Abaaoud officiellement tué lors de l'assaut à Saint-Denis [DERNIERES INFOS]

Abaaoud officiellement tué lors de l'assaut à Saint-Denis [DERNIERES INFOS] L'assaut de la police visant le cerveau des attentats Abdelhamid Abaaoud, mercredi matin à Saint-Denis, a bien atteint sa cible. Ce dernier est mort. Salah Abdeslam est toujours recherché.

[Mis à jour le 19 novembre 2015 à 13h41] L'enquête sur les attentats de Paris. Daesh a revendiqué l'attentat dans un communiqué samedi. Le profil des terroristes se précise. Une opération visant Abdelhamid Abaaoud a eu lieu ce mercredi matin Saint-Denis. Ce dernier a été abattu par les forces d'intervention :

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13h41 - Mort confirmée d'Abdelhamid Abaaoud. Un communiqué de François Molins, le procureur de Paris, confirme la mort d'Abdelhamid Abaaoud. Le commanditaire des attentats de Paris aurait donc bien été abattu par les forces du RAID à Saint-Denis hier, comme Linternaute.com l'annonçait au conditionnel dès hier soir, sur la base des informations du Washington Post et d'un faisceau concordant d'indices. Son corps, "criblé d'impacts", selon le communiqué, a été formellement identifié dans l'appartement pris d'assaut par les forces de police.

La mort du cerveau des attentats de Paris est une satisfaction pour les enquêteurs qui travaillent sur la traque des terroristes depuis vendredi, mais elle soulève aussi des questions. L'identification, la localisation et enfin la neutralisation d'Abdelhamid Abaaoud est en effet un réel succès pour les forces de police. Mais il reste a déterminer comment cet individu, connu des services de police et de renseignements comme l'un des "monstres de Daesh", a pu pénétrer en France pour planifier les attentats alors même qu'on le croyait en Syrie.

13h16 - Abdelhamid Abaaoud aurait cherché à recruter via Internet des Espagnols, principalement des femmes, pour le compte du groupe Etats islamique. C'est ce qu'a affirmé le ministre espagnol de l'Intérieur, Jorge Fernandez Diaz. Selon lui Abdelhamid Abaaoud voulait les envoyer "en zone de conflit" pour "combattre avec Daesh". ll ne s'agirait donc pas d'organiser des attentats en Espagne. Plusieurs femmes soupçonnées de recruter des jeunes filles pour l'organisation terroriste ont été interpellés par la police ces derniers mois, précise La Libre.be. "Dernièrement, Daech se spécialise dans le recrutement de femmes", a aussi affirmé le ministre. "Ils considèrent que les moujahidine doivent avoir des femmes pour repeupler le califat" islamique décrété l'année dernière en Syrie et en Irak, a-t-il ajouté.

12h48 - Salah Abdeslam serait à Molenbeek, en banlieue de Bruxelles

Une source du journal belge La Capitale affirme avoir rencontré Salah Abdeslam, l'un des terroristes toujours recherché, à Molebnbeek, en banlieue de Bruxelles, mardi soir. Il s'y cacherait toujours mais "plus pour longtemps", affirme-t-il. Le terroriste aurait cherché à rencontrer cet ami pour le mettre en garde contre le radicalisme et aussi faire passer un message - qui n'a pas été révélé - à son frère Mohamed. "Il m'a dit qu'il avait été trop loin. Il était dépassé par ce qu'il se passait. Mais il ne pouvait pas se rendre. Cela pourrait avoir des conséquences pour sa famille", affirme la source anonyme au journal. Salah Abdeslam craindrait que l'Etat islamique s'en prenne à sa famille si jamais il était arrêté par la police.

"Attentats du 13 novembre : "Salah Abdeslam commencerait à regretter sa participation à ses actes""

12h40 - Suite aux attentats de Paris, les services anglais de lutte contre le terrorisme (Nactso) ont décidé de republier leurs conseils en cas d'attaque, rapporte Slate. Une survivante du Bataclan a raconté s'en être sortie en faisant la morte pendant plus d'une heure. Mais pour les services anglais, ce n'est absolument pas la bonne stratégie à adopter. Il faudrait alors seulement retenir trois points : "courez, cachez vous, prévenez". Pour trouver une bonne cachette, le Nactso précise notamment qu'il faut penser à choisir une surface de séparation la plus épaisse possible pour tenter d'arrêter les balles.

12h21 - Des perquisitions administratives se sont déroulées tôt dans la matinée à Périgueux et Sarlat, a révélé sur France Bleue le préfet de Dordogne, Christophe Bay. Il a expliqué que l'opération visait à contrôler des locaux où abriteraient des individus pouvant faire l'objet d'une fiche de renseignements S, vraisemblablement des personnes proches de milieux islamistes. "Il n'y a pas de risque particulier", a indiqué le préfet, parlant d'individus pouvant "constituer une menace pour l'ordre public". Un ressortissant marocain sans papiers a été arrêté lors de cette opération et va faire l'objet d'une reconduite à la frontière.

12h07 - L'ancien propriétaire du Bataclan, Joël Laloux, souhaite être "dans la public, au premier rang" lors de la réouverture de la salle de concert qu'il a vendu en septembre au groupe Lagardère. "J'ai un espoir énorme qu'avec l'élan de solidarité en France et dans le monde, il y ait une volonté humaine de faire que ce lieu ne soit pas assassiné", a-t-il dit à l'AFP. Et sur les théories qui fleurissent sur internet et qui voient un lien entre sa pratique de la religion juive, ses liens avec Israël et les attentats, il coupe court : "ramener ça à ça, c'est stupide et inutile".

