François Sarkozy : après des propos "délicats", le frère de Nicolas Sarkozy s'est-il fait taper sur les doigts ?

François Sarkozy : après des propos "délicats", le frère de Nicolas Sarkozy s'est-il fait taper sur les doigts ? Le petit frère de Nicolas Sarkozy a fait l'objet d'un portrait étonnant dans Le Figaro, dans lequel on découvre qu'il apprécie beaucoup Bruno Le Maire. François Sarkozy a dû revenir publiquement sur cette proximité.

Le retour de Nicolas Sarkozy à la tête du principal parti d'opposition n'a pas été aussi enthousiasmant qu'il aurait souhaité. Les sondages démontrent toujours qu'il peinera à être désigné candidat à la primaire. Les bisbilles et les divisions n'ont pas été apaisées, le nombre de militants a même légèrement baissé depuis qu'il est président de sa formation politique. Heureusement, l'ancien chef de l'Etat peut compter sur ses plus proches fidèles, le soutien de son clan et de son entourage. En revanche, s'il veut compter sur l'appui de sa propre famille, il va falloir redoubler d'efforts : son propre frère, François Sarkozy, n'est pas vraiment très tendre à son endroit.

Dans un portrait que lui a consacré Le Figaro le 12 novembre, il tient en effet quelques propos étonnants. D'abord sur le caractère de l'ancien chef de l'Etat : "Le besoin de reconnaissance de mon frère est profondément touchant" s'amuse-t-il, affirmant cependant, pour écarter toute polémique, que la politique ne l'intéresse pas. Sauf qu'il admet qu'il aime beaucoup Bruno Le Maire, que celui-ci "a le bon niveau". Le Figaro assure qu'il a même pensé à soutenir le rival de son frère financièrement pour la campagne de la primaire de 2016, avant qu'un ami parvienne à l'en dissuader, pour éviter "un drame".

L'ancien président n'a sans doute pas apprécié que Le Figaro étale ainsi les préférences de son frère François pour un autre que lui. En a-t-il fait part à l'intéressé ? A-t-il tapé du poing sur la table ? Toujours est-il que le petit frère, qui goûte peu aux médias, s'est rendu sur le plateau du Grand Journal de Canal+ pour revenir sur les propos rapportés par le quotidien, qui selon lui, "est allé un petit peu loin. J'ai dit que c'était un homme libre et curieux. Et que j'étais assez curieux en voyant l'évolution de Bruno Le Maire". Non, ajoute-t-il, il n'a pas eu envie de participer à son financement, mais seulement à "une réunion". Ouf. Mais pas un mot sur "le besoin de reconnaissance de Bruno Le Maire", peut-être moins "touchant" que celui de son frère.