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RECETTES. D'ordinaire, les micro-partis restent des petites structures voués à une personnalité politique ou chargées, dans l'ombre, du financement d'un plus gros parti. En 2010, "Changer, c'est possible" a pourtant émergé parmi les 20 partis les plus riches. Et pour cause : il s'agit du micro-parti de Valérie Pécresse, tête de liste de l'UMP aux régionales en Ile-de-France. La structure a engrangé 528 060 euros de recettes, dont 494 490 euros de dons pour la campagne ainsi que 33 480 euros reçus d'autres formations politiques (l'UMP ?). 31 042 euros d'excédent DÉPENSES. Le parti de Valérie Pécresse a connu une lourde défaite électorale aux régionales de 2010, mais ses comptes sont restés dans le vert, avec 31 042 euros d'excédent à la fin de l'exercice. 170 000 euros avaient été versés "aux mandataires (circonscription de plus de 9000 habitants)", dans le cadre de la campagne. 169 619 euros avaient quant à eux été inscrits en "prise en charge directe de dépenses électorales". Les "autres charges d'exploitation" représentaient 122 362 euros et la communication 20 605 euros.
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