2 avril 2009 : le G20 de Londres

Photo officielle du G20 de Londres début avril. © Caumunautés européennes, 2009

Coup d'éclat. Il avait menacé au préalable de "claquer la porte" en cas de "consensus mou". Nicolas Sarkozy, présenté comme l'un des instigateurs du G20 de Londres, voulait des résultats, notamment sur la lutte contre les paradis fiscaux. Le 2 avril 2009, au soir du sommet, il s'est félicité d'avancées "au-delà de ce que nous pouvions imaginer". Le chef de l'Etat a annoncé avoir obtenu "un renforcement de la réglementation des activités financières", estimant que "le temps du secret bancaire [était] révolu". Le G20 a en effet entériné la création d'une liste "noire" des pays non coopératifs sur le secret bancaire, la création d'une instance de surveillance des fonds spéculatifs, mais aussi le triplement des ressources du FMI et d'autres mesures de relance, chères à Barack Obama. Dans les faits, les résultats de ce G20 sont contestés aujourd'hui.

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