Se mettre d'accord sur le montant de la pension alimentaire L'ex-conjoint peut percevoir une pension

celui qui a le plus de difficultés à assumer financièrement le changement de vie
Celui qui a le plus de difficultés à assumer financièrement le changement de vie matrimoniale peut recevoir une aide temporaire. © Mincemeat / Fotolia

L'ex-conjoint bénéficie d'un droit à une pension que ne peut pas lui refuser l'autre conjoint. S'il existe des différences de ressources importantes entre les futurs divorcés, celui qui a le plus de difficultés à assumer ce changement de vie matrimoniale, reçoit une aide temporaire de la part de l'autre. Cette pension sera versée jusqu'à ce que la séparation soit juridiquement actée. C'est-à-dire qu'il n'y ait plus de recours pour contester le contrat de séparation entre les époux.

Contrairement aux enfants, il n'existe pas encore de grille pour le montant, même indicative. Et pour cause, le montant de la pension pour l'époux repose sur l'évaluation de son patrimoine et de sa situation matrimoniale. Chaque situation s'avère un cas particulier.

La totalité du patrimoine pris en compte

La justice y parvient tout de même en prenant en compte tous les évènements de la vie des conjoints pour établir la réalité de la situation de leurs revenus. Ainsi, si l'un des deux vient à engager une procédure de surendettement, il a toutes les chances de pouvoir demander à l'autre une pension. Sauf s'il est prouvé qu'il a organisé sciemment la dégradation de l'état de ses finances personnelles. En revanche, si l'ex-époux se retrouve en union libre, la pension peut lui être refusée, notamment si le concubin dispose de revenus élevés. S'il est en mesure de les assumer, la pension n'a pas à lui être versée, ou du moins pour un montant bien moindre. Le versement d'une pension n'est pas obligatoire, elle vise juste à permettre de subvenir aux besoins de l'époux le temps que la séparation soit définitivement prononcée. Pendant cette période, les conjoints continuent de se devoir assistance.

Si l'ex-époux se retrouve en union libre, la pension alimentaire peut lui être refusée, notamment si son concubin dispose de revenus élevés.

Autre détail : le mobilier est également pris en compte dans le montant de la pension éventuellement accordée. Et ce, dès lors que l'un des deux futurs divorcés le conserve. Il en est de même pour le logement. C'est pourquoi, dans certaines situations, il peut être préférable que les deux époux quittent tous les deux le logement.