Dominique Strauss-Kahn et la Mnef

Dominique Strauss-Kahn © Commission européenne

1999. Dominique Strauss-Kahn est depuis deux ans, au ministère de l'Economie, l'une des "stars" de l'équipe Jospin au pouvoir. Epoux de la journaliste Anne Sinclair, il attire vers lui les médias. L'homme, qui a déjà officié sous Cresson et Bérégovoy par le passé, bénéficie en outre du retour de la croissance et d'une baisse du chômage. Et il n'en faut pas plus pour en faire l'un des piliers du PS au pouvoir. Très vite, son nom est cité dans diverses affaires, de la Générale des Eaux à l'affaire Elf en passant par l'affaire de la cassette Méry.


Un non lieu en 2001

Mais c'est l'affaire de la Mutuelle nationale des étudiants de France qui le poussera finalement à la démission. On le soupçonne alors d'avoir, entre 1993 et 1995, bénéficié d'une mission fictive de "consultant" à la Mnef et d'avoir produit de faux documents antidatés pour justifier son poste et sa rémunération. Les médias font leurs choux gras de cette affaire qui ébranle Bercy. Pour se défendre et "protéger le gouvernement", DSK décide de quitter ses fonctions le 2 novembre 1999. Mis en examen, il semble d'abord en difficulté. Mais un non-lieu sera finalement prononcé dans cette affaire en 2001, lui permettant de se remettre en selle.

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