Victime d'une maladie très rare, un jeune Indien se fait opérer grâce à la solidarité d'inconnus

Victime d'une maladie très rare, un jeune Indien se fait opérer grâce à la solidarité d'inconnus Mahendra Ahirwar a 12 ans. Depuis sa naissance, il est victime d'une maladie congénitale extrêmement rare : sa tête ne tient pas toute seule. Douze ans d'enfer pour ce jeune Indien qui pourraient bien prendre fin grâce à des donateurs généreux.

Depuis sa naissance, Mahendra Ahirwar est malade. Son cou ne peut pas maintenir sa tête droite. Elle retombe donc sur son épaule ou sur sa poitrine avec un angle de 180°. Il a fallu 12 ans pour qu'on pose un diagnostic et qu'on lui propose un traitement. Seule solution pour lui, la chirurgie. Ses parents venant d'un milieu très modeste n'ont pas les moyens de la lui payer. Une situation très difficile qui va peu à peu se débloquer grâce à la solidarité internationale, suite à l'intervention d'une américaine de 35 ans, Julie Jones. 

Un jour, elle tombe par hasard sur l'histoire de Mahendra. Très attristée par le sort du petit garçon, elle décide ne pas oublier et de récolter 10 000 pounds afin de changer sa vie. Le résultat dépasse ses espérances et ceux de la famille : en moins d'un mois elle a réussi à récolter 12 000 pounds grâce à une collecte lancée sur le site Crowdfunder. Même les médecins de l'hôpital de New Delhi ont donné pour le jeune garçon. Ces fonds ont été transférés à une œuvre de charité à New Delhi pour aider la famille à gérer l'argent. Un cadeau tombé du ciel.

Julie Jones a eu l'occasion de rencontrer cet enfant qu'elle aimait déjà alors qu'elle ne le connaissait pas. "C'est vraiment du bonheur de le voir maintenant, de voir le sourire sur son visage et savoir que, même à des milliers de kilomètres, on peut faire une différence", confie la jeune femme. Et cet argent, ce n'est pas pour rien que ses bienfaiteurs l'ont donné. Mahendra Ahirwar a pu se faire opérer : on lui a posé une plaque pour permettre à son cou de maintenir sa tête. Il faudra six mois pour savoir si l'opération a vraiment bien fonctionné et s'il faut l'opérer à nouveau. Mais il se pourrait bien que le petit Indien puisse jouer un jour avec ses camarades, aller à l'école et se façonner un avenir.