11h51 - La Fête des Lumières de Lyon est annulée et va être transformée en hommage aux victimes, a annoncé le maire Gérard Collomb. Les détails de la nouvelle programmation ne sont pour l'instant pas connus. Concernant le marché de Noël de Strasbourg, "la décision ne sera arrêtée que demain", a indiqué Alain Fontanel, premier adjoint de Strasbourg sur France Info. S'il a bien lieu, "il sera redimensionné", a-t-il toutefois ajouté.

11h40 - "Je pense que ce qui l'a poussé à procéder à un attentat kamikaze en France et à porter la guerre ici, c'est avant tout contre sa propre famille. Il a toujours été en marge de ses sœurs et de ses parents", déclare au Point le père de Samy Amimour, l'un des terroristes qui s'est fait exploser au Bataclan vendredi. L'homme de 67 ans raconte que son fils essayait "ces derniers mois" de convaincre sa famille de partir le rejoindre en Syrie. "Il nous disait : 'Quittez ce pays de mécréants !' Je lui répondais que la France, c'est notre pays, on y est bien", rapporte-t-il. Aujourd'hui, le sexagénaire a du mal à "réaliser" ce qu'il s'est passé. "Je suis abasourdi, les mots manquent pour dire notre compassion à toutes les familles des victimes. Je sais qu'on peut penser qu'on a une part de responsabilité. Mais il faut qu'on sache qu'on a tout fait pour le convaincre de quitter le djihad", affirme le père du terroriste.  Selon lui, Samy Amimour a pu partir en Syrie alors que la justice lui avait confisqué ses papiers en faisant une simple déclaration de perte qui lui aurait permis de demander une nouvelle carte d'identité. 

11h28 - Un rapport des services de renseignements américains (à lire ici) daté de mai 2015 détaillait le risque d'attentats qui menaçait l'Europe. Il pointait notamment la dangerosité d'Abdelhamid Abaaoud et établissait que le terroriste avait certainement piloté les projets d'attaques déjoués en janvier en Belgique depuis un abri à Athènes, en Grèce. "Le groupe Etat islamique a développé la capacité à lancer des opérations complexes en Occident", peut-on notamment lire dans ce rapport. Les services américains avaient en outre localisé en Belgique le noeud du réseau terroriste en Europe. 

11h19 - L'interdication de manifestations sur la voie publique en Ile-de-France a été prolongée jusqu'au dimanche 22 novembre à minuit, annonce la préfecture de police dans un communiqué. Il est toutefois précisé que les rassemblements commémoratifs sur les lieux des attentats ne sont pas empêchés. De même, les spectacles ne sont pas interdits. Toutefois, les salles recevant plus de 1000 personnes devront "prévoir un dispositif de sécurité renforcé".

11h15 - Les six perquisitions en cours dans la région de Bruxelles concerneraient l'entourage de Bilal Hadfi, l'un des kamikazes qui s'est fait exploser au Stade de France, selon France Info.

11h09 - Une source citée par Le Parisien affirme que du plastique aurait été découvert lors de perquisitions administratives chez Mohamed Khoulaed, présenté comme l'artificier de l'équipe, dans un appartement à Roubaix. Cette même source précise que son implication directe dans les attentats n'est pas avérée.

10h50 - Six perquisitions sont en cours dans la région de Bruxelles selon le Figaro qui ne donne pas pour l'instant plus de détails sur cette nouvelle opération de police. Le tabloïd britannique The Sun, qui enquête lui aussi sur la traque des terroristes recherchés, indique par ailleurs que Salah Abdeslam et un certain Mohamed Khoualed, présenté comme l'artificier du commando, celui qui se serait chargé de la confection des ceintures d'explosifs, seraient tous les deux en fuite. Le quotidien anglais évoque aussi les frères Bazarouj dans cette cavale. Ces deux frères seraient originaires du quartier de Molenbeek, en Belgique, dont une partie des terroristes de Paris sont issus.

9h53 - Manuel Valls avertit l'Assemblée nationale du "risque d'armes chimiques et bactériologiques". Le Premier ministre décrit devant les parlementaires la nature du conflit auquel la France est exposée, selon lui. "Cette guerre nouvelle reste une guerre planifiée, menée par une armée de criminels. Ce qui est nouveau, ce sont les modes opératoires : les façons de frapper, de tuer évoluent sans cesse". Et d'ajouter ensuite, comme pour expliquer que la sécurité nationale devra anticiper de nouveaux types d'attaques : "L'imagination macabre des donneurs d'ordre est sans limites: fusils d'assaut, décapitation, bombes humaines, armes blanches, ou tout à la fois, perpétrés par des individus, ou des commandos, cette fois-ci particulièrement organisés".

08h20 - La nuit n'a pas apporté de nouvelle informations sur la traque des terroristes encore recherchés et l'identification des sept terroristes morts à Paris le vendredi 13 novembre 2015 ainsi que des deux morts à Saint-Denis hier. Les identités des huit gardés à vue depuis l'opération d'hier n'ont pas non plus été dévoilées. L'incertitude majeure ce matin vient de l'identification très difficile des cadavres après l'assaut. Le procureur de Paris, François Molins, a évoqué hier un "corps criblé d'impacts" et "inidentifiable visuellement". Le silence de la police peut aussi s'expliquer par la volonté de ne pas livrer aux à des terroristes en fuite des informations pouvant compromettre leur localisation.

