Arnaud Montebourg - Aurélie Filippetti : 6 étapes importantes dans leur histoire d'amour
[Mis à jour le 22 janvier 2017 à 19h10] Aurélie Filippetti pourrait-elle bientôt devenir la femme du président de la République ? La question se pose... L'ancienne ministre de la Culture est en effet en couple depuis 2014 avec Arnaud Montebourg, candidat à la primaire de la gauche. Mais ce n'est pas avec plaisir qu'elle endosserait ce rôle... "Je n'ai pas du tout le fantasme de la Première dame", affirmait-elle sur le plateau de .pol, la webémission de Linternaute.com et ses partenaires en décembre dernier. Il est donc peu probable qu'Aurélie Filippetti emménage réellement avec Arnaud Montebourg à l'Elysée si celui-ci remportait la primaire de la gauche puis l'élection présidentielle. Leur union n’est toutefois pas totalement étrangère à leur parcours et à leur ligne politique. La preuve en six étapes.
1- La rencontre au PS et au gouvernement. Arnaud Montebourg est entré au PS en 1985 et n’a cessé depuis d’y jouer les empêcheurs de tourner en rond. Aurélie Filippetti, elle, n’y est arrivée qu’en 2006, pour rejoindre l’équipe de campagne de Ségolène Royal, après un passage par les Verts et… la littérature. Les deux amoureux, qui se sont aussi croisés à l’Assemblée en tant respectivement que député de Saône-et-Loire et de Moselle, se fréquentent donc "professionnellement" depuis longtemps. Ils ont même partagé quelques convictions, comme la nécessité de passer à la VIe République. Mais leur coup de foudre n’est arrivé que sur le tard.
2- La démission conjointe et l’officialisation. Après deux années au gouvernement depuis la victoire de 2012, Arnaud Montebourg et Aurélie Filippetti claquent de concert la porte de l’équipe Valls au mois d’août 2014. Ils le font avec fracas et en duo (ou plutôt en trio avec Benoît Hamon). Le ministre du Redressement productif, puis de l’Economie et la ministre de la Culture réclamaient, après deux échecs électoraux (municipales et européennes), un tournant de la politique économique vers moins de rigueur et plus de relance. Aurélie Filippetti assure pourtant dans les médias que son départ n’est pas lié à celui de son confrère d'alors.
EN VIDEO - Aurélie Filippetti et Arnaud Montebourg, encore ministres, en juin 2014
Mais l’épilogue de cette étape de leur vie politique intervient, pour l'un comme pour l'autre, en même temps que la fin d'une séquence amoureuse : lui serait séparé d’Elsa Zylberstein, avec laquelle il formait un couple depuis sa rupture avec Audrey Pulvar. Elle viendrait de rompre avec le patron Frédéric de Saint-Sernin. Alors, pendant l’été 2014, ils se sont rapprochés, dans les Alpilles, à la fête de la rose de Frangy, lors de séjour chez des amis… Le tout se termine avec des clichés publiés par Paris Match en septembre. Le couple est photographié se baladant dans les rues de Washington, incognito, comme deux touristes amoureux.
3- Les frondeurs "Bonnie and Clyde". Face au scoop, une première plainte est envisagée, mais finalement, c’est l’officialisation qui arrive. Le festival du film italien en Moselle, en octobre de la même année, un gala de boxe quelques semaines plus tard, ou encore ce fait divers rapporté en fin d’année, lors duquel Arnaud Montebourg reçoit par accident un grand miroir sur la tête, alors qu’il se trouve dans un restaurant de New York avec sa belle, sont l’occasion pour Montebourg et Filippetti de se montrer ensemble.
Et l’union redevient politique. Aurélie Filippetti s’exprime pour la première fois de manière peu flatteuse sur son expérience au gouvernement. Budget de la Culture, rigueur, Florange, croissance, emploi… D’interviews en entretiens plus informels, elle se montre de plus en plus critique envers la politique de Manuel Valls et même vis-à-vis de la façon de gouverner de François Hollande. Arnaud Montebourg, lui, est étonnement plus discret, mais ne peut s’empêcher quelques coups d’éclat, comme cette tribune signée avec Matthieu Pigasse et annonçant un "désastre". Les deux amants-flingueurs seront bientôt surnommés les "Bonnie and Clyde" du PS par la presse, mais aussi dans la classe politique.
4- Montebourg chez Habitat, Filippetti à l’Assemblée. La nouvelle vie du couple n’a pourtant plus rien d’une "vie commune", politiquement parlant. Arnaud Montebourg a d'ailleurs fait grand bruit en se retirant de la politique, en suivant des cours dans une grande école de management, puis en rejoignant la société Habitat, bien connue pour son commerce de meubles. Il a aussi lancé un label avec l’UDI Yves Jégo, "Vive la France" et annoncé des "Assises du produire en France", une première qui a eu lieu à Reims en septembre 2015.
Aurélie Filippetti, elle, est redevenue députée de Moselle et fut candidate aux municipales de mars 2014. Classée parmi les frondeuses, elle refuse de voter le budget 2015. La politique, encore et toujours.
5- Le bébé. Plus de cachotteries donc. Fin 2015, Aurélie Filippetti et Arnaud Montebourg ne se cachent plus. Mais pas question pour autant d’ajouter des confidences people à leurs discours. Interrogé en 2015 par L’Opinion sur son couple, Arnaud Montebourg refuse de répondre à ce qu’il qualifie de "question à la con". Aurélie Filippetti reste tout aussi discrète. La presse people et les paparazzis décident donc de faire le travail. Alors qu'Ici Paris, Voici, et enfin Closer annoncent une grossesse d’Aurélie Filippetti, Paris Match confirme finalement l'information, photo a l’appui, provoquant l’ire des intéressés. L'ancienne ministre de la Culture porte plainte, jugeant la "violation du respect de sa vie privée et familiale" "inadmissible".
Plus que le fruit de leur amour, Jeanne devient en avril 2016 la preuve de leur attachement à la République puisqu'elle est baptisée en mairie lors d'une cérémonie où sont réunis les intimes du couple. Une fois encore, l'événement est rapporté par Paris Match, photos à l'appui, ce qui vaut à l'hebdomadaire de s'attirer à nouveau les foudres du couple.
6- Candidature à la primaire de la gauche et campagne. Arnaud Montebourg déclare fin août sa participation à l'élection présidentielle. Le 2 octobre dernier, l'ex-ministre de l'Économie annonce officiellement sa candidature à la primaire de la gauche au 20 Heures de TF1. Aurélie Filippetti suit depuis, quant à elle, de très près la campagne. Campagne à laquelle elle n'a d'ailleurs pas hésité à apporter sa contribution : "On est une équipe de 25 députés autour d'Arnaud Montebourg et j'en fais partie. Je travaille sur les questions politiques, sur l'éducation et la culture", expliquait-elle le 8 décembre dernier au Huffington Post.