Beaucoup d'autres candidats de la diversité
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Noureddine Nachite sera candidat UMP à Creil et Seybah Dagoma représentera le PS à Paris (1er)
© Noureddine Nachite, Pacteau/Batiste |
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En France, ils ne sont pas qu'une dizaine à pouvoir revendiquer l'étiquette de "candidat de la diversité". Beaucoup d'autres prétendants aux municipales en position éligible ou non, auraient pu figurer dans ce dossier : Six-Emmanuel Njoh à Vitry-sur-Seine, Kamel Hamza à La Courneuve, Fayçal Menia à Aubervilliers, Noureddine Nachite à Creil, Said Ahamada à Marseille (8e), Karim Yahiaoui à Villeneuve-La-Garenne,
Nadia Falfoul à Bobigny, Haiba Ouaissi à Sannois pour l'UMP, Ali Menzel à Villiers-Le-Bel, Rezak Bezzaouyla à Aulnay-sous-Bois, Mohamed Dine à Clichy, Youssouf Aabal à La Courneuve, Karim Boumedjane au Blanc-Mesnil, Karim Ahmed à Villetaneuse, Mourad Bounab à Stains et Aminata Konaté à Montreuil pour le Modem, mais aussi Seybah Dagoma à Paris (1er), Philippe Nguyen Thanh à Vernon, Samia Ghali à Marseille (14e), Zorah Aït-Maten à Lyon ou encore l'ex chanteur du groupe Zebda
Magyd Cherfi à Toulouse
pour le PS. Les Verts ne sont pas non plus en reste avec entre autres Djamila Sonzogni tête de liste à Mulhouse et Mohammed Zerkoun à Aubergenville.
Une préoccupation des grands partis
Au PS, à l'UMP ou encore au Modem, la diversité a fait partie des priorités lors de la désignation des candidats aux municipales : "Ce que nous voulons, c'est que nos listes soient à l'image du parti et de la société", a expliqué le secrétaire national aux élections du PS Bruno Leroux au Point, alors qu'une vingtaine de candidats "de la diversité" étaient annoncés par les socialistes dans les villes de plus de 20 000 habitants. Côté UMP, une liste de 500 candidats venus de la gauche ou du centre représenteront l'ouverture dans les villes de plus de 30 000 habitants. Parmi eux, une quinzaine de "candidats de la diversité" ont été investis. Enfin, au Modem aussi, une grande place a été accordée à la diversité, notamment dans les villes de région parisienne ou dans les banlieues des grandes métropoles. Mais même si des progrès sont constatés par rapport aux législatives, la diversité reste un voeux difficile à mettre en oeuvre pour les grands partis, et notamment au PS, où des élus et des candidats bien implantés, considérés comme légitimes, peinent à laisser leur place à de nouveaux venus. Exemple évocateur : à Argenteuil, Faouzi Lamdaoui, secrétaire national adjoint du PS à l'égalité et au partenariat équitable, a dû laisser la tête de liste à Philippe Doucet. Une frilosité critiquée par François Hollande lui-même : "C'est en ne prenant aucun risque que l'on se prive de la chance de gagner."
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