Bien investir en OPCVM. Attention aux frais et à la fiscalité !
Pour profiter au mieux des bonnes performances des marchés actions, il convient de choisir un cadre adapté pour loger ses fonds. En minimisant les frais prélevés par les intermédiaires et en optant pour le régime fiscal le plus favorable, il est possible d'améliorer considérablement le résultat net de ses placements.
Compte ordinaire, PEA, assurance vie: ou loger ses fonds ?
Pour profiter au mieux des bonnes performances des marchés actions, il faut choisir un cadre adapté pour loger ses fonds. Il en existe trois principaux. Le Compte Titres ordinaire
Il s’agit d’un compte titre classique qui permet la plus grande souplesse grâce à des mouvements (dépôts/retraits) possibles à tout moment. Il est toutefois handicapé par une fiscalité peu attractive puisque les plus-values sont soumises aux prélèvements sociaux (15,5%) et au barème de l’impôt sur le revenu. Il existe cependant trois cas particuliers dans lesquels un compte titre ordinaire peut s’en dispenser :
- si il y a des compensations possibles avec des moins-values antérieures reportées.
- lors d’une transmission à titre gratuit, par donation ou succession, de titres ayant accumulé des plus-values latentes.
- lorsque les revenus déclarables n’atteignent pas la première tranche de l’IR.
Le Plan d'Epargne en Actions (PEA)
Le PEA reste certainement un excellent cadre pour investir en fonds actions. Avec une fiscalité particulièrement attractive dès lors que vous conservez ce compte au minimum 5 ans. Il permet d’investir jusqu’à 150.000 € (300.000 € pour un couple) en fonds éligibles au PEA. En principe, seules des actions émises par des sociétés ayant leur siège social dans un pays de l‘Union européenne ainsi qu’en Islande ou en Norvège peuvent être placées sur votre P.E.A. Mais si vous investissez par l’intermédiaire d’OPCVM, ces fonds ne sont tenus d’investir que 75 % de leur portefeuille en actions européennes : les 25 % restant peuvent être investis au choix du gestionnaire en actions d’autres zones géographiques, sur des obligations ou des titres monétaires. Les plus-values imposables ne sont pas immédiatement imposables. Elles seront exonérées, partiellement pour les retraits effectués entre 2 et 5 ans après l’ouverture du plan et totalement au-delà. En cas de donation ou de succession, le PEA doit d’abord être clôturé et subir les prélèvements sociaux à des taux variables suivant les époques où elles ont été réalisées. Le PEA ne bénéficie ainsi d’aucun avantage pour les transmissions à titre gratuit (donations et successions).