7h37 - L'incertitude demeure ce matin sur la mort ou non d'Abdelhamid Abaaoud, principale cible de l'opération à Saint-Denis hier. S'il est acquis qu'il ne fait pas partie des 8 personnes placées en garde à vue à l'issue de l'assaut du RAID, il pourrait encore faire partie des morts retrouvés dans l'appartement. Il sont au nombre de deux - au moins deux dont probablement une femme kamikaze - mais leur nombre pourrait encore grossir. Une partie de l'appartement s'est en effet effondrée lors de l'assaut et hier soir, les gravats, d'où on été extraits plusieurs interpellés, pouvaient encore masquer d'autres corps. Le grand reporter Frederic Helbert, qui s'exprime sur son compte Twitter, donne plusieurs informations qui indiquent qu'Abdelhamid Abaaoud pourrait bel et bien faire partie des tués. D'abord, il donne le témoignage d'un homme du RAID qui indique que la cible était Abdelhamid Abaaoud "en priorité absolue", ce qui laisse penser que ce dernier pouvait bel et bien être présent sur les lieux. Il confirme ensuite que la femme-kamikaze ayant actionné sa ceinture "est connue par les SR (les services de renseignement - NDLR) pour très proche du cerveau présumé des attentats de Paris. Enfin, vient ce tweet très mytérieux : "#Saint-Denis #AbdelhamidAbaaoud cible n°1, donc soit il fait partie des morts, soit des interpellés, où alors ... total mystère!"

Jeudi 19 novembre à 6h53 - BFMTV a diffusé tard hier soir une photographie de celle qui pourrait être Hasna Aitboulahcen, la femme qui se serait fait exploser dans l'appartement de Saint-Denis lors de l'assaut du RAID hier. Celle-ci serait la cousine, très proche, d'Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des attentats, qui était clairement visé par l'opération de police et dont le sort reste encore inconnu à ce jour. Le scénario de cette matinée sanglante se précise d'ailleurs depuis hier. Selon des informations livrées par Jean-Michel Fauvergue, le patron du RAID, dans le Parisien, les policiers seraient restés bloqués à la porte blindée de l'appartement qui aurait résisté aux charges d'explosifs censées la faire sauter au départ de l'assaut. Une événement qui a gâché "l'effet de surprise" des forces de police. Ce qui explique à la fois la longueur et la violence des échanges de tirs qui ont eu lieu ensuite. C'est finalement un sniper qui aurait débloqué la situation en parvenant à abattre, de l'extérieur, l'un des hommes retranchés dans l'appartement. Et c'est en voyant ce "compagnon d'armes" mourir que la femme présente dans l'appartement aurait alors décidé de déclencher sa ceinture d'explosifs.

Ce direct centré sur l'enquête et l'identification des terroristes des attentats à Paris est désormais terminé. Nous continuons à vous donner le maximum d'informations ici.

19h18 - Le procureur François Molins donne des détails sur l'opération menée aujourd'hui à Saint-Denis. Il indique que la cible était bien Abaaoud, suspecté d'être le conspirateur des attentats de Paris. L'assaut a été mené dans deux appartements mitoyens dans le centre-ville, par les policier du RAID, "au péril de leur vie", précise le procureur. "Plus de 5000 munitions ont été utilisées par la police". "L'identité des terroristes tués est en cours de vérification", indique-t-il. Par prudence, il ajoute que ni l'identité de la jeune femme qui s'est suicidée par explosion, ni celle des autres morts ou interpellés ne peut être confirmée. seule certitude à ce stade, Abdelhamid Abbaoud et Salah Abdeslam ne font pas partie des personnes en garde à vue ce soir.

19h10 - Le procureur de Paris a pris la parole lors d'une conférence de presse, très attendue. "L'enquête a considérablement avancé" déclare-t-il. "Tout laisse à penser que les terroristes arrêtés pouvaient passer à l'acte". "Les investigations ont démontré que trois véhicules sont venus de Belgique". "Les trois véhicules loués en Belgique étaient arrivés de Belgique quasi en convoi le 12 novembre". 

Abdelhamid Abaaoud serait mort à Saint-Denis selon le Washington Post

18h51 - Sur RTL Belgique, l'expert en contre-terrorisme Claude Moniquet affirme également que le terroriste Abdelhamid Abaaoud serait mort, s'appuyant sur une "source parisienne proche de l'enquête". Reuters reprend l'information du Washington post sur la mort du terroriste dans une dépêche.

18h36 - Abdelhamid Abaaoud est mort, selon la reporter Tara Palmeri. L'homme considéré comme le cerveau de l'organisation des attentats de Paris et de Saint-Denis aurait été tué par les forces du RAID lors de l'intervention anti-terroriste. C'est une journaliste de Politico Europe qui l'annonce ce soir sur Twitter, citant des sources officielles belges. La principale source de cette information est le Washington Post qui cite lui aussi des officiels belges. Le ministère de l'Intérieur français avait confirmé dans la journée que deux individus avaient trouvé la mort lors de l'opération des forces d'intervention ce matin : une femme kamikaze, ainsi qu'un terroriste, qui était en cours d'identification. La journaliste américaine assure que sa source est sûre, disant être informée par une source officielle proche de l'enquête.

18h18 - Des images choc de l'extérieur de l'appartement où a eu lieu l'assaut du RAID ce mercredi matin sont diffusées. On y voit une façade criblée de balles et d'impacts plus importants, ainsi qu'une fenêtre arrachée. Le récapitulatif de l'assaut, avec les images professionnelles et amateurs tournées sur place, témoigne de la violence de l'affrontement entre policiers et terroristes. L'incertitude demeure à cette heure sur la mort d'un troisième terroriste qui pourrait être enfouis dans les décombres de l'appartement. Le procureur de Paris évoquait des "corps dans les gravats" à la mi-journée. 

