de la salle des commandes. Le journal américain indique que les enquêteurs, qui ont analysé la boîte noire retrouvée mardi, ont entendu nettement l'un des sièges reculer puis la porte du cockpit souvrir et se refermer, indiquant que l'un des pilotes (on ne sait pas si c'est le commandant de bord ou le copilote) avait quitté son poste. Quelques instants plus tard, on entend clairement quelqu'un frapper à la porte mais aucune réponse n'est donnée. Les coups seront de plus en plus forts et le pilote à l'extérieur ira jusqu'à tenter de défoncer la porte dans un geste désespéré selon les sons rapportés par la boîte noire, mais jamais il n'arrivera à retourner dans le cockpit.

"Crash dans les Alpes : l'un des deux pilotes coincé hors du cockpit ?"

FIN DE NOTRE DIRECT pour la journée du 25 mars

Le point au jour 2 - Plusieurs centaines de personnels de la gendarmerie nationale et des pompiers sont déployés sur les lieux du crash, à plus de 2000 mètres d'altitude, mais les conditions météorologiques compliquent la longue intervention. Le BEA, qui a pu extraire un fichier audio de l'enregistreur dans l'après-midi, n'a pas pu, faute de temps, reconstituer le scénario du drame. Mais il a confirmé que des voix étaient "audibles" avant l'impact, sans préciser à qui elles appartenaient. Le crash de l'A320 mardi est l'une des pires catastrophes arérennes ayant eu lieu sur le territoire français. L'appareil transportait 150 personnes, 144 passagers, 6 membres d'équipage. Il n'y aurait aucun survivant. Aucune habitation n'a été touchée par l'A320 lors du crash.

19h59 - Fin de notre direct du mercredi 25 mars. Suivez notre LiveTweet ci-dessus pour ne pas rater les dernières infos.

19h55 - En conférence de presse, le président exédutif de GermanWings fait un bilan des personnes à bord du vol 4U9525 qui s'est écrasé hier matin dans les Alpes. Un total de 18 nationalités différentes est annoncé.

19h45 - Le travail des équipes de recherche sur les lieux de la catastrophe est interrompu pour la nuit. Les équipes seront de retour demain en tout début de matinée.

19h43 - Carsten Spohr, PDG de Lufthansa poursuit : "Nous ne comprenons pas comment un avion en parfait état technique avec à bord deux pilotes expérimentés a pu subir un si terrible accident".

19h38 - Lors d'une nouvelle conférence de presse de Lufthansa à Barcelone, le président du groupe, Carsten Spohr, continue d'affirmer que l'accident demeure "incompréhensible". "Nous vivons les heures les plus difficiles de l'histoire de l'entreprise. Nous sommes en état de choc profond" a-t-il ajouté.

19h31 - La préfecture des Alpes-de-Haute-Provence indique que des centaines de proches des victimes sont attendues ce jeudi matin à l'aéroport de Marignane, pour être conduites sur les lieux du drame.

19h29 - Les familles et proches des victimes du crash disposent de 900 lits dans les communes proches du lieu du drame pour rester sur place quelques jours.

19h22 - Le journal espagnol El Mundo rappelle que le règlement 785/2004 du Parlement européen et du Conseil européen du 21 avril 2004 fixe à 316 882 euros l'indemnisation auprès des familles pour chacune des victimes.

19h16 - Le Guardian rend hommage aux victimes britanniques en publiant photos et portrait des passagers anglais qui étaient à bord de l'avion.

19h08 - Le département d'Etat américain annonce qu'une troisième Américain fait partie des victimes.

19h00 - A la demande des autorités françaises, Interpol a envoyé une équipe de spécialistes pour apporter une aide au travail d'identification des victimes du crash de l'A320.

18h54 - Les hélicoptères sur les lieux du crash commencent à évacuer des corps, selon la gendarmerie, citée par FranceTV Info.

18h46 - L'identité des 150 victimes n'est pas encore établie, mais des médias internationaux donnent des noms des personnes qui se trouvaient dans l'avion de GermanWings, comme buzzfeed ce mercredi.

18h25 - La menace de "loups attirés par l'odeur des corps" sur les lieux du drame était un hoax, c'est-à-dire une fausse information diffusée sur le Web. C'est ce que nous apprend LeMonde, alors que l'info a circulé dans les médias, notamment sur BFM TV.

