Les pires dérives du bizutage

A Montpellier. © Dirk De Keyser / 123RF
Mercredi 10 janvier 2018, une commission disciplinaire interne s'est réunie à l'Ecole nationale supérieure des arts et métiers (Ensam) d'Angers à la suite de soupçons de bizutage : lors d'un rituel d'intégration en octobre 2017, des étudiants auraient été brûlés sur les bras avec une cuillère chauffée à blanc. L'inspection générale de l'administration de l'Education nationale et de la Recherche (IGAENR) a été saisie.
Il a beau être interdit par la loi du 18 juin 1998 et passible de six mois d'emprisonnement et 7 500 euros d'amende, le bizutage, "fait pour une personne d'amener autrui, contre son gré ou non, à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants lors de manifestations ou de réunions liées au milieu scolaire et socio-éducatif", survit dans l'enseignement supérieur, et pas seulement en Ecole de médecine, sous couvert d' "intégration" et de "tradition". Voici ses dérives les plus extrêmes.
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