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Février 2007

Qui est Nicolas Dupont-Aignan ?

Le 13 janvier 2007, Nicolas Dupont-Aignan quittait l'UMP à la suite de désaccords de fond. Déclaré candidat à la présidentielle depuis octobre 2005, il a lancé sa campagne début décembre 2006. Il a répondu à vos questions en direct sur L'Internaute.

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Un ancien UMP très critique

Nicolas Dupont-Aignan © Studio Verdier

"Mon départ de l'UMP n'est que la suite logique de ma candidature à l'élection présidentielle, qui elle-même s'explique par des divergences de fond avec le projet de Nicolas Sarkozy et avec la manière partisane dont il conçoit sa candidature à l'élection présidentielle." (Nicolas Dupont-Aignan, le 17 janvier sur son blog.)

Le député de l'Essone aurait pris la décision de quitter l'UMP après s'être vu refuser de prendre la parole lors du Congrès de l'UMP, le 14 janvier 2007. Une démission qui fait suite à de nombreux actes de "dissidence" au sein du parti.


La course à la présidentielle

Aujourd'hui, Nicolas Dupont-Aignan mène sa campagne sur le slogan "Français, reprenez le pouvoir !". Un projet "gaulliste et républicain", grâce auquel il souhaite incarner un autre choix que "la gauche-bobo, l'extrême-gauche, le candidat conservateur et libéral Nicolas Sarkozy et l'extrême-droite". Le candidat du mouvement "Debout la République" avait, mi-janvier, recueilli 375 promesses de signatures d'élus locaux.

 

Ses idées : gaulliste, républicain, souverainiste

  • Quelques grandes dates
  • 1961 : naissance à Paris
  • 1989 : diplômé de l'ENA
  • 1995 : élu maire d'Yerres à 34 ans
  • 1997 : élu député de l'Essone
  • 1999 : fondation de l'association "Debout la République"
  • 2002 : 1ère présentation à la présidence de l'UMP
  • 2005 : campagne du "non" au référendum sur la Traité constituionnel européen
  • 2006 : en octobre, se déclare candidat à la présidentielle de 2007
  • janvier 2007 : démission de l'UMP

Contre le libéralisme, il défend ainsi une "fraternité économique" dans la lignée du "gaullisme social" : "TVA sociale", exonération de l'ISF pour les entreprises investissant dans les pôles de compétitivité, obligation d'un quota d'achat à des firmes française pour les établissements publics, transformation du RMI en "RMActivité"...

Il rejette le communautarisme religieux, la discrimination positive et le droit de vote des étrangers au nom de "l'unité de la République". Il se prononce pour une "immigration zéro" avec "la suspension du regroupement familial et le conditionnement du droit au séjour". Il défend une "école du mérite" avec la réintroduction de 15h hebdomadaires d'apprentissage du français, "l'application à 100 % des décisions de justice" ou encore le durcissement des peines pour les multirécidivistes.

En ce qui concerne l'Europe, Nicolas Dupont-Aignan a manifesté, dès 1999, sa différence en s'opposant au traité d'Amsterdam. La même année, il a fondé le mouvement souverainiste "Debout la République", qui revendique aujourd'hui 5 000 adhérents, dans 400 clubs locaux. En 2005, avec le slogan "J'aime l'Europe, je vote NON", il défend un "non gaulliste" en référendum du 29 mai sur la Constitution européenne, contre la majorité de l'UMP.

Sa position sur l'Europe, ses soutiens, sa campagne pour la présidentielle, sa démission de l'UMP, l'association "Debout la République"... Il a répondu à vos questions en direct sur L'Internaute.

» En savoir plus : son blog de campagne et le site de "Debout la République"

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