Ségolène Royal au gouvernement ? "J'assumerai les responsabilités que l'on me proposera"

Ségolène Royal au gouvernement ? "J'assumerai les responsabilités que l'on me proposera" Dans une interview au Figaro, Ségolène Royal est revenue sur sa défaite aux législatives à La Rochelle. Après cette "l'humiliation", elle n'exclut rien. Pas même un poste de ministre ?

Ségolène Royal au gouvernement ? C'est possible si l'on en croit l'interview de la présidente de la région Poitou-Charentes dans le Figaro aujourd'hui. L'ancienne candidate à la présidentielle est revenue sur son printemps et son été mouvementés. Elle explique avoir vécu sa défaite aux législatives à La Rochelle en juin dernier comme "une humiliation sous plusieurs angles". Une manière d'évoquer le tweet de Valérie Trierweiler en faveur de son rival, le dissident Olivier Falorni. Un "double choc", "une injustice", "un crash" selon ses propres termes, qu'elle avoue aujourd'hui avoir eu du mal à avaler. Parmi les confidences, Ségolène Royal avoue également que son absence à La Rochelle lors des dernières Universités d'été du PS était liée à cette défaite. "J'aurais été pourchassée par les médias. Tout le monde m'aurait guettée, scrutée", confie-t-elle.

Ségolène Royal avoue avoir un temps pensé à se mettre en retrait de la vie politique. "J'éprouvais le besoin d'un retour sur soi, d'une remise en place de la hiérarchie des priorités", raconte-t-elle avant d'enchaîner : "Je ne vais pas entrer au couvent !" Selon elle, François Hollande lui aurait proposé le poste de ministre de la Justice avant les législatives. Portefeuille qu'elle aurait refusé à l'époque, mais qu'elle accepterait sans doute aujourd'hui si on lit entre les lignes. "Je ne veux pas qu'on parle d'un point de chute, c'est dégradant. Je ne suis pas dans la chute. Je n'ai pas besoin de lot de consolation", lance Ségolène Royal, qui tempère aussitôt : "On a parlé de tout cela avec François, il a le souci de rassembler les compétences. Si je peux être utile, j'assumerai les responsabilités que l'on me proposera." Plusieurs articles de presse font déjà état de la recherche d'une "fonction" par le chef de l'Etat pour son ancienne compagne. La porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem, à l'origine très proche de Ségolène Royal, l'a elle même reconnu à la télévision : "Son utilité est d'ores et déjà avérée et on saura sans doute lui trouver une fonction, une responsabilité qui permette aux Français de continuer à bénéficier de son expérience et de son volontarisme".

EN VIDEO - Pour sa dernière apparition en France, Ségolène Royal avait choisi les Journées d'été des écologistes. Elle niait alors vouloir "bouder" les Universités d'été du PS à La Rochelle.

"Ségolène Royal aux Journées d'été des Verts"