Actualité
Janvier 2008
Immobilier : vers un grand Paris
La Fnaim (Fédération nationale des agents immobiliers) a présenté le bilan du marché immobilier 2007, révélant une tendance allant vers l'uniformisation des prix entre Paris et sa petite couronne. Sixième ville européenne la plus chère en 2007 - derrière Luxembourg, Londres, Berne, Dublin et Madrid - la capitale française a connu une hausse du prix de l'immobilier de 5,1 % en 2007, affichant une moyenne de 6 223 euros par mètre carré. Prix à Paris Cette hausse n'est pas la même selon les quartiers, puisque certains ont connu une ascension spectaculaire, comme par exemple celui des Abbesses, dans le XVIIIe arrondissement, dont les prix sont désormais comparables à la partie chic du XVIIe arrondissement, située aux abords du parc Monceau.
Le nord et l'est de la capitale ont également pris de la valeur, avec une hausse du prix de l'immobilier allant d'environ 3 à 4,5 %. Mais il est toujours moins cher d'acheter dans les XIXe et XXe arrondissements, qui demeurent les moins chers de Paris - avec une moyenne de 5 631 par mètre carré - que dans les quartiers de la rive gauche. Les Ve, VIe et VIIe arrondissements sont en effet toujours les plus inaccessibles : il faut compter plus de 7 000 par mètre carré, malgré une hausse de seulement 1 % depuis 2006.
Comparaison avec la proche banlieue
La proche banlieue parisienne aussi a vu grimper le prix de son mètre carré entre 2006 et 2007, si bien qu'y acheter un bien peu parfois coûter plus cher que dans certains quartiers de la capitale. Par exemple, Boulogne-Billancourt a connu une hausse de 5,8 %, élevant le prix de son mètre carré à 5 771 en moyenne. Il est donc plus cher d'acheter dans cette ville de la proche banlieue ouest que dans les quartiers est de la capitale.
Le prix de l'immobilier à Levallois-Perret semble même avoir surpassé celui des quartiers chics de l'ouest parisien, puisque le mètre carré y est acheté à 6 690 contre 6 508 en moyenne dans les VIIIe, XVIe et XVIIe arrondissements.
La ville de banlieue ayant connu la plus forte ascension est cependant Rueil-Malmaison. Avec une hausse de 15 %, le mètre carré y a atteint une valeur de 4 985 en moyenne.
Une hausse qui toucherait à sa fin A la fin de l'année 2007, le quotidien "Le Monde" se faisait l'écho de nombreux spécialistes en économie, diagnostiquant que cette hausse des prix de l'immobilier toucherait à sa fin dans les prochains mois. En attendant, le "Grand Paris" prend forme, avant même que les réseaux de transports, reliant la capitale à sa proche banlieue et les villes entre elles, ne soient développés.
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