Lors de la campagne présidentielle, Cécilia Sarkozy avait avoué ne pas s'imaginer en "first lady". En juillet 2007, elle joue pourtant un rôle diplomatique de premier plan. Alors que la Première dame cherche encore son style, elle effectue deux visites en Libye, avec le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, et rencontre le colonel Kadhafi, à la tête du pays depuis 1969. Elle y parachève les négociations, entamées depuis plusieurs années par l'Union européenne, pour libérer cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien emprisonnés depuis 1999 et accusés d'avoir inoculé le virus du sida à 400 enfants. A l'issue de son voyage, tous sont libérés et, le 24 juillet, Cécilia Sarkozy atterrit à Sofia, capitale bulgare, avec les six accusés, à bord d'un avion de la présidence de la République française. Son intervention, critiquée par l'opposition, est saluée par l'exécutif et connaît immédiatement un retentissement mondial. La Première dame semble avoir trouvé sa place.
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