"Après l'assaut de Saint-Denis, la façade de l'immeuble criblée de balles"

17h51 - La psychose est-elle en train de gagner l'Europe entière après les attentats de Paris ? Des alertes ont déjà eu lieu à Paris, dans les grands magasins du boulevard Haussmann ce midi, mais aussi à l'aéroport de Nice au cours de deux fausses alertes. Une autre alerte importante au véhicule suspect a provoqué le blocage complet de l'autoroute A50, dans les deux sens, à hauteur de Toulon cet après-midi. On apprend également que l'un des deux terminaux de l'aéroport de Copenhague a été fermé à cause d'un colis suspect ce mercredi.

17h29 - Selon BFMTV, l'homme qui est apparu nu après son interpellation par les forces du RAID ce matin à Saint-Denis a été déshabillé par les forces de l'ordre qui voulaient s'assurer qu'il ne portait pas de ceinture d'explosifs. La photo, diffusée à l'issue d'une matinée d'une extrême violence, fait actuellement le tour des médias et des réseaux sociaux.

La photo de l'homme à la sortie de l'appartement pris d'assaut par le RAID. © Christophe Ena/AP/SIPA

16h54 - Le pronostic vital de trois victimes des attentats de vendredi est toujours engagé, a indiqué Christiane Taubira.

16h43 - Salah Abdeslam pourrait avoir fui à bord d'une Citroën Xsara immatriculée AE-113-SY

Un avis de recherche aurait été envoyé aux pays européens voisins de la France selon plusieurs médias dont AP. L'information proviendrait d'un fonctionnaire espagnol qui ne souhaiterait pas révéler son identité et qui aurait reçu le document.

"Attentats à Paris : Salah Abdeslam pourrait être en fuite à bord d'une Citroën Xsara"

16h36 - Le magazine de propagande de l'organisation Etat islamique met une photo des attentats de Paris. Il révèle par ailleurs comment les djihadistes ont fait tomber l'avion russe dans le Sinaï.

16h16 - Le Parisien rapporte qu'un homme voulant retirer de l'argent s'est présenté ce midi à La Poste de Pierrefitte avec un passeport au nom de Salah Abdeslam, l'un des terroristes recherché. Il aurait pu partir tandis que les agents donnaient l'alerte. Une centaine de policiers ont été dépêchés sur place et un hélicoptère a survolé la zone qui se situe non loin de Saint-Denis où le Raid a mené l'assaut ce matin. Le dispositif a finalement été levé vers 14h15. Nous n'avons pas plus d'informations sur cet individu.

16h13 - Les autorités n'excluent pas que Salah Abdeslam, l'un des terroristes toujours recherché, soit déjà parti en Syrie, selon BFMTV.

16h07 - Les fenêtres de l'immeuble visé ont été soufflées lors de l'assaut, selon Le Figaro. Sur les images publiées par le quotidien et les chaînes d'information, on peut également voir les impacts.

​16h01 - Un homme a été retrouvé mort à son domicile situé derrière le Bataclan, tué par une balle perdue, rapporte BFMTV sur son site internet. Le corps de Stéphane Hache, 52 ans, n'a été découvert qu'"au cours du weekend" après que ses proches ont donné l'alerte, a indiqué la police. La fenêtre de son studio était ouverte et la victime a été touchée au dos par une balle perdue qui aurait "sans doute ricoché", selon Ouest-France.

15h53 - Bernard Cazeneuve a affirmé à l'Assemblé qu'il y avait eu, lors de l'assaut à Saint-Denis, "au moins deux morts et peut-être d'avatage", contredisant ses dires de la mi-journée. Le ministre s'était rendu sur place avec le procureur de la République. Ils avaient tous les deux assuré que deux terroristes, dont la kamikaze, étaient morts lors de l'intervention du Raid.

15h43 - La police technique et scientifique est dans l'immeuble depuis la fin de l'assaut afin de réaliser des prélevés.

15h36 - Selon France 2, les terroristes arrêtés ce matin à Saint-Denis prévoyaient de commettre un attentat à l'aéroport de Roissy et au centre commercial des Quatre Temps, à La Défense. Cette deuxième cible avait déjà été évoquée plus tôt par Reuters avant qu'une source policière citée par L'Obs ne démente cette information.

15h19 - 118 perquisitions et 29 interpellations ont eu lieu dans le cadre de l'état d'urgence, a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Parmi les interpellations, 25 ont mené à des gardes à vue. La place Beauveau indique également que 34 armes ont été saisies et 16 découvertes de stupéfiants ont été dénombrées. Depuis vendredi soir, les autorités ont mené 414 perquisitions administratives et 60 personnes ont été mises en garde à vue. "Ces opérations vont se poursuivre", affirme le ministre dans ce communiqué.

15h09 - Selon les informations de TF1, la femme kamikaze aurait passé un coup de fil avant de se faire exploser. La chaîne a également diffusé un son amateur (à écouter ci-dessous) où l'on entend les échanges entre les forces de l'ordre et cette terroriste avant que les coups de feu ne commencent. "Il est où ton copain ?", commence par crier les policiers. La kamikaze leur répond à deux reprises : "Ce n'est pas mon copain !".

"Assaut à Saint-Denis : un son amateur dévoile les échanges entre la police et la kamikaze"

14h56 - Les deux frères Abdeslam auraient été interrogés par la police belge avant les attentats, à une date inconnue, rapporte le JDD. "Ils ne montraient pas de signe d'une possible menace", a affirmé le parquet fédéral de Belgique. Brahim Abdeslam, qui a déclenché sa ceinture d'explosifs boulevard Voltaire vendredi, a faire l'objet d'un interrogatoire après qu'il a tenté de joindre la Syrie. Son frère, Salah Abdeslam est toujours recherché par la police.

