François Hollande : sa caricature en beauf un peu niais l'agace [VIDEO]

François Hollande : sa caricature en beauf un peu niais l'agace [VIDEO] Alors que François Hollande est de plus en plus considéré par ses adversaires comme un président faible, sans allure, sans initiative, sans cap clair, il manifeste désormais un vrai agacement sur ces critiques qu'il juge infondées.

François Hollande a profité de son long entretien de mi-mandat sur TF1 pour retourner contre ses détracteurs les critiques qui lui sont faites sur la façon dont il incarne la fonction de président. Manifestement agacé des attaque sur son physique et son attitude, il s'est offusqué de la petitesse des arguments avancés parfois : "Ma cravate n'est pas droite ? Mais où on en est là quand on est sur ce jugement de la politique ? On me reproche même de manger des frites. Mais quelle est cette conception ? J'essaie de me tenir". François Hollande a ainsi répondu aux petites phrases de Nicolas Sarkozy révélées cette semaine par deux journalistes du Parisien dans un ouvrage. "Il est mal fagoté, il mange des frites, quand on fait un métier public, il faut faire attention. Le corps du président, ça compte !" aurait confié, moqueur, l'ancien chef de l'Etat au sujet de son successeur. Le président a donc habilement retourné sur TF1 le manque d'élégance qu'on lui reproche, taclant Nicolas Sarkozy sur sa propension à émettre des commentaires déplacés.

"Hollande sur TF1 : mangeur de frites ? "Je refuse la vulgarité""

Le président de la République est aussi apparu irrité lorsque son image d'homme trop normal, détrempé sous la pluie, a été abordée, fuyant parfois avec trop d'insistance le protocole. "Comme si je pouvais arrêter la pluie ! (...) Le temps est devenu plus clément depuis quelques jours, on devrait d'ailleurs m'en faire compliment" s'est-il agacé, démontrant, sans doute sans le vouloir, une certaine lassitude sur le sujet.

"Hollande sur TF1 : "Comme si je pouvais arrêter la pluie !""

Au sujet de la vie privée, sur les reproches formulés par ses adversaires politiques et une partie de la presse qui ciblaient une mauvaise gestion de sa vie sentimentale, il a tenu à rappeler que seule l'action qu'il mène au sommet de l'Etat devait être jugée. Le président a tout de même eu ses mots surprenants au sujet de la parution du livre de Valérie Trierweiler : "Il y a des douleurs, je les pardonne".

"Hollande à propos du livre de Trierweiler : "Il y a des douleurs et je les pardonne""

Bistrot ou grand restaurant? "J'ai fait la tournée de tous les bistrots pour rencontrer les électeurs" a déclaré le chef de l'Etat, ajoutant, "si je puis dire, je ne voudrais pas me faire une réputation...". "Sur le rapport que j'ai avec les Français, je me suis consacré toute ma vie aux Français. [...] J'en ai assez qu'on puisse caricaturer. [...] Il y a une nécessité d'être soi-même, et moi je suis moi-même. Et on peut m'apprécier, pas m'apprécier, on peut critiquer ma politique, mais sur moi-même, je crois qu'on ne peut pas me faire le moindre reproche sur la manière que j'ai d'aimer les Français" :

"Hollande sur TF1 : "Vous croyez que j'aime les grands restaurants ?""