18h09 - Les Etats-Unis confirment le décès de deux citoyens américains dans le crash de l'avion dans les Alpes. Le département d'Etat a déclaré être "en contact avec les familles des victimes". La porte-parole a déclaré : "Nous présentons nos plus sincères condoléances aux familles des 150 passagers".

18h02 - Si le dernier message audio capté du cockpit est un message de routine, il y a au total deux heures d'enregistrement, chaque minute va maintenant être décryptée, analysée au mieux. "Il est trop tôt pour en tirer la moindre conclusion" a expliqué le directeur du BEA.

17h44 - Ce qu'on peut retenir de la conférence de presse du Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA) : 1) La piste terroriste n'est pas totalement exclue ; 2) Des voix ont été entendues dans le cockpit mais on ignore, pour le moment, à qui elles appartiennent ; 3) L'avion n'a pas explosé en vol ; 4) La deuxième boîte n'a pas été retrouvée, refus de confirmer ou d'infirmer l'information de François Hollande, qui assurait que l'enveloppe de la deuxième boîte noire avait été découverte.

17h35 - A la vue de la taille des débris, l'explosion en vol peut être exclue, affirme le BEA. Quand un appareil explose en vol, les débris sont en effet beaucoup plus grands.

17h31 - Un journaliste évoque une information d'un titre allemand, qui affirme qu'un hublot a éclaté avant l'impact. "Je n'ai aucune information", répond le directeur du BEA.

17h27 - Le directeur du BEA, qui répond depuis quelques minutes aux questions de la presse, "ne ferme aucune hypothèse", y compris celle de l'attentat. "La courbe de la descente est compatible avec un avion contrôlé par un pilote automatique", explique-t-il également.

17h23 - Le BEA confirme qu'on peut entendre "des voix" sur l'enregistrement mais refuse de dire pour le moment s'il s'agit de celles des pilotes. Il s'en justifie en disant que le fichier audio n'est disponible "que depuis quelques minutes" et qu'il est donc difficile d'établir un scénario à ce stade de l'enquête.

17h21 - Le BEA refuse de confirmer la rumeur indiquant que la deuxième boîte noire aurait été retrouvée. A sa connaissance, elle est toujours introuvable. 

17h18 - Le BEA refuse de communiquer plus d'informations pour le moment sur la durée de l'enregistrement. Après l'extraction du fichier audio, va maintenant démarrer un long travail d'analyse, affirme le BEA.

17h14 - L'enregistreur sonore a été remis sous scellé ce mercredi matin à 9h45 au BEA, apprend-t-on. Les travaux d'exploitation ont démarré dès ce matin et se sont poursuivis dans l'après-midi. Quelques difficultés ont été rencontrées pour analyser l'enregistreur mais un fichier audio utilisable a pu en être extrait. Mais le BEA assure qu'il est encore trop tôt pour en tirer des conclusions. L'exploitation va se poursuivre.

17h10 - Le BEA s'attarde maintenant sur la trajectoire du vol de l'A320. Il assure que le dernier message émis par les pilotes vers la tour de contrôle était un message "de routine", ne laissant présager rien d'anormal.

17h07 - Le BEA évoque la façon dont va s'organiser l'enquête. Pour le moment, aucune information quant au contenu de la première boîte noire.

17h05 - Le BEA confirme avoir réussi à "extraire des données utilisables de l'enregistreur sonore".

17h04 - Dans le même temps débute la conférence de presse du BEA, qui enquête sur le drame, et qui est chargé de faire parler les boîtes noires.

17h01 - "Nous sommes avec vous, nous voulons vous aider", dit Mariano Rajoy, qui présente, lui aussi, ses condoléances, et sa "gratitude" aux équipes de recherche et de secours.

16h59 - En regardant François Hollande dans les yeux, Angela Merkel remercie la France au nom des millions d'Allemands. Mariano Rajoy, le Premier ministre espagnol, prend la parole.

16h56 - Angela Merkel s'exprime à son tour. Elle remercie François Hollande et adresse aux proches des victimes ses condoléances. Elle dit avoir été touchée par l'hospitalité et la solidarité des habitants de la région du drame. La chancelière allemande assure aux familles des victimes que "tout est prêt ici pour les accueillir".

16h54 - François Hollande évoque "la solidarité de l'Europe éprouvée, mais de l'Europe présente, de l'Europe ardente". Il conclut son discours en annonçant que le pays était aux côtés de toutes les familles des victimes. 

