Budget 2016 : "Si rien ne bouge, il nous sera difficile de le voter", affirme Baumel

Budget 2016 : "Si rien ne bouge, il nous sera difficile de le voter", affirme Baumel Invité ce mardi matin de #DirectPolitique (Linternaute.com, 20 Minutes, Ouest-France), Laurent Baumel, député PS dit "frondeur", a pris position sur le projet de loi de finances 2016, n'excluant pas un nouveau "clash".

"Laurent Baumel : "Si rien ne bouge, il nous sera difficile de voter ce budget""

"On est en deçà de ce qu'il aurait fallu faire." Voilà comment Laurent Baumel juge la première mouture du Budget 2016, qui vient d'être présentée par Michel Sapin et qui fixe les grandes orientations de cette fin de quinquennat. Membre de la commission des finances de l'Assemblée, Laurent Baumel faisait partie des "frondeurs" qui s'étaient abstenus lors du vote du budget l'année passée. Un scénario qui pourrait bien se reproduire, comme il l'a indiqué dans l'émission #DirectPolitique : "Si rien ne devait bouger, il nous sera difficile de voter en faveur de ce budget", affirme le député d'Indre-et-Loire après avoir indiqué qu'il attendait évidemment de voir le texte dans sa version finale et amendée.

Parmi les priorités que défendront les frondeurs à l'Assemblée : "Mettre 8 milliards d'euros en direction des ménages modeste, avec une CSG progressive". Un amendement en ce sens sera déposé à l'Assemblée lors du débat confirme l'élu socialiste. Toujours attaché  une réforme fiscale en profondeur et à une réorientation des baisses de charges vers les ménages et la consommation plutôt que vers les entreprises, Laurent Baumel affirme au passage que c'est au Parti socialistes dans son ensemble d'infléchir la ligne aujourd'hui. "Les propositions que le PS a adoptées (lors du congrès de Poitiers – ndlr), nous allons les introduire dans le débat".

Et en cas de fin de non-recevoir du gouvernement, Laurent Baumel n'exclue pas un nouveau clash, semblable à celui de l'année dernière, quand une quarantaine de députés PS s'étaient abstenus sur le vote du Budget 2015 : "Si le fait que des députés de la majorité ne sont pas d'accord est considéré comme une crise institutionnelle, alors oui on aura une crise".

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