Les sondages de septembre 2016

28 septembre 2016 : Juppé maintient l'écart avec Sarkozy (Ifop)

Selon un sondage Ifop-Fiducial pour iTélé, Paris Match et Sud Radio, la primaire de la droite devrait offrir la victoire à Alain Juppé avec 35% des intentions de vote au premier tour et 57% au second. Le maire de Bordeaux maintient son avance, voire progresse au second tour, alors qu'on annonçait une dynamique pour son principal rival Nicolas Sarkozy. Ce dernier est crédité de 31% des suffrages au premier tour (-2 points) et 43% au second (-3). Bruno Le Maire (13%) et François Fillon (12%) seraient distancés dès le premier tour de scrutin. Selon l'Ifop, la lutte contre le chômage et la relance de l’activité économique en France reste la principale priorité des Français pour cette élection présidentielle (64% de citations) devant la lutte contre le terrorisme (63%). Lire sur le site de l'Ifop

28 septembre 2016 : c'est serré entre Hollande et Montebourg (Elabe)

Selon un sondage Elabe pour BFMTV, François Hollande et Arnaud Montebourg sont engagés dans un duel serré pour la primaire de la gauche qui aura lieu début 2017. 30% des sympathisants de la gauche souhaiteraient voir l'actuel président désigné candidat du PS et de ses alliés à l’élection présidentielle, juste devant son ancien ministre du Redressement productif, à 28%. Si François Hollande jetait l'éponge et si Manuel Valls était candidat à sa place, l’actuel Premier ministre s’imposerait assez largement (31%) devant Arnaud Montebourg (24%). En troisième position, Benoît Hamon obtiendrait de 15% à 16% des préférences exprimées selon l’hypothèse. Lire sur le site d'Elabe

27 septembre 2016 : Sarkozy n'y arrive pas (Kantar Sofres-One Point)

Selon un sondage Kantar Sofres-One Point pour LCI, Le Figaro et RTL, Alain Juppé est désormais crédité de 39% des voix aux premier tour de la primaire de la droite, contre 33% pour Nicolas Sarkozy. L'ancien chef de l'Etat semble en légère perte de vitesse alors que le maire de Bordeaux semble reprendre une certaine dynamique. Bruno Le Maire serait le troisième homme de cette primaire avec 13% des suffrages, loin devant François Fillon (8%) et NKM (4%). L'écart d'Alain Juppé va de 4 à 8 points devant Nicolas Sarkozy selon le scénario envisagé. Au second tour, le maire de Bordeaux est crédité de 59% des voix contre 41% pour Nicolas Sarkozy. Lire sur le site de Kantar TNS

26 septembre 2016 : l'écart entre Juppé et Sarkozy se resserre (Ipsos)

Selon un sondage Ipsos-Sopra Steria pour le Cevipof et le Monde, Nicolas Sarkozy se rapproche d'Alain Juppé dans ce qui s'annonce comme le duel de la primaire à droite. Les deux favoris ne seraient séparés que de quatre points, avec respectivement 37% et 33% des voix au premier tour. Bruno Le Maire (13%), François Fillon (10%), NKM (4%), Jean-François Copé (1,5%), Hervé Mariton (1%) et Jean-Frédéric Poisson (0,5%) semblent tous hors-jeu à ce stade selon l'étude. Ipsos rappelle que l'écart entre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy était de 16 points en mars et a fondu comme neige au soleil depuis. Mais au second tour, le maire de Bordeaux est crédité de 56% des suffrages contre 44% pour Nicolas Sarkozy. Lire sur le site d'Ipsos

24 septembre 2016 : Bayrou ne ferait pas un "bon président" (Odoxa)
Selon un sondage Odoxa pour Le Parisien-Aujourd'hui, François Bayrou n'est pas en position de remporter la prochaine élection présidentielle, malgré une image globalement positive chez les Français. Sa popularité globale (45%) n'est pas suffisante pour la conquête de l'Elysée, 70% des sondés considérant que le leader centriste ne ferait pas "un bon président". Ils sont ainsi 63% à être en accord avec sa volonté de se désister si Alain Juppé remportait la primaire de droite. Principal handicap de Bayrou : il est jugé "peu charismatique", "isolé" et "flou". Lire sur le site d'Odoxa

23 septembre 2016 : Marine Le Pen écrase tout (Elabe)