16h50 - "La France apportera un soin tout particulier, c'est notre honneur et notre hospitalité, pour que les familles des victimes soient non seulement accueillies mais aussi soutenues", dit François Hollande, qui réitère sa "gratitude" à tous les gens mobilisés sur la zone du drame.

16h47 - La conférence de presse d'Angela Merkel, de François Hollande et de Mariano Rajoy commence. Le président français prend la parole le premier. Il parle d'une "terrible catastrophe" et exprime ses "sentiments les plus tristes aux familles des victimes". Il salue les équipes de secours et de recherches, "ces gendarmes, ces pompiers, ces fonctionnaires, les militaires, les bénévoles et les élus des communes concernées".

16h33 - Le trio franco-germano-espagnol devait s'exprimer aux alentours de 16 heures mais il est en retard sur son agenda. On attend également la conférence de presse du BEA, qui devrait démarrer sous peu.

16h17 - Le BEA (Bureau d'Enquêtes et d'Analyses), chargé notamment d'analyser la boîte noire, va tenir une conférence de presse à 16h30. On devrait en apprendre plus sur les ultimes paroles des pilotes avant le crash.

16h11 - On apprend que François Hollande, Angela Merkel et Mariano Rajoy vont déposer trois gerbes au sein de la chapelle ardente, et remplir les registres de condoléances. Mais il n'y aura pas d'échanges avec les proches des victimes car ils ne sont pas encore arrivés sur place.

15h56 - Après avoir longuement salué et échangé avec les équipes de recheche, les chefs d'Etat français, allemand et espagnol se rendent dans la chapelle ardente du Vernet, où doit avoir lieu une cérémonie d'hommage aux 150 victimes.

15h53 - Le site spécialisé AirLive.net affirme que la deuxième boîte noire a été retrouvée. Elle serait fortement endommagée et sa carte mémoire introuvable. Aucune confirmation des autorités, pour le moment.

15h34 - Selon Reuters et El Mundo, Madrid dit avoir identifié 51 Espagnols parmi les victimes. Les chiffres concernant les victimes espagnoles sont contradictoires. Germanwings, dans la matinée, évoquait plutôt celui de 35. Hier, on parlait de 49.

15h18 - De nombreux villageois des alentours de la zone du crash ont proposé d'accueillir les proches des victimes. La solidarité semble être à l'ordre du jour.

14h55 - Le ministère de l'Intérieur a diffusé des images faisant état des moyens mobilisés sur la zone du crash. Elles sont concultables ici.

14h34 - Les équipes de recherche (sécurité civile, armée de terre, armée de l'air, gendarmerie, Croix rouge...) effectuent en ce moment même un briefing très précis aux chefs d'Etat français, allemand et espagnol. François Hollande prend le temps d'expliquer à ses homologues la procédure française.  

14h27 - L'Elysée informe que François Hollande et Angela Merkel ont survolé rapidement le lieu du crash.

14h15 - François Hollande et Angela Merkel sont sur place. Ils ont salué les responsables politiques locaux, la préfète des Alpes-de Haute-Provence ainsi que les responsables des secours. Mariano Rajoy, le Premier ministre espagnol, est également à leurs côtés. Ce dernier était arrivé un peu plus tôt, et avait préféré venir par la route.

"Crash A320: Hollande et Merkel arrivés sur les lieux"

14h08 - Angela Merkel, la chancelière allemande, arrive par hélicoptère près de la zone de la catastrophe, aux côtés de François Hollande.

13h55 - Les autorités ont diffusé une photo de la boîte noire retrouvée hier et actuellement en cours d'analyse.

13h47 - Les autorités danoises confirment qu'un Danois fait bien partie des victimes du vol 4U9525.

13h40 - The Guardian affirme qu'une des trois victimes britanniques était un homme de 50 ans, père de deux enfants, et originaire de Wolverhampton. Il devait se rendre en Allemagne pour une réunion de travail.

13h04 - 900 solutions d'hébergement ont été mises en place pour les proches des victimes, attendus dès aujourd'hui.

12h50 - Le bilan du nombre de victimes allemandes a donc été revu à la hausse : hier, on en annonçait 67 contre 72 aujourd'hui. Concernant les victimes espagnoles, le flou persiste : Germanwings en évoque 35 tandis que les autorités espagnoles avancent le chiffre de 49.

