Caroline Collomb, la femme de Gérard Collomb, candidate ?

Caroline Collomb, la femme de Gérard Collomb, candidate ? Caroline Collomb, épouse du maire de Lyon, Gérard Collomb, pourrait se présenter aux élections régionales sur la liste de Jean-Jack Queyranne. Qui est cette femme, réputée discrète ?

A Lyon, on connaît bien Gérard Collomb. Et pour cause : c’est le maire PS de la ville depuis 2001. Bientôt, les électeurs pourraient également faire plus ample connaissance avec sa femme, Caroline. Il se murmure qu’elle nourrit des ambitions aux élections régionales 2015, en décembre prochain. Selon l’hebdomadaire Les Potins d’Angèle et Tribune de Lyon, elle aimerait figurer sur la liste emmenée par le socialiste Jean-Jack Queyranne, actuel président PS du conseil régional de Rhône-Alpes. Un homme avec qui Gérard Collomb entretient des relations glaciales, selon LyonCapitale. Interrogée par Le Progrès sur ses ambitions régionales, Caroline Collomb, qui est déjà secrétaire de la section PS du 5e arrondissement de Lyon, n’a pas démenti l’information. Mais elle a refusé de la confirmer. Sa décision devrait, de toute façon, vite tomber : les adhérents socialistes qui souhaitent se lancer dans la course des régionales ont jusqu’au 26 avril pour se manifester.

Juriste de formation, Caroline Collomb est âgée de 38 ans, et a réussi en novembre dernier le très difficile concours de conseiller de tribunal administratif et de cour administrative. On la dit très discrète. C’est une vraie femme de gauche. Une conviction politique née bien avant de rencontrer son mari Gérard : elle confiant au Point en 2011 avoir sa carte au PS depuis ses 18 ans. Mais avouait aussi ne pas renouveler son adhésion les années où le PS "l’énerve". Citant en exemple DSK et Anne Sinclair, ou encore Carla Bruni et Nicolas Sarkozy, elle disait à l’hebdomadaire que la politique se faisait aussi en couple. Car Caroline Collomb n’est jamais très loin de son mari, de trente ans son aîné. Au point de le conseiller, voire de l’influencer ? "On parle beaucoup, il m’est arrivé de le faire changer d’avis, mais c’est aussi souvent l’inverse", souriait-elle. La politique, elle voit ça comme un "un sacerdoce", qui implique "le sacrifice des vies privées". Va-t-elle sacrifier la sienne sur l’autel des régionales ?