Valérie Trierweiler : nième vacherie

Valérie Trierweiler : nième vacherie ESCAPADES - Valérie Trierweiler a réagi sur son compte Twitter aux récentes révélations de la presse sur la sécurité extrêmement réduite autour du chef de l'Etat lors de ses "escapades" amoureuses avec Julie Gayet.

[Mis à jour le 29 mai 2015 à 15h15] Cela fait déjà quelques jours que la presse, un brin inquiète, se penche sur la sécurité de François Hollande. Une sécurité qui serait insuffisante selon le journaliste du Monde, David Revault d'Allonnes, qui a pointé dans un article du quotidien le manque criant de sécurité autour du président de la République. Mais parmi les révélations du reporter, à l'intérieur mais aussi en marge de cet article (il était il y a peu invité de Canal+ pour en discuter), il y en a une qui n'est pas restée inaperçue aux yeux de Valérie Trierweiler. La mention d'"escapades secrètes" régulières pour rejoindre Julie Gayet, avec un dispositif de sécurité minimal pour ne pas attirer l'attention, a fait bondir l'ex-Première dame, qui n'a pas hésité à en remettre une couche sur Twitter.

EN VIDEO - A l'origine de la réaction de Valérie Trierweiler, des révélations sur la sécurité de François Hollande.

"La sécurité de François Hollande est-elle parfaitement assurée ?"

Montrant une rancœur tenace contre les journalistes qui avaient mal accueilli son livre "Merci pour ce moment", elle s'est étonnée : "Il y a donc des confrères qui ont critiqué #mercipourcemoment et quand @lemondefr révèle "les trois escapades par semaine" de @fhollande ?". L'occasion était trop belle pour Valérie Trierwieler qui avait de quoi faire coup double dans son interminable projet de vengeance : montrer à ces journalistes malveillants qu'eux aussi s'abaissent à la description desdites "escapades" du chef de l'Etat et rappeler pour la nième fois qu'elle fut la victime d'un compagnon-président plutôt volage…

Valérie Trierweiler ne décolère pas

Valérie Trierweiler n'en est évidemment pas à sa première attaque contre le couple et contre les journalistes. Depuis la révélation de la relation du chef de l'Etat avec l'actrice par Closer, les assauts ont même été réguliers. Passée la crise qui s'est emparée du couple et de l'Elysée au début de l'année 2014, est venu le livre de Valérie Trierweiler, "Merci pour ce moment", en septembre dernier. L'ex-Première dame y évoquait sans détour toute l'amertume ressentie contre son ancien compagnon et contre les médias, sa souffrance quand elle était encore une Première dame critiquée, sa jalousie presque maladive contre Julie Gayet, mais aussi contre Ségolène Royal avant elle. Des commentaires débordant sur la politique et sur des confidences peu amènes sur le langage de François Hollande en privé.

Depuis la sortie de l'ouvrage, plusieurs messages postés sur Twitter sont venus rappeler que Valérie Trierweiler entendait jouer les empêcheuses de tourner en rond pour Hollande et ses proches. Comme ce tweet contre le ministre du Budget Michel Sapin récemment, qui avait eu l'audace de critiquer l'ex-Première dame et qui a vu une photo privée de lui postée sur Twitter. Cet "ami de trente ans" de François Hollande, qui compte parmi ses principaux alliés politiques, avait ainsi osé regretter publiquement, à la télévision, que Valérie Trierweiler continue à s'exprimer sur le chef de l'Etat. La réponse fut, comme il se doit, cinglante.

Dans une récente interview au Parisien pour la sortie en format poche de son ouvrage, Valérie Trierweiler jouait cette fois la carte de la résignation, ne manquant pas cependant d'égratigner François Hollande et Ségolène Royal, une autre de ses cibles favorites. L'ex-Première dame affirmait que le "couple", malgré sa séparation en 2007, restait soudé dans une relation ambigüe et avec l'obsession constante de la politique et du pouvoir. "Il n'y avait pas d'autre place pour une autre femme", déclarait-elle malicieusement, comme pour indiquer à Julie Gayet qu'elle serait elle aussi condamnée tôt ou tard à subir le même sort : la trahison et la répudiation.

Quand la justice l'invite à garder ses nerfs

Depuis que Valérie Trierweiler a quitté l'Elysée et tourné la page de sa vie commune avec François Hollande, sa vie publique n'est plus vraiment la même. Régulièrement abordée par des inconnues, qui lui manifestent leur soutien, l'ex-Premièr dame doit aussi composer avec des réactions moins agréables à son égard. L'an dernier, elle avait giflé un homme qui lui avait adressé un commentaire peu flatteur dans un bar, et celui-ci avait porté plainte. Fin mai, le parquet de Paris a classé l'affaire en adressant un rappel à la loi à la journaliste. Et "exigé", par là-même, que l'accusée "s'engage à ne plus commettre d'infraction". La justice a en effet considéré que Valérie Trierweiler avait eu un comportement "fautif", pour lequel la victime entend prochainement demander des dommages et intérêts.