12h40 - La Germanwings a donné des précisions sur les victimes : il y aurait 72 Allemands, 35 Espagnols, 2 Australiens. Mais aussi des victimes originaires de Grande-Bretagne, des Pays-Bas, du Mexique, du Danemark, d'Australie, d'Argentine, d'Israël, d'Iran et du Venezuela. La compagnie a également précisé que la nationalité de certaines victimes n'avait pas encore pu être établie.

12h39 - La Germanwings annonce être en contact avec 123 familles de victimes, "partout dans le monde" et avoir mis en place des vols pour qu'elles puissent se rendre sur les lieux du drame. La compagnie n'est pas parvenue, pour le moment, à entrer en contact avec 27 familles.

12h38 - Une conférence de presse des responsables de la Germanwings a lieu en ce moment. 

12h25 - Manuel Valls, le Premier ministre, annonce que parmi les victimes, on compte notamment "un Américain, des Anglais, un Marocain, des Argentins". 12h24 - "Une communication" sur le contenu des boîtes noires aura lieu à 16 heures, à indiqué le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Fol.  12h11 - Le Daily Express révèle que, parmi les 3 Britanniques à bord, se trouvait une mère de 37 ans, son bébé, et son mari, un Polonais. Elle était originaire de Manchester et s'était rendue en Espagne pour les funérailles de son oncle.

11h56 - Lufthansa, dont dépend la compagnie Germanwings, fait part du caractère incompréhensible de l'accident. "L'avion était techniquement irréprochable, les deux pilotes expérimentés. C'est pour nous tous inexplicable", a dit le patron du groupe, Carsten Spohr.

11h50 - Les autorités annoncent que les premiers résultats de l'analyse de la boîte noire sont "espérés" en fin d'après-midi.

11h44 - La victime australienne était une femme venant de l'Etat de Victoria (dont la ville principale est Melbourne). Elle se trouvait avec son fils adulte, lui aussi originaire de Victoria.

11h30 - "L'identification durera plusieurs semaines. Il s'agit de 150 corps polytraumatisés", affirme le procureur de Marseille, en charge des investigations, Brice Robin.

11h28 - Au moins trois Britanniques se trouvaient à bord de l'avion, selon le ministre britannique des Affaires étrangères, Phillip Hammond. 

11h07 - Une minute de silence a été observée au siège de la compagnie Germanwings, à Cologne. 11h04 - Les experts du BEA (Bureau d'Enquêtes et d'Analyses), chargés d'enquêter sur les accidents aériens, sont sur le site de l'accident, fait savoir le ministère de l'Intérieur.

10h39 - Une question émerge : combien de temps faudra-t-il pour analyser les données de la première boîte noire retrouvée ? En fait, le temps de décryptage d'une boîte noire est très variable selon son état. Cela peut prendre quelques heures comme plusieurs jours. Dans le cas présent, selon le ministre de l'Intérieur, la boîte noire est "endommagée", ce qui laisse penser que son exploitation va prendre du temps.

10h32 - Quelque 70 hommes du 4e régiment de Chasseurs alpins de Gap, habitués aux interventions en haute montagne, sont arrivés en renfort.

10h25 - Certains salariés de la Germanwings ont refusé de travailler aujourd'hui en raison du choc causé par le crash. Mais la plupart des vols de la compagnie sont maintenus ce mercredi.

10h16 - Parmi les 150 victimes se trouvaient deux chanteurs d'opéra, Maria Radner, 33 ans, et Oleg Bryjak, 54 ans, de l'opéra de Düsseldorf. L'information a été confirmée par le théâtre barcelonaise du Liceu, où ils venaient de jouer dans la représentation Siegfried. Maria Radner se trouvait avec son mari et son bébé.

10h03 - On en sait plus sur les nationalités des personnes à bord de l'avion. Selon The Guardian, outre les 67 Allemands, les 45 Espagnols et les 3 Kazakhs, il y aurait également 2 Argentins, 3 Mexicains, 2 Japonais, 1 Turc, 1 Belge, 1 Néerlandais, 2 Australiens et 2 Colombiens. Le gouvernement britannique a également indiqué que des Britanniques se trouvaient dans l'appareil sans toutefois préciser combien.

9h45 - Un laboratoire mobile d'investigation de la gendarmerie est sur place pour identifier les corps et les restes humains. Une chapelle ardente et un PC opérationnel ont également été installés à Seyne-les-Alpes, où les familles des victimes devraient arriver dans la journée.

