DSK : tout le monde le lâche
DSK serait peu à peu délaissé par les siens. Sa séparation d'avec Anne Sinclair se confirmant, l'ancien patron du FMI aurait quitté l'appartement conjugal de la Place des Vosges, à Paris, pour vivre à l'hôtel. Il aurait ainsi élu domicile dans une suite du Lutetia, à Paris. Séparé de celle qui l'a soutenu contre vents et marées depuis l'affaire du Sofitel, Dominique Strauss-Kahn se retrouverait dans une situation difficile, isolé et peu à peu lâché par ses anciens soutiens.
Sa simple présence avait déjà suffi à créer le scandale à l'anniversaire de Julien Dray en pleine campagne présidentielle : plusieurs politiques, dont Ségolène Royal, Pierre Moscovici et Manuel Valls, auraient quitté les lieux en apprenant que DSK se trouvait là. "Heureusement que je ne me suis pas retrouvée en face de lui !", avait expliqué Ségolène Royal après coup. "Il est hors de question que je rencontre ce monsieur". Selon les rumeurs, presque aucun socialiste n'accepterait aujourd'hui de voir l'ancien directeur du FMI, même en privé. Et même ses plus proches l'auraient lâché. Quand il était encore favori des sondages, DSK comptait pourtant un nombre important de soutiens parmi lesquels l'actuel ministre de l'Economie Pierre Moscovici, le député Jean-Marie Le Guen, ou encore le prétendant à la direction du PS Jean-Christophe Cambadélis
DSK pourrait cependant encore compter sur le soutien de quelques fidèles, dont Alain Finkielkraut. L'ancien patron du FMI aurait dîné avec le philosophe le 24 juin dernier. Il peut également compter sur le soutien de Florence Taubmann, pasteur et épouse de son biographe, Michel Taubmann. Celle-ci s'est insurgée récemment contre "l'acharnement" des "journalistes, animateurs ou humoristes" contre l'ancien ministre.
DSK et son épouse Anne Sinclair, de retour en France après l'affaire du Sofitel, en septembre 2011