Ibrahim Maalouf : le trompettiste est soupçonné d'atteinte sexuelle sur une mineure

Ibrahim Maalouf : le trompettiste est soupçonné d'atteinte sexuelle sur une mineure Le musicien Ibrahim Maalouf a été entendu par le parquet de Créteil qui le soupçonne d'avoir embrassé une stagiaire de quatorze ans en 2013.

Le trompettiste Ibrahim Maalouf est soupçonné d'atteinte sexuelle sur une mineure :  il est visé par une enquête du parquet de Créteil pour avoir embrassé une collégienne au cours d'un stage en 2013, dans son studio d'enregistrement à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). L'information du Parisien a été confirmée ce vendredi 3 mars au matin par la procureure Laure Beccuau, qui précise : "La qualification d'atteinte sexuelle est différente de l'agression sexuelle, car elle implique le consentement de la victime mineure".

Les faits soupçonnés, pour lesquels une enquête préliminaire a été ouverte, remontent à fin 2013. Une adolescente de troisième achève alors une semaine de stage en compagnie de l'artiste. C'est là qu'un baiser aurait été échangé. Le trompettiste de 36 ans aurait aussi fait parvenir un SMS à la collégienne dans lequel il lui enjoint, selon le Parisien, de prendre une photo d'elle nue. Une information que la procureure n'a pas été en mesure de confirmer.

Un César en 2017

Le musicien avait reçu le 24 février 2017 le César de la meilleure musique de film pour "Dans les forêts de Sibérie".  Les parents de l'adolescente évoquée plus haut dans l'article ont déposé une plainte en janvier 2016, qui a donné lieu à l'ouverture de l'enquête préliminaire. Toujours en janvier dernier, la plainte a également donné lieu au placement en garde à vue d'Ibrahim Maalouf à la Sûreté territoriale du Val-de-Marne, responsable de l'enquête. 

"Il a évoqué un acte unique qu'il a immédiatement regretté " a souligné la procureure Laure Beccuau., ajoutant que la jeune fille, dans "un état psychologique compliqué" et "qui était dans une relation d'admiration face à son idole" doit être entendue à nouveau "pour l'interroger sur les déclarations de l'artiste". Les faits sur lesquels la justice enquête sont passibles d'une peine maximale de cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.