Le 25 mars à 9h36 - Au moins trois Kazakhs était dans l'avion qui s'est écrasé mardi, annoncent les autorités du Kazakhstan. Il s'agit de deux hommes et d'une femme.

Le 25 mars à 9h10 - Selon le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies, la boîte noire retrouvée est arrivée à Paris pour être analysée dès aujourd'hui, mercredi.

Le 25 mars à 8h24 - Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, informe que la première boîte noire retrouvée hier est "endomagée mais exploitable". Les recherches ont repris ce mercredi matin.

FIN DE NOTRE DIRECT pour la journée du 24 mars

Le 24 mars 2015 à 19h55 : Notre direct pour la journée du 24 mars est désormais terminé. Pour suivre les dernières infos liées à ce tragique accident, suivez notre live-tweet ici ou ci-dessus.

19h43 : L'essentiel :
- L'avion s'est crashé mardi vers 10h40, entre entre Digne-les-Bains et Barcelonnette, dans les Alpes françaises. Il contenait 150 personnes, dont 144 passagers, principalement allemands et espagnols. A priori, pas de Français à bord. Il y avait notamment 16 lycéens et 2 bébés. Il n'y aurait aucun survivant, selon les premières constatations sur place des gendarmes et des pompiers.
- L'appareil, un Airbus A320, appartenait à la compagnie à bas coût allemande GermanWings, une filiale de la Lufthansa. La piste de l'accident est privilégiée. Mais ses causes restent floues. L'avion semble avoir effectué une descente relativement douce et régulière, pas du tout en piqué, avant de heurter le flanc d'une montagne. La météo était bonne. Le choc a été très violent puisqu'il ne reste de l'avion qu'une multitude de petits débris, dont les plus gros, selon BFT TV, mesurent environ un mètre.
- La zone du crash est très escarpée et donc difficile d'accès. 
- Une des boîtes noires de l'appareil a été retrouvée en fin d'après-midi.
- L'avion avait effectué son premier vol commercial en 1991. Il avait subi une révision poussée à l'été 2013, et une petite inspection la veille du drame.

19h15 - Trois jours de deuil national ont été décrétés en Espagne, vient d'annoncer le Premier ministre Mariano Rajoy.

19h01 - Manuel Valls poste un tweet en espagnol : "Los servicios de emergencia están movilizados. Todos nuestros pensamientos van al pueblo español y a los familiares" ("Les services d'urgence sont mobilisés. Toutes nos pensées vont au peuple espagnol et aux familles"). Le Premier ministre a aussi envoyé un message en allemand.

18h50 - La vice-présidente de Lufthansa, propriétaire de GermanWings, assure qu'il s'agit d'un accident, devant la presse espagnole, à l'aéroport del Prat. "Toute autre raison invoquée serait de la pure spéculation", a-t-elle ajouté.

18h45 - Les médias espagnols annoncent une coopération entre les autorités françaises et espagnoles. Une équipe de police scientifique espagnole va être détachée dans la région du crash.

18h41 - Selon les informations de la RTVE, GermanWings a annulé le vol entre Madrid et Düsseldorf.

18h27 - Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a annoncé qu'une minute de silence sera observée demain dans l'assemblée. "Nous nous recueillons alors que cette terrible catastrophe affecte plusieurs nations. Demain, à l'ouverture de la session plénière, le Parlement européen observera une minute de silence en mémoire des victimes" a-t-il écrit dans un communiqué.

18h21 - Chiffre intéressant à titre informatif : GermanWings transporte environ 16 millions de passagers par an.

18h09 - Le ministère des Affaires étrangères rappelle que des numéros d'urgence et d'information ont été mis en place : N° d'urgence pour les familles : 0800 00 97 85 ; N° espagnol : 0034 91 39 48 900 ; N° allemand : 0049 30 50 00 30 00

18h01 - Sur les lieux du drame, la "neige commence à tomber" indique La Provence.

"DOCUMENT TF1. Crash de l'A320 : les images des débris de l'avion"

17h52 - Le ministère de l'Intérieur a assuré devant le presse que l'enquête sur les circonstances de l'accident allait vite s'accélérer. "La boîte noire va faire l'objet d'une exploitation immédiate, dans les heures qui viennent, pour permettre à l'enquête judiciaire d'avancer rapidement".

17h46 - La gendarmerie nationale affirme que le survol aérien de la zone du crash est interdit par errêté préféctoral. "La zone du crash est bouclée".

