Emmanuelle Cosse clarifie la position d'EELV pour le second tour des régionales

Emmanuelle Cosse clarifie la position d'EELV pour le second tour des régionales Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'EELV et tête de liste pour les régionales en Île-de-France, était l'invitée de #DirectPolitique ce mardi matin. Elle a assuré n'avoir "jamais fait poindre le moindre doute" sur l'union de la gauche et des écologistes au second tour des régionales.

[Mis à jour le 20 octobre 2015 à 12h27] Le referendum de Jean-Christophe Cambadélis organisé le week-end dernier ne changera rien à la ligne d'Europe Ecologie-Les Verts pour les élections régionales de décembre. Le parti écologiste mènera campagne sans le PS partout mais avec le Front de Gauche dans quelques régions. Et au second tour ? EELV se rapprochera bien des listes socialistes. "Je n'ai jamais fait poindre le moindre doute sur le sujet", répond ainsi Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'EELV, sur le plateau de #DirectPolitique (Linternaute.com, Ouest-France, 20Minutes). "J'ai toujours dit, aux municipales, aux départementales et aux régionales qu'il y aurait un travail de dynamique au second tour", ajoute-t-elle. "Nous avons toujours dit que nous étions partants pour cela".

Emmanuelle Cosse est ainsi agacée "des procès en déloyauté". "Les écologistes ont signé un accord programmatique de législature que nous avons respecté. Jusqu'à preuve du contraire, ce n'est pas nous qui avons décidé de changer la donne économique", affirme-t-elle, renvoyant la gauche à ses contradictions. "Au soir des régionales, je discuterai avec Jean-Christophe Cambadélis comme avec Pierre Laurent pour voir si nous avons un programme commun. Il faut avant tout discuter d'un projet de second tour", finit-elle par dire. 

VIDEO - Emmanuelle Cosse : "J'ai toujours dit qu'il y aurait un travail de dynamique au second tour"

"Emmanuelle Cosse sur les régionales 2015"

Emmanuelle Cosse a aussi assuré mardi de la bonne santé d'EELV malgré la crise auquel il doit faire face. "Notre parti a été secoué par des départs médiatiquement orchestrés et pas toujours compris politiquement", reconnaît-elle. "J'ai plus l'impression que ce sont des ambitions personnelles que des choix politiques qui ont amené ces départs". Mais EELV souffre-t-il financièrement ? "Il y a 30 personnes qui sont parties, huit parlementaires dont certains ne payaient plus leurs cotisations depuis un moment", précise-t-elle. Mais, "nous n'avons eu aucun problème pour avoir des prêts bancaires pour nos campagnes, ce qui n'est pas le cas de la droite". "Le parti va bien et s'il n'allait pas bien, il n'y aurait pas douze liste" aux régionales, insiste-t-elle.

VIDEO - Emmanuelle Cosse : "Le parti va bien"

"Emmanuelle Cosse assure que son parti va bien"

REPLAY - L'intégralité de l'émission  #DirectPolitique avec Emmanuelle Cosse :

"L'intégrale de l'émission #DirectPolitique avec Emmanuelle Cosse"

#Emmanuelle Cosse dans #DirectPolitique

Emmanuelle Cosse doit se battre sur deux fronts. Secrétaire nationale du parti, elle doit faire face aux défections au sein d'Europe Ecologie-Les Verts. Jean-Vincent Placé, François de Rugy puis Barbara Pompili, entre autres, ont décidé de claquer la porte du parti suite aux alliances avec le Front de Gauche dans certaines régions en vue des élections régionales de décembre. Les deux premiers ont même créé un nouvel ensemble, l'UDE, l'Union des démocrates et écologistes. Mais tête de liste, Emmanuelle Cosse doit aussi se battre sur le terrain, tout au long de sa campagne pour les élections régionales en Ile-de-France.

Elle devra convaincre face à Valérie Pécresse et ses alliés centristes et face à Claude Bartolone, avant, sans doute, un ralliement au soir du premier tour. Mais que propose Emmanuelle Cosse sur les compétences de la région que sont notamment les transports, la qualité de l'air ou l'aménagement numérique ? Elle aura l'occasion de revenir sur ses deux fronts durant 30 minutes lors de l'émission #DirectPolitique (Linternaute.com, Ouest-France, 20 Minutes), le mardi 20 octobre à 8h30. Elle répondra aux questions des journalistes des rédactions, mais aussi à celle des internautes.