Comment gérer une baisse des prix de l'immobilier ? Quelles tendances pour le marché immobilier en 2012 ?

Le marché de l'immobilier est loin d'être homogène. L'anticipation d'une baisse ne vaut pas pour toutes les villes. Si on s'en tient aux évolutions des propositions de prix des vendeurs sur le site SeLoger.com et des anticipations des agences immobilières de la Fnaim, on peut classer en trois grands groupes d'importance assez proches les trente plus grandes métropoles françaises : celles où les prix vont continuer à progresser, celles où les prix de l'immobilier vont stagner et celles où il faut s'attendre effectivement à une baisse des prix.

Cette anticipation d'évolution des prix va bien sûr être conditionnée à la qualité du bien et de ses atouts. On note déjà un fort différentiel de prix entre les logements qui ont une performance énergétique de classe C et ceux qui sont dans la classe F. Pour deux biens immobiliers, la différence peut être de plusieurs centaines de milliers d'euros.

Toutes les zones d'habitation éloignée d'une métropole régionale voient leurs prix baisser même si ceux de l'agglomération urbaine progressent. La hausse du prix de l'essence ou encore la fermeture des classes d'école en zone rurale pèsent sur le confort du cadre de vie. Ce dernier ne suffit plus à tenir les prix. C'est en même temps une occasion de saisir des biens à forte superficie pour des bouchées de pain.