17h36 - Mariano Rajoy, chef du gouvernement espagnol, se rendra demain dans les Alpes, selon le journal espagnol El Ejecutivo.

17h33 - Le Premier ministre Manuel Valls a annoncé qu'il suspendait sa campagne pour les élections départementales pendant 24 heures (info Le Figaro).

17h29 - La Marseillaise livre les impressions d'un des membres de l'équipe de secours : "Tout est pulverisé. On ne distingue plus de forme d'avion ni de corps".

17h21 - Outre les condoléances exprimées par les Etats-Unis, un communiqué de la Maison Blanche fait savoir qu'il n'y a pas "d'indices de liens avec le terrorisme pour le moment".

17h18 - Selon un journaliste de la chaîne de télévision espagnole TVE, l'un des membres de l'équipe de secours déployée sur place a constaté qu'il n'y avait pas de survivants.

17h14 - GermanWings vient de publier un nouveau message de soutien sur son compte Twitter : "Nos pensées et prières vont vers les familles et les amies des passagers et des membres de l'équipage".

17h10 - Les photos du crash dans les Alpes commencent à circuler sur Twitter. Elles rendent compte du choc extrêmement violent qui a dû survenir.

16h28 - Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, s'exprime devant la presse à Seyne-les-Alpes. Il rend compte notamment des moyens "exceptionnels" déployés sur place, pour tenter de retrouver des survivants, "même si la violence du crash laisse peu d'espoir".

16h21 - Les journalistes de France 3 Côte d'Azur évoque une "dizaine d'hélicoptères de la gendarmerie, de l'armée de l'air et de la sécurité civile" utilisés pour se rendre sur les lieux du crash ou pour survoler la zone depuis Seyne.

16h18 - Christophe Castaner, député des Alpes-de-Hautes-Provence, vient de poster sur Twitter deux messages pour rendre compte de l'ampleur du drame. "Survol avec le ministre de l'intérieur de la zone du crach, une horreur. L'avion est totalement détruit. Tristesse", puis "Images épouvantables dans ce paysage de montagne. Il ne reste rien que des débris et des corps".

16h10 - Les forces de secours déployées entament une course contre la montre : la nuit ne va pas tarder à tomber.

16h04 - Les moyens humains engagés sont les suivants : 106 sapeurs-pompiers, 210 personnels de la gendarmerie, une compagnie de CRS. Le ministère de l'Intérieur parle sur Twitter d'une "zone très difficile d’accès pour les moyens de secours terrestres" de "pente très abrupte", de  "zone dangereuse, instable".

16h00 - Le ministère de l'Intérieur indique que les conditions météorologiques vont compliquer l'intervention sur place, précisant que cette nuit, les températures seront négatives.

15h53 - "Le plus gros débris fait un mètre" selon BFM TV. Ce qui signifie qu'il ne reste presque plus rien de l'appareil, qui se serait désintégré.

15h47 - Manuel Valls vient de confirmer qu'un hélicoptère a pu se poser sur place pour y déployer des gendarmes.

15h44 - Sur France Inter, le maire du village du Vernet explique pourquoi gendarmes et pompiers ont des difficultés à se rendre sur les lieux du drame : "Le terrain est vraiment en pente, c'est presque vertical, des précipices. On ne voit que des débris. Les hélicoptères vont commencer à rapatrier les corps".

15h38 - "On aurait aperçu un corps qui bouge !" aurait indiqué un général de corps d'armée sur place :

15h30 - L'appareil s'est écrasé à 7 km de la première route. Des gendarmes se sont rendus sur place à pied, à la recherche d'éventuels survivants. Le Monde cite Christophe Castaner, député des Alpes-de-Haute-Provence, manifestement bien informé, qui précise que le peloton de gendarmerie ont signalé des débris éparpillés sur plus de 2 kilomètres carrés.

15h24 - La compagnie allemande précise, par la voix de son patron, que le capitaine de l'avion avait plus de 6 000 heures de vol, 10 ans d'expérience au sein de Lufthansa et de GermanWings.

15h15 - GermanWings donne de premiers éléments d'explication : l'appareil a atteint une altutude de 38 000 pieds vers 10h35, avant de "décrocher" quelques minutes plus tard, entamant une longue chute qui a duré 8 minutes.

