Clôturer un produit d'épargne Bien connaître les conséquences de la clôture d'un produit d'épargne

Avant de clôturer un produit d'épargne, il faut prendre le temps d'en peser toutes les conséquences. S'il s'agit d'un compte courant, les effets ne seront a priori pas désastreux puisque aucun avantage ne sera remis en cause. S'il faisait partie d'un package de services, vous risquez tout de même de payer la cotisation pour l'année entière. Il s'agit toutefois d'un élément négociable avec votre conseiller.

La fermeture d'un contrat d'assurance-vie avant huit ans de détention est fortement déconseillée

Pour d'autres produits, la clôture sur un accès d'impulsivité peut avoir des suites plus fâcheuses. Sur un contrat d'assurance-vie, vous bénéficiez d'un avantage fiscal surtout lorsque vous dépassez les huit années de détention. Or, si vous fermez le produit avant cette échéance, vous perdez cet avantage, et les plus-values générées seront bien plus lourdement taxées. De la même manière, si vous avez souscrit un compte épargne logement (CEL) et que vous décidez de le fermer moins de 18 mois plus tard, vous vous privez des taux préférentiels pour un crédit. Même chose pour le plan d'épargne logement (PEL). Si vous avez un projet immobilier, le moins que vous puissiez faire est donc de prendre le temps de la réflexion.

Enfin, hormis la perte possible de certains avantages, la clôture d'un produit d'épargne entraîne la restitution des moyens de paiement qui y étaient attachés. Cela concerne la carte de paiement, de retrait, mais aussi le chèque. Si vous utilisez ce dernier après la fermeture d'un compte, il s'git ni plus ni moins que d'un chèque sans provision. Avec le risque d'être inscrit au Fichier central des chèques (FCC) voire une interdiction d'émettre des chèques pendant cinq ans.