Les lecteurs ont interrogé Nicolas Dupont-Aignan sur les mesures qu'il compte mettre en place, s'il est élu, pour lutter contre le chômage. Ils ont également souhaité connaître son opinon sur le libéralisme. En vidéo :
Les principaux extraits des réponses de Nicolas Dupont-Aignan :
Quelles sont vos solutions pour lutter contre le chômage ?
"Il n'y a pas une mesure miracle (...). Il y a des mesures nationales et européennes (...). Effort national, c'est la TVA sociale : on supprime des charges sociales et on les compense par la TVA (...). C'est le seul moyen pour taxer davantage des importations et alléger le coût du travail en France. Deuxièmement, je propose la suppression de toute charge sociale sur le premier nouvel emploi des toutes petites entreprises (...). L'Etat économiserait en échange les dépenses de RMI, CMU, etc. (...) Avec cette mesure, on peut créer 5 à 600 000 emplois. (...) Je propose une étiquette qui indique la provenance des produits (...). Je propose le doublement d'effort de recherche en supprimant l'ISF pour les fonds qui iraient vers les universités et les laboratoires de recherche (...). Je propose une révolution de l'accionariat salarié pour que dans chaque entreprise, 15 % de l'accionariat soit au profit des salariés (...). Je propose la sécurité professionnelle (...). Et je propose un changement radical de l'euro et de la gouvernance européenne (...)."
Que comptez-vous faire pour les femmes qui ont arrêté de travailler pour élever leurs enfants et qui souhaitent un retour à l'emploi ?
"Le fait d'élever son enfant devrait compter dans les points à la retraite car si ça a été fait, c'est bien pour la société. On sait combien des enfants pas élevés du tout traînent dans les rues, et ça coûte cher à la société (...). Et il faut qu'avec la carte Vital de sécurité professionnelle que je propose, il faut que les personnes qui arrêtent de travailler soient dotés de points de droit à la formation pour pouvoir se remettre à niveau (...). "
Que pensez-vous du libéralisme ?
"Le libéraisme pour moi c'est un moyen, pas une fin en soi (...). Nous avons besoin parfois de libéralisme, mais aussi parfois d'un encadrement par l'Etat (...). Je crois par exemple que EDF-GDF doit être nationalisé car l'électricité ne peut pas être produite par des entreprises privées. (...)"
