|
|
|
|
|
|
DOSSIER |
|
(Mars 2004) |
Quelles sont les solutions pour remplacer le pétrole
?
|
|
Même si la pénurie de pétrole
n'est pas pour demain, il faut tout de même s'y préparer. Quelles
sont les solutions crédibles pour remplacer cette source d'énergie
bon marché et omniprésente ? Nos modes de vie vont ils s'en trouver
bouleversés ? |
|
|
|
Des nouveaux gisements exploitables La réduction
de la part du pétrole dans la production mondiale d'énergie semble donc une perspective
inéluctable. Cette réduction se fait aujourd'hui principalement au profit du gaz
naturel. En effet, celui-ci est un co-produit de l'exploitation du pétrole, qui
était autrefois gaspillé. Il est donc particulièrement rentable. La diversification
des sources énergétiques s'oriente aussi vers l'hydraulique, le nucléaire, le
solaire, l'éolien ou l'électricité thermique (combustion de charbon par exemple).
Les compagnies pétrolières commencent d'ailleurs à prendre en compte cette évolution.
Total affiche par exemple sa volonté de se diversifier dans le gaz et les énergies
renouvelables. L'éolien et le solaire pourraient ainsi devenir rentables si le
prix du pétrole continuait à augmenter durablement. Pour autant, le nucléaire
semble la seule source d'énergie fiable et continue à pouvoir assurer un relais
conséquent au pétrole, et ce sans contribuer à l'effet de serre. Il faut savoir
que 7 g d'uranium équivaut à la combustion d'une tonne de charbon. La France étant
bien placée sur ce créneau, deviendra-t-elle le nouvel eldorado de production
d'énergie mondiale ?
La meilleure solution : réduire la consommation
d'énergie
Mais surtout, il nous faudra réduire la consommation énergétique de manière globale.
Grâce à des améliorations techniques (meilleure isolation des bâtiments, amélioration
du rendement des moteurs à combustion
) ou fiscales (taxation plus importante
des produits pétroliers, hausse du coût de l'électricité
), on pourra réduire
sensiblement la facture. Mais il faudra aussi repenser tout le système de mondialisation
qui accroît les volumes d'échanges et donc les transports. Peut-être les délocalisations
perdront alors tout leur intérêt, et que manger des bananes deviendra un luxe
! |
|
[Céline
Deluzarche, L'Internaute] |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|