14h48 - Deux suspects ont été emmenés à l'hôpital Avicenne, à Bobigny, selon BFMTV. Le premier, opéré pour une plaie au bras, serait sorti de l'hôpital vers 13h, le second y serait toujours et souffrirait d'une blessure par balle plus sérieuse.

14h30 - Metronews confirme qu'un Jawad avait été condamné à de la prison en 2008 mais le site d'information parle lui d'un Jawad D., ce qui ne correspond pas au nom donné par BFMTV. Toutefois, selon l'avocat du jeune homme condamné à l'époque, le "loueur" est bien son ancien client. "Quand on a défendu quelqu'un aux Assises, on ne l'oublie pas. A l'époque, il n'y avait dans son dossier aucun lien avec les milieux djihadistes", a-t-il indiqué à Metronews. La mère de la victime affirme aussi que la personne interpellée ce matin ressemble "beaucoup" à celui qui a tué son fils, son avocat confirme.

14h22 - Celui qui a hébergé les terroristes, le "logeur" placé en garde à vue ce matin, s'appellerait Jawad Bendaoud, d'après BFMTV. Sur le site internet de la chaîne d'information, on apprend qu'il a été condamné en 2008 à huit ans de prison par la Cour d'assises de Bobigny après la mort de son meilleur ami. Jawad Bendaoud aurait tué un jeune homme de 16 ans après une dispute qui avait pour objet la disparition d'un téléphone. Il se serait rendu lui-même à la police et aurait donc été condamné à l'âge de 22 ans pour "coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Il serait sorti de prison il y a moins d'un an grâce à son bon comportement.

14h13 - Les habitants de Saint-Denis commencent à sortir de chez eux mais la rue où a eu lieu l'intervention de la police est toujours fermée, rapporte BFMTV.

14h07 - L'homme qui a prêté l'appartement de Saint-Denis aux terroristes avait déjà herbégé une jeune femme qui a témoigné sur BFMTV. Selon elle, l'appartement ne comporte qu'une seule pièce avec une cuisine.

13h57 - La kamikaze qui a déclenché sa ceinture d'explosifs dans l'appartement assiégé de saint-Denis, face aux policiers, s'appellerait Hasna Aitboulahcen. Il s'agirait selon BFMTV de la cousine d'Abdelhamid Abaaoud, du côté maternel, l'homme visé par l'opération et pilote des attentats à Paris. Cette jeune femme a plusieurs fois par le passé affiché sa sympathie pour le "djiahd" et semblé tentée par un engagement aux côtés de l'EI en Syrie ou en Irak.

13h45 - Le Monde" indique que deux perquisitions administratives ont été menées ce mercredi dans la zone de l'aéroport de Roissy. On ne connait pas encore les lieux exacts de ces interventions, mais ces perquisitions interviennent dans le cadre de l'état d'urgence décrété après les attentats de vendredi. Elles seraient en revanche sans lien direct avec les attentats.

13h18 - François Hollande s'exprime devant les maires de France quelques minutes après la fin de l'opération à Saint-Denis. Le chef de l'Etat évoque "une opération policière particulièrement périlleuse et lourde" qui "visait à neutraliser cette nuit des terroristes logés à Saint-Denis qui sont en lien avec les auteurs des attentats et des crimes odieux de vendredi soir". Et il confirme : "Deux de ces terroristes sont morts dans l'assaut, il y a eu des interpellations".

13h06 - L'homme qui a prêté l'appartement aux terroristes, interpellé ce matin, avait été condamné en 2008 à huit ans de prison pour meurtre, affirme BFMTV.

13h02 - Abdelhamid Abaaoud ne ferait pas partie des personnes interpellées ce matin d'après les informations du Monde.

12h59 - François Hollande et Manuel Valls sont actuellement au congrès des maires de France. Le chef de l'Etat devrait prendre le micro.

12h55 - Selon Le Monde, aucune seringue ne se trouvait dans la chambre d'hôtel d'Alfortville, contrairement à ce qu'avait affirmé Le Point.

12h45 - Selon BFMTV, ce serait la surveillance d'une femme proche d'Abdelmahid Abaaoud - peut-être sa cousine - qui aurait mené les forces de l'ordre à l'appartement de Saint-Denis. La chaîne d'information ajoute que ce serait elle qui s'est fait exploser dans le logement ce matin.

12h32 - Le procureur de Paris François Molins doit de nouveau s'exprimer dans l'après-midi.

12h10 - Sept personnes interpellées à Saint-Denis (officiel)

Bernard Cazeneuve est actuellement sur place à Saint-Denis. "Depuis ce matin à 4h, les policiers du Raid et de la BRI ont conduit une opération destinée à mettre hors d'état de nuire des terroristes", a-t-il déclaré. Il a confirmé que sept personnes avaient été interpellées. Le procureur François Molins a donné plus de détails : "Dans un premier temps, trois personnes ont été interpellées dans l'appartement" puis deux personnes "qui se cachaient dans les gravats". Enfin, deux autres personnes ont été arrêtées, la personne qui a prêté l'appartement aux terroristes ainsi qu'une connaissance à lui. Le procureur a également confirmé qu'une femme s'était faite exploser et qu'un autre terroriste était mort, "retrouvé à l'issu de l'opération atteint par des projectiles et grenades". L'opération a été lancée après que "des éléments qui pouvaient laisser penser que le dénommé Abaaoud pouvait se trouver dans un appartement conspiratif à Saint-Denis" ont été réunis.

