Location : les bons réflexes pour rendre son logement Un préavis de départ de un à trois mois selon la nature du contrat de location

Une mutation professionnelle nécessitant un déménagement, le désir d'habiter un logement plus grand, la volonté de payer moins cher... Les raisons poussant à quitter son logement sont nombreuses. Un locataire à la possibilité de résilier son bail quand il le souhaite. Mais cela ne peut pas se faire du jour au lendemain. Dans tous les cas, il doit informer son propriétaire de son départ en lui envoyant une lettre recommandée avec accusé de réception, sans être obligé de se justifier. C'est seulement trois mois après la réception du courrier par le propriétaire que le locataire peut quitter effectivement le logement.

Le préavis peut être réduit à un mois par exemple si vous venez de perdre votre emploi

Ce délai de trois mois est ramené à un mois pour les logements meublés, mais dans les faits la durée exacte du préavis de départ est inscrite au bail suite à un accord entre le propriétaire et le locataire. Il existe aussi des cas, où même si le logement est loué vide, le préavis peut être réduit à un mois. D'abord, si le locataire décroche un premier emploi, obtient une mutation ou perd son emploi. Dans ce dernier cas, la démission ou le départ à la retraite n'entrent pas en ligne de compte. Là le délai reste à trois mois. Ensuite, le délai pour partir peut être d'un mois pour les locataires âgés de plus de 60 ans dont l'état de santé explique le changement de domicile. Enfin, cette dérogation s'applique pour les locataires bénéficiant du revenu de solidarité active (RSA). Dans tous les cas, rien n'impose au locataire d'expliquer les raisons d'un préavis écourté. Cela étant il doit pouvoir se justifier si le propriétaire conteste.

Continuer à payer son loyer

Quelle que soit la durée du préavis, le locataire peut choisir de partir avant ce terme. Cependant, il ne fera pas une bonne affaire. Il doit continuer à payer son loyer jusqu'à la fin du préavis. A moins qu'il ne trouve un accord avec le propriétaire, par exemple en permettant l'installation rapide d'un nouveau locataire. Mais même en ce cas, rien n'oblige le propriétaire à accepter. Pour faciliter la négociation, le locataire a tout intérêt à faire preuve de beaucoup de souplesse afin que le propriétaire puisse utiliser son droit de visite pour d'éventuels nouveaux locataires ou pour jeter lui-même un œil à l'état du logement. Ce droit est limité à deux heures par jour et ne peut être exercé les dimanches et les jours fériés. Et si vous êtes absent, le propriétaire peut tout à fait entrer sans votre autorisation... à condition d'avoir les clés.