Bataille de Verdun : environ 350 000 morts

Une partie des soldats a été enterrée dans les immenses nécropoles situées autour de Verdun © etfoto - Fotolia

Le nom de cette ville est presque synonyme de sacrifice. Début 1916, l'armée allemande prépare une offensive conçue par l'officier Erich von Falkenhayn : les troupes doivent s'emparer du saillant de Verdun, où stationne une partie de l'armée française, et débloquer la ligne de front à l'ouest des Empires centraux. A sept heures, le 21 février, une pluie d'obus s'abat sur la cité et sur ses forts, tandis que l'infanterie avance sur le hauteurs. Les Poilus parviennent à stopper l'avancée allemande et le combat s'enlise dans des opérations destinées à rogner quelques mètres à l'adversaire (en moyenne, six obus se sont abattus sur chaque mètre carré du champ de bataille). Après 10 mois de pilonnage et plus de 350 000 morts sur les collines dominant Verdun, le combat prend fin. Quasiment aucun territoire n'a été gagné ou perdu, malgré le sacrifice de ces hommes.

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