Je suis décidé à tirer moi-même toutes les conséquences de la conférence sur le pouvoir d'achat avec les partenaires sociaux, qui va commencer à travailler dès la rentrée. En particulier sur la possibilité de conditionner les allégements de charges aux négociations salariales.

"Nul ne pourra plus être taxé au-delà de 50% de son revenu"

Créer un choc de confiance et de pouvoir d'achat et les conditions psychologiques et économiques de l'accélération de la croissance, c'est la raison d'être des mesures fiscales ambitieuses que le Conseil des ministres vient d'adopter. Désormais, si vous voulez bien voter ces textes, Mesdames et Messieurs les parlementaires, les heures supplémentaires seront exonérées de charges et d'impôts, les intérêts des emprunts immobiliers seront déductibles, les droits de succession seront supprimés pour 95% des ménages de façon à ce que chacun puisse transmettre à ses enfants le fruit d'une vie de travail, de façon à ce qu'à chaque génération tout ne recommence pas à zéro.

Dans le même temps nul ne pourra plus être taxé au-delà de 50% de son revenu et les sommes investies dans les PME seront exonérées d'ISF jusqu'à 50 000 €. Alors la politique du travail, ce ne peut pas être seulement l'exonération des charges sur les heures supplémentaires pour ceux qui veulent travailler plus en gagnant plus.

Je veux prendre mes responsabilités. Je veux ouvrir le chantier de la réforme de la prime pour l'emploi pour que l'on en revienne à sa raison d'être, qui était d'encourager la reprise du travail. Aujourd'hui, les bénéficiaires des minima sociaux voient leurs revenus baisser lorsqu'ils reprennent un travail. C'est absurde, c'est injuste, c'est un scandale. Mais nous ne voulons pas d'une société où l'assistanat paye davantage que le travail. C'est pourquoi le Premier ministre a demandé à Martin Hirsch de mettre en chantier l'expérimentation d'un revenu de solidarité active afin que le retour à l'emploi se traduise toujours par une augmentation du revenu. Cette expérimentation préparera une remise à plat de tous les dispositifs des minima sociaux et la création d'un contrat unique d'insertion.

Avec toujours le même projet : valoriser le travail, encourager le travail, respecter le travail. Mais Il faut aller plus loin. Nous allons ouvrir le dossier des exonérations de charges et examiner les possibilités d'en modifier les modalités pour qu'elles ne tirent pas les salaires vers le bas à cause des effets de seuil. Nous allons ouvrir le dossier de l'interdiction du cumul emploi-retraite qui est inadmissible. Nous allons ouvrir le dossier de la préretraite.

» Lire la suite : "La lutte pour l'emploi"

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