Ce que vous ne savez peut-être pas sur le dalaï-lama
[Mis à jour lundi 12 septembre 2016 à 10h16] Le dalaï-lama doit passer deux jours à Paris et trois à Strasbourg pour enchaîner conférences, enseignements et autres temps forts. Il est attendu en France à partir du lundi 12 septembre. S'il est influent et qu'on serait capable de le reconnaître entre mille, avec sa silhouette habillée d'une tunique bouddhiste ocre et rouge et son visage expressif, que sait-on vraiment du chef spirituel des Tibétains en exil ? Voici des faits surprenants sur sa personnalité, ses opinions, ses habitudes et ses relations avec le reste du monde :
Le dalaï-lama ne rencontrera aucun membre du gouvernement
Aucune entrevue n'est prévue pour le dalaï-lama avec François Hollande, ni avec aucun membre du gouvernement actuel : les officiels n'ont pas voulu prendre le risque de froisser Pékin. Le chef spirituel des Tibétains aura juste affaire, le mercredi, à une délégation parlementaire. Jean-Patrick Gille, député PS d'Indre-et-Loire et co-président du groupe d'études sur le Tibet à l'Assemblée nationale, a réagi sur cet évitement : "Ça aurait été bien pour les plus hautes autorités de l'Etat de rencontrer ce qu'on peut appeler une conscience morale et un symbole qui représente en même temps, même s'il n'est plus l'autorité politique puisqu'il a renoncé en 2011, la cause tibétaine et les Tibétains qui sont en souffrance en Chine", a-t-il estimé lundi 12 septembre sur Franceinfo. Le dalaï-lama passera néanmoins à la télé, invité, mercredi 14 septembre, de "Quotidien", la nouvelle émission de Yann Barthès sur TMC !
"Sa Sainteté", en visite en France sur invitation de la Fédération du bouddhisme tibétain, a toutefois un programme bien rempli : du 12 au 18 septembre 2016, le Prix Nobel de la paix 1989 pendant tout ce temps ? A Paris, il doit animer une série de conférences sur le thème de l'écologie, de la responsabilité universelle ou encore des sciences. A Strasbourg, ensuite, il est prévu qu'il reçoive le Prix de la tolérance Marcel Rudloff et participe à un déjeuner avec les représentants locaux des cultes et des institutions européennes. Le programme comporte aussi des échanges avec des lycéens conviés au Palais de la musique et des congrès de la ville. Les 17 et 18 septembre, quelques 9 000 personnes rempliront le Zénith de Strasbourg pour accueillir la "réincarnation" de Bouddha. Des mesures de sécurité spécifiques ont été prises, "adaptées à la personnalité du dalaï-lama" dixit le premier adjoint au maire Alain Fontanel. A contrario du pape, Tenzin Gyatso n'est, paraît-il, pas très "convoi".