Comment Julie Gayet s'installe petit à petit à l'Elysée
[Mis à jour le 22 juillet 2014 à 11h03] L'affaire Julie Gayet n'est donc pas totalement close. Un journaliste, Yves Azéroual, vient de publier un ouvrage, "Passions d'Etat" (éditions du Moment), où il bat en brèche un certain nombre de "contre-vérités". Non, François Hollande et Julie Gayet ne sont pas séparés. Le président de la République est "toujours avec Julie Gayet", écrit notamment le journaliste qui assure avoir des preuves de ce qu'il avance. "Ils n'ont jamais cessé d'être ensemble", contrairement aux rumeurs qui circulent. Information plus croustillante encore : "Julie Gayet aimerait un statut à part". Si François Hollande est décidé à ne plus avoir de "Première dame à l'Elysée", sa compagne lui aurait demandé d'officialiser leur relation.
Et il est même question d'un mariage dans la presse people ce lundi 21 juillet. Une rumeur qui tient plus cependant de la blague pour l'instant que de l'information. Le Parisien cite par exemple plusieurs députés socialistes qui, dans les couloirs de l'Assemblée, s'amusent d'une prédiction de l'astrologue Elisabeth Tessier. Selon elle, François Hollande pourrait se marier avec Julie Gayet en août, date à laquelle "l'officialisation" est annoncée. La date du 12 août est même citée. Et elle n'est pas choisie par hasard : le 12 août 2014, le chef de l'Etat fêtera en effet ses 60 ans !
Sauf que François Hollande dément... et avec humour. Interrogé par le même Parisien le 22 juillet, le chef de l'Etat a indiqué que le seul événement qui lui était connu le 12 août était son anniversaire et qu'il n'était "pas nécessaire d'apporter des dragées".
Julie Gayet : rien d'une amante qu'on cache
Outre la plaisanterie, les informations que croit pouvoir confirmer la presse people en ce mois de juillet 2014, et notamment VSD, sont celles qui affirment en tout cas que l'actrice serait de plus en plus impatiente vis-à-vis de François Hollande. Echaudée par les bruits et les rumeurs qui entourent la vie sentimentale du chef de l'Etat, notamment par celles qui évoquent des liens retrouvés avec Valérie Trierweiler ou encore avec Ségolène Royal, entrée au gouvernement en avril 2014, Julie Gayet plaiderait pour une officialisation rapide.
Julie Gayet, qui est "plutôt une mère de famille respectable", peu connue pour ses "frasques", a mal vécu sa soudaine médiatisation et son image de "maîtresse" du chef de l'Etat, de celle qui aurait "piqué le compagnon d'une autre". Gênée par la situation, l'actrice aurait "mis le deal entre les mains du président" et souhaiterait désormais "officialiser sa relation, sans avoir de statut de Première dame". C'est même très tôt que le mois d'août aurait été abordé comme une fenêtre de tir" pour l'officialisation tant attendue.
Un pied à l'Elysée, un pied en dehors
Julie Gayet ne serait en revanche pas prête à s'installer à l'Elysée en grandes pompes. Elle tirerait en effet les enseignements des ex Premières dames "qui voulaient tout", dit encore Yves Azéroual : "un pied dans le journalisme un autre dans la politique", pour reprendre le cas de Valérie Trierweiler. Tout en restant chez elle et sans y habiter, Julie Gayet voudrait ainsi se faire une place particulière à l'Elysée. Elle voudrait être "de temps en temps présente lors de voyages officiels".
D'ores et déjà, l'actrice et le chef de l'Etat se réuniraient lors de "diners en famille", "souvent à l'Elysée". L'actrice serait même présente au 55 rue du Faubourg Saint-Honoré "trois fois par semaine" selon des propos rapportés du "personnel de l'Elysée." "Elle ne passe pas par la grille mais elle est présente", assure le journaliste. L'influence politique de Julie Gayet serait certes minime, mais existante écrit Yves Azéroual qui évoque son intervention dans des "nominations".
Julie Gayet : "une oreille à l'Elysée"
L'actrice et productrice tire-t-elle avantage de sa relation avec le président de la République pour faire prospérer son entreprise ? S'il n'y a pas eu de dérapage ou de mélange des genres, le "monde la culture" serait "content d'avoir une oreille à l'Elysée". "Julie Gayet continue de jouer de sa relation avec le président de la République, à l'instar d'une Anne Pingeot, autre femme de l'ombre, surnommée "la vice-ministre de la Culture", qui jouissait, sans en profiter personnellement, de cette position de pouvoir auprès de François Mitterrand" écrit dans son livre Yves Azéroual. Le journaliste rappelle des propos de la jeune femme, tenus lors d'un entretien auprès de la presse : "Quand je le peux, j'utilise mon réseau pour aider les réalisateurs" avait confié celle qui milite aussi au côté de l'ARP (la société civile des Acteurs, Réalisateurs, Producteurs).
Et le réseau professionnel de Julie Gayet est important et influent à Paris. La jeune femme a brillamment réussi à entrecroiser personnalités du cinéma, des affaires et de la politique dans son carnet d'adresses. Et l'actrice sait que sa voix peut compter dans les conciliabules et que sa vision des choses est prise en considération. "Julie Gayet sert la politique. Et la politique peut aussi la servir. A l'Elysée, un conseiller nous assure : 'Julie Gayet a autant d'influence que Denis Podalydès, les directeurs de théâtre Jean-Michel Ribes et Bernard Murat, ou Pierre Lescure. Elle fait partie des personnalités dont l'avis compte'."
Un peu éloignée de son métier d'actrice cependant, Julie Gayet préparerait désormais un disque selon "Passions d'Etat". La comédienne, qui est déjà intervenue dans un certain nombre de disques comme ceux de Marc Lavoine, de Benjamin Biolay ou encore dans un clip du groupe américain Minor Alps, suivrait ainsi les pas d'une autre Première dame : Carla Bruni.
VIDÉO - En 2013, l'actrice se défendait encore de toute liaison avec le président et parlait de "rumeurs" contre lesquelles elles avait porté plainte.