Nicolas Sarkozy : à cause d'un tweet sur Victor Hugo, il devient la risée du Web

Nicolas Sarkozy : à cause d'un tweet sur Victor Hugo, il devient la risée du Web Via un tweet, Nicolas Sarkozy (ou un membre de son équipe) a fait une référence littéraire hasardeuse. Du pain béni pour les internautes qui se sont allègrement moqués du chef de l’UMP.

Avez-vous lu "1793" de Victor Hugo ? Question piège car ce livre n’existe pas. Enfin, sauf pour Nicolas Sarkozy qui, via un tweet, a fait référence à cet ouvrage imaginaire. En meeting lundi soir à Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le chef de l’UMP prononçait un discours dont les meilleurs extraits étaient partagés sur son compte Twitter officiel. Pour parler d’éducation, Nicolas Sarkozy a fait référence à Victor Hugo : "Je relisais ce magnifique livre de Victor Hugo, 1793. L’école fut la 1ere décision dans la République", peut-t-on lire dans ce court message posté sur le réseau social. Une confusion car le roman dont faisait manifestement référence le patron de l’opposition s’intitule en fait "Quatrevingt-treize". Comme le rappelle 20 Minutes, lorsque Nicolas Sarkzoy signe lui-même ses tweets, il les ponctue de ses initiales. Ce qui n’était pas le cas dans ce message… L’erreur pourrait donc avoir été commise par un membre de son équipe. Qu’importe, le "Sarko-bashing", l'art de dénigrer le président de l'UMP, pouvait démarrer.

Sur Twitter, les internautes ont été en effet nombreux à se moquer de l’imprécision de l’ex chef de l'Etat. Le hashtag #TweetCommeSarko, déjà employé pour tourner en dérision Sarkozy, a été relancé pour l’occasion et a rencontré un certain succès. L’UMP semble avoir quelques difficultés avec la littérature française. En 2011, Frédéric Lefebvre, alors secrétaire d’Etat au commerce, avait indiqué que "Zadig et Voltaire" était le roman qui l’avait le plus marqué, associant ainsi la fameuse marque de vêtement à l’œuvre de Voltaire "Zadig ou la Destinée". Nicolas Sarkozy, lui-même, avait fait part, en 2006, d’un certain mépris à l’égard de la "Princesse de Clèves". Il avait jugé, un brin moqueur, que ce roman de Marie-Madeleine de La Fayette, au programme de certains concours administratifs, ne pouvait pas intéresser "une guichetière".