La crise de la dette grecque secoue l'UE

Le Premier ministre grec George Papandréou (à droite) et le commissaire européen Olli Rehn, fin 2010. © Commission européenne, 2010

2 mai

Le 2 mai, les dirigeants de la zone euro et du FMI annoncent un plan d'aide à la Grèce de 110 milliards d'euros. Une réponse colossale après une année de craintes d'un écroulement financier du pays, criblé de dettes. L'endettement de la Grèce, estimé à 120 % du PIB, est dû à la crise bien sûr, mais aussi à un certain laxisme budgétaire doublé d'un manque de transparence d'Athènes sur ses finances. L'événement, qui met en exergue bien des désaccords, soulève aussi la question de la solidarité au sein de l'Union, même si le 10 mai, un fonds de stabilisation de 750 milliards d'euros est adopté pour prévenir toute contagion (Portugal, Espagne). Celui-ci n'empêchera pas l'Irlande de sombrer à son tour en fin d'année et de demander un autre plan.

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