15h07 - Durant la conférence de presse, le PDG de GermanWings déclare que l'appareil qui s'est écrasé a été livré à Lufthansa en 1991. L'avion avait été contrôlé au mois de mars, un check-up complet avait été effectué à l'été 2013.

15h05 - Selon la chaîne de télévision allemande, de nombreux enfants font partie des victimes : 16 élèves et 2 enseignantes du lycée du roi Joseph de la ville d'Haltern, en Rhénanie-du-Nord. Deux bébés étaient également à bord.

15h01 - Le ministère de la Justice vient d'annoncer l'ouverture d'une enquête du parquet de Marseille.

14h56 - L'accès à la zone de l'accident est extrêmement difficile. L'avion de la compagnie allemande s'est crashé à plus de 2000 mètres d'altitude. Aucune route ne permet de se rendre sur les lieux du drame.

14h51 - Angela Merkel a bouleversé son agenda. Elle a annoncé qu'elle se rendrait en France demain.

14h49 - Une enquête technique a été ouverte par Airbus. Le porte-parole du groupe à Hambourg vient de l'annoncer, faisant mention de la volonté d'Airbus de tout faire pour déterminer les causes de l'accident. 

14h41 - Selon RMC, il n'y a eu aucun contact avec l'équipage, pas d'appel de détresse avant le crash dans les Alpes.

14h38 - Angela Merkel est intervenue face à la presse pour faire part de sa profonde tristesse et sa "peine incommensurable". De nombreux passagers du vol 4U-9525 étaient des Allemands.

14h31 - Un témoin raconte au site de La Provence avoir vu l'appareil en grande difficulté. "L'avion volait très bas, je ne sais pas peut-être 1500, 2000 mètres. C'était impressionnant, il avait l'air de baisser. Je me suis dit : 'Il ne passera pas les montagnes'".

14h26 - Le dispositif déployé sur place va se renforcer. 120 pompiers des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse vont venir en renfort, selon La Provence.

14h23 - La zone sur laquelle l'Airbus A320 s'est écrasé est assez large. Des débris auraient été signalés sur plusieurs kilomètres. Notre carte :

14h20 - Nicolas Sarkozy a régi sur son compte Twitter : "Immense douleur face au tragique accident survenu dans les Alpes. Solidarité et condoléances aux proches des victimes".

14h13 - Les conditions météo sur le zone de l'accident devraient se dégrader dans l'après-midi. Le crash a eu lieu dans une zone très difficile d'accès, aucun véhicule ne pouvant se rendre sur place.

14h09 - A Barcelone aussi, à l'aéroport El Prat, une cellule d'accueil pour les familles des passagers a été ouverte.

14h06 - Les secours s'organisent pour intervenir au plus vite sur place. Les autorités craignent désormais que la tombée de la nuit dans quelques heures, ne compliquent l'opération.

13h40 - "Il n'y aurait pas de victimes françaises" déclare François Hollande sur le perron de l'Elysée. Le chef de l'Etat a volontairement employé le conditionnel.

13h39 - 150 personnes à bord et non pas 148. GermanWings vient de corriger le premier chiffre donné aux médias.

13h34 - Première réaction publique de Mariano Rajoy, sur Twitter. Le Premier ministre espagnol fait part de sa vive émotion.

13h31 - Il s'agit du premier crash d'un avion low-cost en Europe, fait remarquer Europe 1.

13h26 - Frank-Walter Steinmeier, ministre allemand des Affaires étrangères, a indiqué sur ARD qu'une cellule de crise et un numéro d’information d’urgence avaient été mis en place.

13h24 - Selon la télévision publique allemande ARD, François Hollande et Angela Merkel se sont parlés au téléphone. Ils feront un communiqué commun dans l'après-midi.

13h21 - La zone est encore inaccessible, elle est actuellement survolée pour le moment, a indiqué le ministre des Transports.

13h18 - Selon le journal espagnol El Pais, 45 Espagnols étaient à bord de l'A320 qui s'est écrasé dans les Alpes.

13h14 - GermanWings a mis son logo en berne sur Twitter. La compagnie livre quelques informations sur son compte et indique "espérer trouver des survivants".

13h12 - Le syndicat de contrôleurs aériens SNCTA a annoncé la suspension de son appel à la grève. Un mouvement social était prévu pour le 25, le 26 et le 27 mars.

13h08 - La compagnie GermanWings a indiqué qu'elle tiendrait une conférence de presse à 15 heures, à l'aéroport de Cologne-Bonn.

