Comment préparer sa retraite Préparer une retraite plus confortable

Si les différentes simulations d'un montant de votre pension retraite vous montrent que votre pouvoir d'achat va sérieusement baisser, si vous voulez pouvoir améliorer votre situation, vous disposez de différents produits financiers pour épargner en vue de votre retraite. C'est ce que l'on appelle la retraite par capitalisation. Chacun cotise ce qu'il veut, ce qu'il peut pour ses vieux jours.

Le plan d'épargne retraite populaire (Perp)

Ce concurrent de l'assurance vie présente quelques atouts face à l'impossibilité de débloquer le capital avant l'échéance. Le plan d'épargne retraite populaire transforme en épargne une déduction accordée par le fisc. Son montant peut atteindre au maximum 10 % de vos revenus professionnels de l'année précédente et huit fois le plafond de la Sécurité sociale en vigueur, soit une déduction maximale de 22 872 euros en 2009.

A l'âge de la retraite, votre PERP vous permet de percevoir sous forme de rente les sommes capitalisées. Le montant est lié aux divers versements que vous aurez réalisés tout au long du contrat. Plus votre niveau d'imposition est élevé, plus vous parviendrez à dégager une rente importante et proche de vos souhaits.

Le plan d'épargne pour la retraite collectif (Perco)

Le Perco est un contrat d'assurance sur lequel vous effectuez des versements réguliers en vue de toucher un capital ou une rente viagère une fois à la retraite. Mais à la différence du Perp, il n'est disponible que dans le cadre de votre entreprise. Et vous avez le choix entre une rente ou l'ensemble du capital.

Chaque salarié est libre d'y souscrire mais il faut au moins trois mois d'ancienneté pour y prétendre. Les versements ne doivent pas dépasser un quart de votre salaire brut annuel. Votre patron peut verser un complément à votre épargne. Mais cet abondement ne peut pas dépasser trois fois la contribution du salarié et est limité à 5 324,16 euros.

Le plan d'épargne entreprise (PEE)

Le PEE est un dispositif facultatif, qui permet de placer des sommes, via son entreprise, afin de constituer un portefeuille de valeurs mobilières (actions, obligations...). L'argent peut provenir des primes versées au salarié, mais aussi de son épargne personnelle. Tous les salariés présents depuis plus de 3 mois dans l'entreprise peuvent y participer. Une personne en retraite ou préretraite, ayant déjà effectué un versement, peut continuer à le faire. Vous pouvez conserver votre plan même si vous avez quitté l'entreprise (mais sans pouvoir continuer les versements).

Un versement minimum de 160 euros par an peut être demandé. Au maximum, l'employé ne peut verser sur le PEE plus du quart de son salaire annuel brut. Votre employeur peut compléter vos versements : il s'agit de l'abondement. L'entreprise peut au maximum vous donner trois fois votre contribution, avec un plafond de 2 764,64 euros pour 2009. Si vous achetez des actions de votre entreprise et les mettez sur le PEE, votre employeur peut rajouter jusqu'à 80 % de la somme. Les sommes dégagées par les montants investis sont soumises aux prélèvements sociaux (12,1%), mais pas à l'impôt sur le revenu (s'ils sont réinvestis dans le PEE). Les sommes versées sont bloquées 5 ans, sauf cas de déblocage anticipé (naissance d'un enfant, achat de résidence principale,...).

L'assurance vie

L'assurance vie constitue, et de loin, le support préféré des Français car il est simple à comprendre et souple. Vous constituez en une fois ou par versements réguliers ou non, votre capital de départ. Après vous n'avez plus rien à faire, si ce n'est d'attendre l'arrivée de votre contrat à son terme : le moment où vous avez choisi de profiter de ce que vous avez capitalisé.

Là, la compagnie d'assurance ou votre banque vous verse annuellement, semestriellement, trimestriellement ou mensuellement la rente que vous souhaitiez percevoir jusqu'à la fin de vos jours. Notez que rien ne vous interdit de panacher les modalités de sortie de votre capital. Vous pouvez convenir d'un versement en rente sur une partie du capital et de percevoir l'autre portion dès l'échéance de votre assurance-vie. Exemples : 75 % en rente, 25 % en capital ; 50 % en rente, 50 % en capital ; 12 % en rente, 78 % en capital. Tous les cas de figures sont possibles, même la sortie complète en capital.

Le contrat Madelin

Pour le cas où vous seriez un commerçant, un artisan, un dirigeant non salarié, ou bien encore  si vous exercez une profession libérale, vous pouvez vous appuyer sur une assurance-vie, appelée contrat Madelin, à la condition de payer des impôts sur le bénéfice industriel, commercial ou non commercial. Vous versez chaque année une cotisation minimale au sein de l'une des cinq classes de versement proposées. Elle reste bloquée pour dégager votre rente après la cessation de votre activité.