Air France : sur CNN, Emmanuel Macron s'en prend aux "stupides" agresseurs qui ont arraché la chemise du DRH

Air France : sur CNN, Emmanuel Macron s'en prend aux "stupides" agresseurs qui ont arraché la chemise du DRH Le ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, était interrogé par la chaîne américaine CNN. Il s'en prend aux agresseurs du DRH d'Air France, les traitant de "personnes stupides".

[Mis à jour le 8 octobre à 23h28]. Emmanuel Macron s'est lâché sur les agresseurs du DRH d'Air France. "Ce sont des personnes stupides qui seront condamnées". Le ministre de l'Economie n'a pas mâché ses mots au sujet des individus qui ont arraché la chemise du DRH d'Air France. Il s'est confié, en anglais, à la chaîne de télévision américaine CNN. "On parle de quelques personnes isolées, extrêmement violentes, qui ont décidé de faire ça après l'annonce d'un important plan de restructuration. Le gouvernement a soutenu la direction, et tous les syndicats, au fond, ont condamné ces actes. Donc je souhaite être clair: il ne s'agit pas de la France, il s'agit de personnes stupides, et qui seront condamnées pour cela", a ajouté le ministre, qui s'exprimait en anglais.

Le ministre de l'Économie avait déjà réagi, à chaud, sur Twitter, après l'agression du DRH d'Air France.

L'image de Xavier Broseta, chemise arrachée, en train de fuir après une réunion plus qu'houleuse, a suscité de nombreuses réactions dans la classe politique. Le Premier ministre Manuel Valls s'est dit "scandalisé par les violences inacceptables auxquelles se sont livrés des manifestants en marge du CCE d'Air France". La droite aussi s'est élevée contre ces violences. La chef de file de la droite et du centre pour les régionales en Île-de-France a déclaré sur i-Télé qu'"aucun conflit social ne peut justifier de telles violences. C'est une question d'autorité de la loi". Quelques voix politiques dissonantes n'ont pas pris le parti du DRH, dont celle d'Olivier Besancenot, ancien candidat du NPA pour la présidentielle, qui a estimé que "ce serait plutôt aux salariés de porter plainte pour violences aggravées".