13h05 - Les dernières informations du ministère de l'Intérieur sont données par le porte-parole Pierre-Henry Brandet : "Les premiers témoignages des sauveteurs laissent à penser que le nombre des survivants, s'il y en a, sera extrêmement faible. Tant que les moyens terrestres ne sont pas arrivés, on ne peut pas le dire avec certitude".

13h02 - Aucune habitation n'a été touchée par l'appareil indique La Provence. L'Airbus de la compagnie GermanWings s'est écrasé tout près de la commune du Vernet.

13h00 - La gendarmerie demande au public de ne pas chercher à approcher la zone du crash et de ne pas encombrer les axes routiers, via un message posté sur Twitter.

12h52 - Les derniers instants du parcours de l'avion, analysables à partir des données de Flightradar, laissent penser que l'avion aurait pu avoir une panne, et que pilote aurait souhaité atteindre une piste d'atterrissage d'urgence.

12h50 - Trois ministres se rendent sur place : Ségolène Royal, Alain Vidalies et Bernard Cazeneuve

12h47 - Le ministre des transports, Alain Vidalies, confirme sur BFM TV : il n'y a "aucun survivant" parmi les 148 personnes à bord de l'avion.

12h43 - GermanWings est une filiale low-cost de la Lufthansa. Comme le rapporte Le Monde, le président de la compagnie assurait que Germanwings était un "succès retentissant" permettant d'associer "les prix bas du modèle économique Wings avec la ponctualité, la qualité et la sécurité du groupe Lufthansa".

12h40 - Le numéro du vol a été confirmé par la Lufthansa : il s'agit du vol 4U 9525.

12h38 - Le choc est important en Allemagne. Les chaînes de télévisions et les rédios ont interrompu leurs programmes pour couvrir le drame.

12h35 - Les circonstances du crash sont inconnues. L'avion aurait pu se dérouter vers de nombreux aéroports en cas de panne ou de dysfonctionnement, notamment à Istres ou Marseille-Provence.

12h33 - Les pompiers des Bouches-du-Rhône sont mobilisés. Un large dispositif est déployé sur les lieux du crash, comme l'indique La Provence.

12h29 - Un Airbus A320 s’était déjà écrasé au Mont-Saint-Odile en 1992. Il s'agissait alors du premier crash en France d’un avion de ligne.

12h23 - Ce que l'on sait de l'appareil : il s'agit d'un avion de ligne moyen-courrier de 37,5m de long. Les modèles A320 ont été mis en service en 1988. Depuis, les améliorations ont été continuellement apportées aux nouveaux avions. 

12h20 - Le maire de Barcelonette, Pierre Martin-Charpenel, s'est exprimé sur BFM TV : "Le vallon où est tombé l'avion est très enneigé, très isolé, perdu. Ça va être une difficulté pour les secours pour arriver sur place" a-t-il assuré.

"Crash de l'A320 : le témoignage du maire de Barcelonnette"

12h17 - Selon 20 Minutes, le crash a eu lieu dans une zone très difficile d'accès dans le  2700 mètres d'altitude, dans le massif des Trois évêchés.

12h14 - François Hollande : "J’aurai un entretien avec Angela Merkel et le roi d’Espagne". Le chef de l'Etat indique que l'identité des victimes et leur nationalité ne sont pas encore connues.

12h12 - Hollande : “Nous ne connaissons pas encore les identités des victimes. Une cellule de crise vient d’être constituée”.

12h11 - "Nous ne savons pas encore les raisons de ce crash" a fait savoir Manuel Valls.

12h08 - Manuel Valls a indiqué qu'une cellule interministérielle avait été activée.

12h05 - François Hollande s'est déjà exprimé. Selon le chef de l'Etat, il n'y aurait aucun survivant. "Probablement beaucoup de victimes allemandes" a ajouté le président français.

12h03 - Selon les informations du Figaro, le plan rouge pour porter secours aux victimes va être déclenché, le plan SATER (sauvetage aéro-terrestre) également afin de localiser l'avion précisément dès que possible.

12h00 - L'avion s'est déclaré en état de détresse à 10h47, selon les informations de BFM TV.

11h54 - Pour l'heure, il est impossible de savoir exactement quel est le bilan humain. L'appareil avait une capacité de transports de 174 passagers.

"Crash de l'A320 : ce que l'on sait de la compagnie"