[PHOTOS] Crash de l'A320 de Germanwings : les images choc des débris

[PHOTOS] Crash de l'A320 de Germanwings : les images choc des débris PHOTOS DU CRASH - Un Airbus A320 de la compagnie Germanwings, le vol 4U9525, s'est écrasé vers 10h40 ce mardi dans les Alpes. Alors que l'enquête sur cet accident avance et que les corps sont difficilement récupérés, plusieurs photos de la zone du crash ont été publiées.

[Mis à jour le 25 mars 2015 à 14h52] Des photos du lieu du crash de l'appareil de la Germanwings, qui s'est écrasé ce mardi matin dans les Alpes, ont été publiées sur Twitter, sur le site de La Provence ou celui du Dauphiné Libéré. De nombreux journaux ont en effet fait voler des avions ou des hélicoptères dans la région de Barcelonnette pour photographier la zone, très difficile d'accès par les voies terrestres. Un survol désormais interdit par arrêté préfectoral. La gendarmerie nationale a bouclé la zone de l'accident d'avion pour éviter les intrusions. Le site anglais du Telegraph a aussi publié des images en entourant les zones sur lesquelles on aperçoit les débris de l'Airbus A320 de la Germanwings. La photo montre la violence du choc, avec des débris qui s'étalent sur plusieurs mètres.

Les journalistes de l'AFP sur place livrent aux aussi un aperçu de la scène où s'est déroulé l'un des pires accidents aériens de l'histoire de France. Voici ce qu'ils ont pu rapporter à ce stade (voir le diaporama).

Voir le diaporama de l'AFP.  © Denis Bois / afp.com

Le quotidien La Provence a aussi publié sur son site Internet et sur Twitter des photos exclusives de la zone de l'accident. 

EN VIDEO - Un caméraman de TF1 a pu survoler la zone du crash dès mardi. Les images laissent imaginer l'ampleur du choc et la difficulté des équipes sur place.

"Crash d'un A320 dans les Alpes : survol de la zone de l'accident"

Le ministère de l'Intérieur met aussi à disposition sur son compte Flick'r les photos des équipes sur place.

Plus de 210 gendarmes, 100 pompiers, une compagnie de CRS et une dizaine d'hélicoptères ont été déployés sur place. D'après un expert de BMF TV, récupérer les corps des victimes prendra cependant plusieurs jours car les hélicos auront du mal à s'ancrer près de la zone qui, on le rappelle, est située à haute altitude. De son côté, Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, a survolé le site avec Christophe Casténer, député du département des Alpes de Haute Provence. Le témoignage de ce dernier laisse imaginer le pire concernant l'accident. Sur France Info, il a notamment parlé de "morceaux de corps humains".

 

Les gendarmes ont demandé à la population locale de ne pas tenter de s'approcher du lieu du sinistre, car cela pourrait ralentir les recherches. Selon La Provence, aucun habitation n'a été touchée par le crash. L'avion est tombé près du massif des "Trois évêchés", une zone se trouvant à plus de 2700 mètres d'altitude. Interrogé, le maire de Barcelonnette a expliqué que ce vallon est "très enneigé, très isolé, perdu". Un internaute a publié sur Twitter une image de la Tête de l'Estrop, là où l'avion aurait peut-être heurté la falaise. Cette image, prises l'été dernier, montre l'escarpement du relief à cet endroit. L'AFP rapporte aussi le témoignage d'un gendarme du Vernet, tout près du lieu de l'accident : "Il n'y a plus besoin de secours, tout le monde est mort"...

Au-delà des images, un lourd bilan et des questions

Selon Le Monde, le contact avec l'appareil a été perdu à 10h41. Peu avant, l'avion descendait semble-t-il à une allure de 3 à 4000 pieds par minute, un rythme classique pour une approche de piste d'atterrissage. Etait-il justement à la recherche d'un lieu pour un atterrissage d'urgence en raison d'une panne ? Les autorités n'écartent aucune piste. Mais, a priori, la météo ne serait pas à l'origine de l'accident car les conditions étaient "particulièrement calmes", selon Météo France. Le temps était sec et le ciel dégagé, avec un vent faible, voire absent. Selon les premiers éléments disponibles, l'avion a été obligé de descendre à cause d'un grave problème. Contrairement à ce qu'a affirmé dans un premier temps le secrétaire d'Etat aux transports, Alain Vidalies, l'appareil n'a pas émis d'appel de détresse. Les débris de l'avion sont éparpillés sur deux à quatre hectares. Le pilote aux commandes de l'appareil totalisait 6 000 heures de vol, a indiqué Germanwings.

Il y avait à bord 150 personnes : 144 passagers (60 femmes, 82 hommes et 2 bébés) et 6 membres d'équipage. Trois pays sont particulièrement touchés par ce drame : l'Espagne (45 de ses ressortissants étaient a priori à bord de l'avion selon le gouvernement ibérique), l'Allemagne (le porte-parole de la Lufthansa a évoqué 67 Allemands sur les listes d'embarquement) et la Turquie. Par ailleurs, selon Germanwings, 16 lycéens et 2 professeurs du Joseph-Koenig-Gymnasium d'Haltern am See, en Rhénanie-du-Nord, étaient à bord de l'appareil. Il n'y a quasiment aucun espoir de retrouver des survivants.