Selon un sondage Elabe pour Les Echos et Radio Classique, Marine Le Pen serait assurée de figurer au second tour de l'élection présidentielle avec des scores très flatteurs dans la majorité des scénarios. La candidate du Front national, qui vient de lancer sa campagne à Fréjus, obtiendrait entre 27% et 28% des suffrages face à Alain Juppé et entre 25% et 27% si Nicolas Sarkozy à qui elle peut prendre entre 15 et 25% des électeurs de 2012. Alain Juppé est le seul candidat LR à devancer Marine Le Pen dans plusieurs cas de figure, notamment si François Hollande était candidat du PS. A gauche justement, Emmanuel Macron devancerait François Hollande et n'importe quel autre candidat du PS s'il jouait les candidats dissidents. Jean-Luc Mélenchon, quand à lui, progresse sensiblement. Lire sur le site d'Elabe

Jeudi 22 septembre 2016 : Hollande favori des sympathisants de gauche (Harris)

Selon un sondage Harris Interactive pour France Télévisions François Hollande resterait le favori de la primaire à gauche, soutenu par 24% des sympathisants de gauche. Près d'un quart des électeurs de gauche donc, qui aimeraient voir le président sortant comme candidat de leur sensibilité en 2017. Le chef de l'Etat devance Arnaud Montebourg (20%) sur cette question, qui ne correspond pas à des intentions de vote à la primaire. Si Emmanuel Macron fait partie de l'échantillon, alors il ne recueille que 18% des souhaits de candidature lui aussi, derrière François Hollande à 20%. Si le candidat légitimiste était Manuel Valls, il devancerait Arnaud Montebourg et Benoît Hamon avec 22% des souhaits contre 18% et 12 %. Lire sur le site d'Harris

17 septembre 2016 : Macron favori des Français, mais... (Odoxa)
Selon un sondage Odoxa pour France 2, les Français attendent avant tout un  président "honnête et sincère" (71%) et "ayant des idées nouvelles" (43%). Deux qualités qui arrivent devant l'autorité (29%), le profil "rassembleur" (21%) et la bonne connaissance des "rouages de l'Etat "(21%). Et la personnalité rassemblant ces qualités semble être Emmanuel Macron d'après les sondés. Ils sont 28% à juger l'ancien ministre de l'Economie comme le "meilleur candidat pour la gauche" à la présidentielle. Il devance Jean-Luc Mélenchon (18%), Manuel Valls (17%), Arnaud Montebourg (13%), Christiane Taubira (9%) et François Hollande, loin derrière avec 8% de citations. Lire sur le site d'Odoxa

15 septembre 2016 : Alain Juppé, seul rempart contre Marine Le Pen ?

Au second tour de la présidentielle, l'écart serait serré entre le candidat de la droite et Marine Le Pen si Nicolas Sarkozy était désigné à l'issue de la primaire LR. En effet, l'ancien président recueillerait 56% des voix contre 44% pour la candidate FN, selon un sondage BVA-Salesforce pour la presse régionale et Orange. La situation serait bien plus claire si le scrutin opposait Alain Juppé à Marine Le Pen : les scores seraient alors de 66% pour le maire de Bordeaux et 34% pour la frontiste. Au premier tour, plusieurs scénarios ont été testés. Dans le cas où Alain Juppé représenterait la droite et François Hollande la gauche, le résultat serait : 36% pour Alain Juppé, 30% pour Marine Le Pen, 12% pour Jean-Luc Mélenchon et seulement 11% pour François Hollande (seule configuration où Marine Le Pen ne serait pas en tête). Si Emmanuel Macron s'invitait dans la partie, le chef de l'Etat n'en serait que plus en difficulté : 28% pour Marine Le Pen, 26% pour Alain Juppé, 16,5% pour Emmanuel Macron et 9% pour François Hollande. Dans le cas où Nicolas Sarkozy remporterait la primaire et que François Bayrou décidait alors de se présenter, les intentions de vote seraient : 29,5% pour Marine Le Pen, 22% pour Nicolas Sarkozy, 13% pour François Hollande et 13% pour François Bayrou. Dans cette configuration, si Emmanuel Macron ajoutait son nom à la liste des candidats, il pourrait faire un score deux plus important que le chef de l'Etat : 25,5% pour Marine Le Pen, 19% pour Nicolas Sarkozy, 18,5% pour Emmanuel Macron et 9% pour François Hollande. Lire sur le site de BVA.

