La souffrance physique dans les tranchées

Jean-Yves Le Naour explique dans son beau livre que les "tranchées de cartes postales, aussi propres apparaissent-elles, se transformeront immanquablement en mer de boue sous la pluie". Pataugeant dans la boue parfois jusqu'au genou, les soldats voient leurs pieds "atteints  de champignons". Ces pieds rougissent, gonflent et perdent leurs ongles. Ici, une carte postale de 'La Grande Guerre 1914-1915", cliché pris en "Haute-Alsace", dans "une tranchée française en avant de Cernay".
© La Grande guerre / HC Editions