1998 : Les emplois fictifs

Alain Juppé sera condamné en 2004 dans un des volets de l'affaire. © NIKO CHESNOT / SIPA

L'affaire : "Emplois fictifs de la mairie de Paris", "emplois fictifs du RPR", "faux chargés de mission"... Depuis la fin des années 1990, et notamment la plainte d'un contribuable en 1998, une série de procédures sous différentes dénominations est lancée pour un seul et même soupçon : l'emploi par la ville de Paris, entre 1977 et 1995, de plusieurs dizaines de personnes travaillant en réalité pour le RPR, pour Jacques Chirac lui-même ou pour des proches. Payés par la municipalité, ces "salariés" n'auraient en tout cas jamais effectué aucune mission pour la ville. Au fil des décisions de justice, des recours et des condamnations (cf. ci-dessous), ce ne sont plus aujourd'hui que 21 emplois qui étaient reprochés à Jacques Chirac, jugé à partir du 7 mars 2011. Après que Chirac et l'UMP se sont engagés à "rembourser" 2,2 millions d'euros à la ville, la mairie de Paris s'est retirée des parties civiles.

Le verdict : En 2004, Alain Juppé, premier adjoint de Paris a l'époque des faits, a été condamné par la justice dans l'affaire dite "des emplois fictifs du RPR". C'est dans le second volet, celui des "emplois fictifs de la mairie de Paris", que Jacques Chirac a été condamné, le 15 décembre 2011, à deux ans de prison avec sursis.

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