Fusillade à Montpellier : un attentat ? La piste du règlement de comptes privilégiée

Une violente rixe a fait quatre blessés ce lundi 25 juin à Montpellier. Selon les premiers éléments de l'enquête, il se pourrait qu'il s'agisse d'un règlement de compte.

[Mis à jour le 25 juin 2018 à 17h45] Que s'est-il passé ce lundi 25 juin à Montpellier dans le quartier de la Paillade ? A la mi-journée, tout le quartier de la Mosson était entièrement bouclé par les agents de police. "A 12h30, des affrontements ont éclaté entre des personnes issues de la communauté des gens du voyage et des individus de la cité du Petit Bard. Connus des services de police pour trafic de stupéfiants, les quatre hommes blessés ce lundi viennent de deux familles différentes. La piste du règlement de compte est privilégiée", indique BFM TV. Selon les dernières informations révélées par le média en ligne Metropolitain, le premier blessé serait "décédé des suites de ses blessures", déclaration qui n'a pas pour l'heure officiellement été confirmée.

Parmi les personnes blessées, il y aurait un individu dans un état critique, son pronostic vital serait même engagé. Evacué en urgence au CHU de Montpellier, il a lui "été touchée à plusieurs reprises par des tirs en provenance d'un véhicule", indique Le Midi Libre. Il serait âgé d'une vingtaine d'années. Il aurait été pris pour cible alors qu'il se trouvait devant un magasin Liddl situé tout près de la station de tramway "Mosson". Deux autres blessés le sont "sérieusement". L'enquête a été confiée aux services de la police judiciaire (SRPJ), indique encore France Bleu Hérault. France 3 Occitanie informe que "la situation est tendue sur place". Par ailleurs, alors que Metropolitain affirme sur son compte Twitter qu'une fusillade serait en cours au sein même de l'hôpital Lapeyronie, le CHU de Montpellier dément totalement cette information.

Toujours selon Metropolitan, ces tirs seraient en lien avec une précédente fusillade qui a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi à la Moisson-la Paillade. Trafic de drogue et "contrebande de cigarettes" seraient à l'origine de la rixe entre les deux bandes rivales. Ainsi, les tirs "à l'arme lourde" du weekend dernier "constitueraient un avertissement pour ceux qui sont tombés dans un guet-apens, ce lundi à la mi-journée".