15 septembre 2016 : Alain Juppé et Nicolas Sarkozy à égalité

Le résultat de la primaire pourrait bien être plus serré que ce que l'on croyait... Alain Juppé et Nicolas Sarkozy sont tous les deux crédités de 37% des voix au premier tour par Harris Interactive qui a réalisé un sondage pour France Télévisions. Suivent François Fillon à 10%, Bruno Le Maire à 9%, Nathalie Kosciusko-Morizet à 3%, Jean-François Copé à 2%, Hervé Mariton à 1% et Jean-Frédéric Poisson à 1%. Au second tour, rien n'est vraiment tranché. Harris place le maire de Bordeaux à 52% et l'ancien président à 48%. Mais la marge d'erreur est d'un peu plus de quatre points... Lire sur le site d'Harris.

14 septembre 2016 : Les Français préfèrent qu'Alain Juppé représente la droite à la présidentielle

D'après un sondage Elabe pour BFMTV, 39% des Français voudraient qu'Alain Juppé soit désigné comme le candidat de la droite à l'élection présidentielle. Nicolas Sarkozy ne séduit que 19% de l'échantillon (votants comme non votants à la primaire),Bruno Le Maire 11%, François Fillon 9%, Nathalie Kosciusko-Morizet 9%, Jean-François Copé 3%, Jean-Frédéric Poisson 2% et Hervé Mariton 1% - 7% sont sans opinion. Lorsqu'il s'agit plus particulièrement des sympathisants de la droite et du centre, l'écart se resserre entre Nicolas Sarkozy (32%) et Alain Juppé (41%). Lire sur le site d'Elabe.

12 septembre 2016 : Hollande dans une très mauvaise position

Les sondages se suivent et la situation ne s'arrange pas pour François Hollande... D'après l'étude menée par l'Ifop-Fiducial pour Sud Radio et Lyon Capitale, le chef de l'Etat ne parviendrait pas à se qualifier pour le second tour. Quelque que soit le scénario, il serait devancé par le candidat des Républicains et Marine Le Pen. Jean-Luc Mélenchon deviendrait même une menace pour François Hollande (qui ne dépasserait pas les 15,5 %) : le député européen serait 0,5 à 1 point seulement derrière lui. Autre enseignement à tirer de ce sondage : Emmanuel Macron réaliserait une percée et parviendrait à recueillir 14 à 16 % des suffrages, selon les scénarios. Un score qui reste toutefois insuffisant pour amener la gauche au second tour. Lire sur le site de l'Ifop.

6 septembre 2016 : Le Pen qualifiée à coup sûr, Hollande éliminé au premier tour

Terrible désaveu pour François Hollande : l'enquête TNS Sofrès OnePoint pour LCI et Le Figaro fait apparaître la situation critique dans laquelle est désormais placée le chef de l'Etat. Quels que soient les scénarios testés par les sondeurs - présence ou non d'Emmanuel Macron, de François Bayrou, victoire à la primaire de la droite d'Alain Juppé ou de Nicolas Sarkozy - François Hollande ne parviendrait pas à se qualifier pour le second tour de l'élection présidentielle. S'il est confronté à Marine Le Pen, Alain Juppé, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon, François Hollande serait même cinquième du suffrage, avec respectivement 28,5%, 25%, 15%, 11,5% et 11% des votes. Dans le cas où le chef de l'Etat n'est pas candidat, aucune autre personnalité de la gauche n'apparaît en mesure de se qualifier pour le second tour. Pour que la gauche passe le premier tour, le scénario le plus probable serait un désistement d'Arnaud Montebourg pour Emmanuel Macron avant l'élection... Marine Le Pen, elle, est systématiquement au second tour, dans tous les cas de figure testés. Lire sur le Figaro 

4 septembre 2016 : Macron déjà bien placé

Le sondage Odoxa publié dans Le Parisien montre qu'il existe bien un phénomène d'opinion concernant Emmanuel Macron. A la question "Parmi les candidats suivants, lequel souhaiteriez-vous voir représenter la gauche à la présidentielle 2017 ?", les sondés répondent à 29 % Emmanuel Macron. Ils ne sont que 15 % à répondre Manuel Valls, 12 % à choisir Jean-Luc Mélenchon, 11 % à désigner Montebourg, 9 % à opter pour Martine Aubry, 6 % à choisir François Hollande. Le sondage Odoxa interroge un panel représentatif de l'électorat français - de toute obédience) et révèle que le souhait d'une candidature Macron est plus élevé chez les sympathisants de droite (58%) que chez les sympathisants de gauche (38%). Lire sur le site d'Odoxa

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