"Assaut à Saint-Denis : opération terminée, le procureur de Paris fait le point"

12h09 - Les policiers ont défoncé la porte de l'église près de l'appartement à la hache.

LE POINT A 12H - L'opération de la police à Saint-Denis qui a duré plus de sept heures s'est terminée vers 11h45, ce mercredi. Au moins deux terroristes sont morts : un homme tué par un sniper et une femme qui a actionné sa ceinture d'explosifs. Certains médias parlent d'un troisième terroriste abattu, mais cette information n'est pas confirmée. Dans le courant de la matinée, le procureur de la République a indiqué que cinq personnes avaient été mises en garde à vue : trois hommes qui étaient retranchés dans l'appartement ainsi qu'un homme et une femme qui ont été interpellés à proximité. Selon France Info et iTélé, ce sont toutefois sept personnes qui auraient été mises en garde à vue.

L'identité des individus arrêtés n'est pas encore connue, rien ne dit que Abdelhamid Abaaoud, commanditaire des attentats et cible de cette opération de police, était ce matin dans cet appartement de Saint-Denis. Cinq policiers du Raid ont été blessés durant cette opération et un chien policier a été tué.

11h55 - Selon iTélé, les forces de l'ordre chercheraient à entrer dans une église qui se trouverait à proximité de l'appartement visé.

11h44 - L'opération de Saint-Denis est terminée a annoncé Stéphane Le Foll.

Il est prévu que le ministre de l'Intérieur fasse une déclaration, il est attendu sur place. Toutes les terroristes sont "neutralisés", selon iTélé.

11h43 - L'alerte à la bombe est levée autour du boulevard Haussmann et les magasins rouvrent leur porte, selon 20 Minutes.

11h42 - Tous les clients du Printemps ont été emmenés au dernier étage du magasin par précaution.

11h34 - Les rues autour du Printemps et des Galeries Lafayette à Paris sont bloquées. Les grands magasins alentours comme H&M et Mango auraient été évacués. D'après un journaliste de 20 Minutes, une voiture piégée aurait pu être repérée devant le Citadium.

​11h28 - Le conseil des ministres est terminé. Bernard Cazeneuve a placé la nuit place Beauveau avant de rencontrer le président ce matin, rapporte iTélé.

11h27 - 15 000 à 20 000 habitant sont confinés chez eux selon Le Parisien.

11h18 - Abdelhamid Abaaoud avait été localisé dès hier par la BRI dans cet appartement, affirme France Info. Rien ne permet de dire qu'il s'y trouvait encore ce mercredi matin.

11h15 - Selon une source policière citée par l'Obs - et contrairement à ce qu'avait affirmé Reuters -, les suspects visés par l'opération du Raid ne préparaient pas d'attentat à La Défense.

11h11 - Des civils seraient encore évacués par la police de l'immeuble visé et de ceux autour, selon BFMTV.

11h10 - Un tir a été de nouveau entendu il y a quelques secondes selon un journaliste d'iTélé sur place.

11h05 - La chaîne iTélé diffuse les images d'un homme qui aurait été sorti de l'immeuble et arrêté par la police. Cette arrestation aurait eu lieu il y a une demi heure.

11h04 - Une photo de la cellule de crise du gouvernement a été diffusée sur Twitter :

11h01 - Selon la mairie de Saint-Denis citée par une journaliste de France Info, "tous les suspects recherchés n'ont pas été interpellés". Le périmètre de sécurité serait donc maintenu.

10h57 - Selon iTélé, sept interpellations ont eu lieu ce matin à Saint-Denis, dont trois terroristes et quatre suspects. Une personne serait toujours retranchée dans l'appartement.

10h50 - Les forces de l'ordre "progressent vite" et seraient maintenant en train de sécuriser les lieux, a indiqué une source du ministère de la Justice au Figaro. Selon BFMTV, six personnes se trouvaient dans l'appartement au moment où le Raid a lancé l'assaut.

10h49 - La police nationale confirme qu'un chien policier a été tué lors de l'assaut. Selon BFMTV, il serait revenu mourir auprès de son maître après avoir été touché.

10h47 - Un robot détecteur d'explosifs aurait été envoyé par le Raid pour vérifier l'intérieur de l'appartement selon BFMTV.

10h45 - Un membre de la Bri a encore été blessé. Touché au pied et à la jambe, il vient de sortir de l'immeuble et a immédiatement été pris en chargé par la Croix Rouge.

"Assaut à Saint-Denis : un deuxième policier du raid blessé évacué"

10h40 - Les suspects de l'appartement visé par le Raid aujourd'hui comptaient commettre un attentat à la Défense, selon Reuters qui cite une source proche de l'enquête. "C'est une nouvelle équipe qui projetait un attentat à La Défense", précise l'agence de presse.

10h26 - Une source policière a confirmé au Monde qu'une deuxième personne, un terroriste, avait bien été tuée lors de l'assaut du Raid.

10h18 - Le conseil des ministres de ce mercredi est maintenu mais sera décalé, François Hollande suivant toujours l'opération du Raid, annonce iTélé. Bernard Cazeneuve a rejoint le ministère de l'Intérieur. Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian ont rejoint la réunion qui se tient dans le bureau du chef de l'Etat, selon Le Figaro. Manuel Valls et Christiane Taubira s'y trouveraient déjà.

10h12 - La police nationale indique que cinq policiers du Raid ont été blessés.

10h11 - Une tente a été installée dans la rue à quelques pas de l'immeuble.

