Roubaix : les otages ont été "mis en sécurité", un malfaiteur tué, "plusieurs sont en fuite"

Roubaix : les otages ont été "mis en sécurité", un malfaiteur tué, "plusieurs sont en fuite" Un preneur d'otages a été tué, à Roubaix. Plusieurs autres sont en fuite. Les otages sont, eux, en sécurité. L'affaire n'aurait aucun lien avec la menace terroriste.

[Mis à jour le mardi 24 novembre 2015 à 23h01] Un preneur d'otages a été tué, plusieurs autres sont toujours en fuite, à Roubaix, selon le procureur. Il a également annoncé qu'un autre malfaiteur avait été tué. Les trois otages ont été mis en sécurité. Ils étaient retenus dans un pavillon, après un braquage qui aurait mal tourné.

 Le scénario de la prise d'otages de Roubaix se précise. Selon la Voix du Nord, tout commence dans une banque située boulevard de Fourmies, à Roubaix.  Le directeur de l'établissement est pris n otage par des hommes armés. Lors de leur fuite, ils sont repérés par une patrouille de police. Des échanges de tirs ont lieu. Les malfaiteurs se retranchent alors dans un pavillon, situé à environ un kilomètre de la banque.  Vers 19 heures environ des coups de feu ont été entendus.  Les braqueurs seraient trois ou quatre, munis d'armes automatiques, selon les premères informations. Les otages ont donc été mis en sécurité vers 22 heures, soit près de trois heures après le début des coups de feu.

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"Prise d'otages de Roubaix : "J'ai cru à des policiers en civil", un voisin témoigne"

Selon l'adjointe à la mairie chargée de la sécurit de nombreux policiers se sont rendus sur place, dont une équipe du Raid. Le préfet et le procureur se sont rendus sur place. Cette ville est située dans le département du Nord, à quelques kilomètres à peine de la frontière belge. L'école de commerce de l'Edhec n'est pas le lieu d'une prise d'otages contrairement à la rumeur.

Plusieurs personnes auraient tiré sur la police et seraient retranchées dans un pavillon, selon le journaliste d'Itélé Michaël Darmon et Reuters, qui précise que des enfants auraient été pris en otage. Le bilan est très flou. Les premiers éléments ont fait état de blessés par balles. Selon La Voix du Nord, il n'y aurait aucun blessé pris en charge par les secours. 

Les hommes auraient ouvert le feu sur une voiture de police, avant de se retrancher dans le pavillon. Les preneurs d'otages seraient, selon BFMTV, des braqueurs qui auraient été surpris par une patrouille de police. Le secteur serait complètement bouclé. Le Raid serait même déployé sur place, selon plusieurs témoins. Selon plusieurs sources, c'est un directeur de banque et sa famille qui seraient retenus en otage. Le pavillon est situé dans un quartier résidentiel.

Des tirs d'armes automatiques de type AK-47 ont été signalés sur place. La mairie de la ville confirme que plusieurs hommes armés sont retranchés avec des otages. 

La prise d'otages a lieu à l'angle de l'avenue Gustave-Delory et de la rue Vaillant. Les coups de feu ont été entendus vers 19 heures ce mardi soir. Les policiers de la Bac seraient alors intervenus pour une agression à domicile. De nombreux policiers sont aussi déployés, ainsi que le Samu et les sapeurs-pompiers. Les hommes armés sont toujours retranchés à l'intérieur du pavillon.

Il n'y aurait donc, a priori, aucun lien avec la menace terroriste actuelle. Depuis les attentats du vendredi 13 novembre, la tension est particulièrement palpable. Les attaques, qui ont visé plusieurs sites de Paris, ont fait 130 morts, et plus de 300 blessés. 181 sont encore hospitalisés, selon un dernier bilan, fourni par la ministre de la Santé, Marisol Touraine.