Hollande : une femme lui déconseille le mariage avec Valérie Trierweiler

Hollande : une femme lui déconseille le mariage avec Valérie Trierweiler Le déplacement de François Hollande à Dijon, censé redorer sa popularité, semble se solder par un fiasco. Même Valérie Treirweiler aura été visée...

[Mis à jour le 14 mars 2013 à 10h44] Les 12 et 13 mars, François Hollande inaugurait sa nouvelle stratégie de communication : aller "à la rencontre des Français" sur un temps long de deux jours, en région. Une façon de se montrer en homme de terrain, proche des préoccupations des Français, d'expliquer sa politique et de faire quelques jolis clichés d'une population filant le parfait amour avec son président. Idéal pour redresser une cote de popularité au plus bas. Las : le séjour à Dijon de François Hollande s'est transformé en calvaire selon la majorité des "politologues". Une vidéo diffusée par BFM TV illustre bien la difficulté d'un chef d'Etat à se confronter à l'homme (et à la femme) de la rue. Dans les rues dijonnaises, une habitante a interpellé le locataire de l'Elysée sur un ton inhabituel : "Vous mariez pas avec Valérie, voilà. On l'aime pas, on l'aime pas", a lancé cette femme qui semblait avoir déjà une certaine expérience du couple. Le président de la République en est resté coi. Heureusement, Valérie Trierweiler ne faisait pas partie du déplacement...

Dès les premières semaines du quinquennat, le cas de Valérie Trierweiler et l'influence qu'elle aurait sur le chef de l'Etat a fait l'objet de nombreuses interrogations. Décrite comme directive voire "castratrice" dans un certain nombre d'articles de presse, elle soulignerait d'abord le manque de poigne de François Hollande, souvent décrit comme "mou" par ses contempteurs. Valérie Trierweiler aurait été une pièce maîtresse de la campagne présidentielle, dictant ses vues à ses conseillers et allant même jusqu'à en écarter un certain nombre (dont Julien Dray après qu'il ait invité DSK à son anniversaire). Parmi les proches de François Hollande, sa compagne serait connue et crainte pour ses colères froides, des colères qu'ont aussi eu à subir les journaliste quand la Première dame jugeait un article désobligeant ou inconvenant. Récemment, Valérie Trierweiler aurait qualifié Paris Match de "journal de merde", un hebdo pour lequel l'ancienne journaliste écrit encore pourtant...

A tort ou à raison, ces différentes confidences sur le caractère de Valérie Trierweiler, distillées de manière régulières dans les médias, ont fini par lui accoller une image de femme froide, hautaine, colérique. Mais c'est surtout l'épisode du tweet en faveur d'Olivier Falorni, en pleines législatives qui l'a durablement coupée des Français. Olivier Falorni était le candidat dissident de la gauche à La Rochelle, face à une certaine Ségolène Royal, ex-compagne de François Hollande et mère de ses enfants. Royal battue voire humiliée dans son fief, l'affaire a vite été assimilée à une crise de jalousie un peu puérile de la Première dame.

Dijon, piège à...

Mais Valérie Trierweiler n'a pas été le seul sujet difficile de François Hollande à Dijon. La veille, toujours dans les rues de Dijon, François Hollande avait été fraichement accueilli. Plusieurs personnes lui ont affirmé, à voix haute, qu'on le voyait "déjà assez à la télé". Un syndicaliste qui a rappelé sans ménagement le président à ses promesses ("Et vos promesses Monsieur Hollande ?"), s'est fait embarquer manu-militari par les policiers chargés de sa sécurité. Le chef de l'Etat aura aussi été quelque peu désarçonné par un diplômé qui est venu en personne lui tendre un Curriculum Vitae pour un stage à l'Elysée. "Vous faîtes beaucoup pour les non-diplômés, mais si vous pouviez me prendre en stage, cet été, non rémunéré, je suis même capable de prendre", a-t-il lancé, refletant de manière éclatante les difficultés que peuvent avoir les jeunes à entrer dans le monde du travail. Et le jeune homme d'en rajouter au milieu d'une foule stupéfaite : "Vous n'êtes pas que dans la com' mais aussi dans l'action, j'espère !" Ou comment mettre le couteau sous la gorge d'un homme politique qu'on dit déjà fragilisé. François Hollande, surnommé "Pépère" au sein même de l'Elysée, a accepté le CV, avant de la glisser dans sa poche, un peu gêné.

EN VIDEO - Y a-t-il une animosité des Français vis-à-vis de François Hollande ?

"Pas "d'animosité" des Français vis-à-vis de Hollande, pour Sapin"