10h - Un tir a été entendu il y a quelques minutes rue de la République par une journaliste du Figaro présente sur place.

09h53 - Une amie de l'homme qui a prêté l'appartement aux terroristes a dit à l'AFP y avoir dormi la semaine dernière. Selon elle, la porte de ce logement a été forcée par son ami. Il s'agirait d'"une sorte de squat" dans lequel deux visiteurs seraient arrivés "il y a deux jours".

09h46 - Un passant aurait été légèrement blessé en marge de l'assaut selon L'Express. BFMTV avait annoncé plus tôt qu'il était décédé.

09h39 - Contrairement à ce qui avait été indiqué auparavant, aucun civil n'aurait été tué dans l'échange de tirs à Saint-Denis, selon une source policière du Figaro.

09h38 - Selon L'Obs qui cite une source policière, Abdelhamid Abaaoud ne ferait pas partie des personnes interpellées mais pourrait être toujours retranché dans l'appartement.

09h31 - Aucun suspect n'est en fuite confirme le ministère de l'Intérieur.  Les trois occupants de l'appartement visé feraient partie des cinq personnes interpellées a indiqué le parquet. Selon 20 Minutes, Abdelhamid Abaaoud, suspecté d'être le cerveau des attentats ne ferait par contre pas partie des individus arrêtés.

09h27 - Les forces de l'ordre auraient utilisé un drone et envoyé un chien au début de l'assaut, selon BFMTV. Il se serait fait tuer. 

09h23 - L'AFP aurait recueilli les propos d'un homme arrêté par la police et qui aurait hébergé les terroristes dans son appartement visé aujourd'hui par le Raid. "Un ami m'a demandé d'héberger deux de ses potes pour quelques jours", aurait-il déclaré. "J'ai dit qu'il n'y avait pas de matelas, ils m'ont dit 'c'est pas grave', ils voulaient juste de l'eau et faire la prière. J'ai rappelé mon ami. Il m'a dit qu'ils venaient de Belgique". "On m'a demandé de rendre service, j'ai rendu service, je n'étais pas au courant que c'était des terroristes", a-t-il ajouté.

09h18 - La préfecture de police indique que les axes D27, D29, N1 et N301 sont saturées. Elle conseille de "contourner largement le secteur Saint-Denis".

09h11 - Le procureur de la République a par ailleurs indiqué que les gardes à vue de l'entourage d'Ismael Mostefai et de Sami Amimour, deux personnes suspectées d'avoir commis les attentats, ont été levées. Neuf personnes seraient concernées selon Le Figaro.

09h09 - La mairie de Saint-Ouen a annoncé accueillir les personnes évacuées de Saint-Denis.

09h07 - Le Raid n'aurait toujours pas pénétré dans l'appartement encerclé, selon iTélé. Les forces de police voudraient être sûres qu'il n'est pas piégé.

08h59 - Le procureur de la République a indiqué que l'assaut démarré à 4h20 est toujours en cours. Il confirme qu'une femme a activé sa ceinture d'explosifs au début de l'opération. Trois hommes, retranchés dans l'appartement ont été interpellés et mis en garde à vue, leur identité n'est pas encore connue. Un homme et une femme interpellés à proximité de l'appartement ont également été placé en garde à vue.

08h58 - Des passants auraient été touchés par des balles perdues selon Europe 1.

08h51 - Quatre terroristes ont été interpellés, selon iTélé. Les forces de l'ordre auraient en réalité eu deux objectifs : un appartement où ils sont entrés et un autre appartement dans la rue Sadie Carnot où l'individu recherché aurait été interpellé sur la voie publique, toujours selon la chaîne d'information. Les terroristes tués n'auraient pas encore été identifiés.

08h50 - Le Premier ministre Manuel Valls et le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve sont réunis depuis trente minutes autour de François Hollande dans son bureau à l'Elysée afin de suivre l'opération en cours à Saint-Denis, rapporte Le Figaro.

08h46 - Le compte Twitter de l'Education nationale publie la liste des écoles qui sont fermées ce matin (voir @EducationFrance). Par ailleurs, dans les écoles hors zone, les enfants seront accueillis même si les enseignants ne se présentent pas, précise la mairie de Saint-Denis.

08h44 - L'homme qui a prêté son appartement aux terroristes aurait été interpellé, selon BFMTV.

Il aurait dit qu'il ne connaissait pas les hommes qui habitant chez lui. Un ami lui aurait simplement demandé de les héberger.

08h40 - Une habitante nous rapporte que l'attaque est très centralisée dans le secteur de Saint-Denis. Dans les autres quartiers, "tout est normal, les gens se promènent, se rendent au travail", dit-elle précisant que les RER fonctionnent. Son entreprise lui a toutefois envoyé un message lui demandant de rester chez elle. 

08h34 - La direction de l'Université Paris 8 demande aux étudiants comme au personnel ne pas venir. Les établissement scolaires de Saint-Denis sont fermés.

08h31 - Un mouvement de foule a eu lieu à Saint-Denis. Une dizaine de policiers aurait fendu la foule pour se précipiter dans les ruelles du centre-ville après avoir reçu un appel, rapporte BFMTV. Il s'agirait d'une fausse alerte.

08h23 - Finalement, ce ne serait pas seulement un suspect qui serait retranché dans l'appartement mais peut-être deux, a indiqué une source policière à BFMTV. 

08h09 - Selon RTL, un homme est toujours recherché. Il pourrait être dans l'immeuble ou dans le quartier, a affirmé le journaliste police-justice de la radio.

08h07 - Deux terroristes seraient morts, selon BFMTV : un tué par un sniper, l'autre serait une femme qui aurait déclenché sa ceinture d'explosifs.

08h06 - Une cellule psychologique va être mis en place dans environ une demi-heure à l'Hôtel de Ville de St-Denis, rapporte RTL.

08h04 - Selon Europe 1, la femme qui se serait fait exploser aurait auparavant réussi à tirer sur les équipes du RAID avec une kalachnikov.

07h56 - Christiane Taubira a indiqué que l'opération était en train de se terminer. Selon BFMTV qui cite une source policière, deux forcenés sont morts dont une femme qui s'est fait exploser. Un suspect est encore retranché. Un policier aurait été emmené à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière, plusieurs autres membres du Raid seraient blessés.

07h52 - Le périmètre de sécurité a été élargi pour repousser les habitants qui seraient trop près, rapporte une journaliste du Figaro sur place.

07h50 - Selon France Info et iTélé, une femme kamikaze aurait bel et bien déclenché sa ceinture d'explosifs face aux policiers.

07h46 - La chaîne d'information iTélé parle, elle, de deux policiers blessés, deux terroristes tués, trois interpellés et au moins un qui serait encore retranché. Une information qui n'est pas confirmée par les autorités.

07h44 - On rappelle que les habitants de Saint-Denis doivent rester chez eux et s'éloigner des fenêtres. Les personnes travaillant dans le quartier sont également appelées à ne pas se rendre sur place. Les écoles sont fermées.

07h38 - Selon BFMTV, une femme kamikaze s'est faite exploser.

07h35 - Selon Europe 1, trois suspects arrêtés et trois autres ont été tués. Une femme portant une ceinture d'explosifs se trouverait parmi eux. Attention, les informations des différents médias ne sont pour l'instant pas concordantes.

07h29 - Des tirs ou explosions ont été entendus sur le lieu de l'opération, environ sept ou huit selon BFMTV. Les téléspectateurs ont pu clairement les entendre.

07h16 - Le compte Twitter du journaliste William Reymond, Breaking3zero, diffuse une vidéo amateur de Saint-Denis sur laquelle on entend des tirs ou détonations.

07h13 - Selon France Inter, trois forcenés auraient été tués dont au moins une femme et trois auraient été interpellés. L'opération est encore en cours donc les autorités ne confirment pas ces informations.

07h08 - Il est demandé aux habitants du centre de Saint-Denis de ne pas sortir de chez eux. La police demande également à ceux qui travaillent dans ce quartier de ne pas se rendre sur leur lieu de travail.

6h59 - Abdelhamid Abaaoud est bien visé par l'opération à Saint-Denis confirme l'AFP

Abdelhamid Abaaoud serait donc en France si l'on en croit cette information. On ne savait pas jusqu'à hier où pouvait se trouver l'homme, Belge d'origine marocaine, qui serait à le pilote des attentats de Paris pour le compte de Daesh. Si sa présence en Belgique pouvait être suspectée, beaucoup pensaient qu'il se trouvait plutôt en Syrie.

6h55 - Voici la première photo prise à Saint-Denis diffusée par l'AFP.

wOpération du RAID à Saint-Denis. © THOMAS SAMSON / AFP

6h50 - Un appartement serait particulièrement visé par l'opération. Il serait actuellement cerné. Une détonation est aussi rapportée il y a quelques minutes à peine par des témoins cités par France Info.

6h46 - France Info parlait d'au moins cinq hommes retranchés au petit matin. La station confirme que le commanditaire des attentats Abdelhamid Abaaoud pourrait faire partie des forcenés.

6h39 - Selon Europe 1, Saint-Denis est totalement vérouillée. "Le tramway ne circule plus, la gare est fermée, les écoles du centre-ville aussi", indique la station. Selon Le Monde, le trafic est interrompu sur la ligne 13 entre Saint-Denis-Université et Carrefour Pleyel, par mesure de sécurité à la demande de la police. Le quartier serait une zone très commerçante selon le maire de la ville Didier Paillard.

6h34 - On apprend également que deux vols ont été déroutés dans la nuit. Un vol Air France entre Los Angeles et Paris a été dérouté vers Salt Lake City pour un "incident de sécurité". L'autre vol, lui aussi affrété par Air France, reliait Washington à Paris. Il s'est posé à Halifax, au Canada.

6h28 - C'est Abdelhamid Abaaoud, présenté depuis 24 heures comme le cerveau des attentats de Paris, qui serait la cible de l'opération selon des informations de RMC.

6h25 - Le Figaro indique que l'opération était toujours en cours à 6h15. Selon le quotidien qui cite une source policière, des hommes seraient retranchés dans un appartement. Le Figaro évoque la traque d'un "neuvième homme" en fuite. Il ne confirme pas en revanche que deux hommes auraient été tués. Le Monde confirme quant à lui "deux morts" et sans doute un troisième.

Mercredi 18 novembre 2015 à 6h10 - Une importante opération du RAID est en cours dans le centre-ville de Saint-Denis selon plusieurs médias dont certains rapportent des tirs nourris "en rafales". Un large périmètre de sécurité a été mis en place dans les quartiers de Corbillon et Fontaine. Des hélicoptères survolent le secteur. Il y aurait deux hommes ciblés. Les deux auraient été tués. Selon l'AFP, plusieurs policiers ont été blessés au cours de l'assaut. Le parquet de Paris a confirmé selon Le Monde "un assaut, mené par la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire et le RAID" dans la ville de Seine-Saint-Denis et que celui-ci concernait bien l'enquête sur les attentats de vendredi. Les tirs ont débuté peu avant 4h30 et sont tus avant 5 heures.