Essai Renault Kadjar : en plein dans le mille !

Renault investit enfin le marché des crossovers compacts avec le Kadjar, qu’on peut considérer comme le cousin du Nissan Qashqai. Il partage d’ailleurs avec lui ses soubassements et plusieurs motorisations. Mais celui qui est aussi le grand frère du Captur possède sa personnalité propre comme le montre notre essai réalisé en Espagne.

[Mis à jour le 25 juin à 12h58] Renault arrive longtemps après ses concurrents sur le segment des crossovers compacts. Alors que les Peugeot 3008, Nissan Qashqai, Volkswagen Tiguan et Kia Sportage sont déjà bien installés, la marque au losange lance ce Renault Kadjar avec l'intention de réunir les qualités de ses concurrents. Dans la gamme Renault, le Kadjar prend place entre le Captur (plus petit) et l'Espace de cinquième génération, un monospace aux airs de crossover. Renault avait déjà fait une tentative dans ce domaine avec le Koleos. Ce 4x4 était une version à peine adaptée d'un modèle coréen de la marque Samsung, mais il ne correspondait pas aux attentes de la clientèle européenne. Trop lourd, gourmand en carburant et pas vraiment enthousiasmant en matière de design, il n'a pas su se faire une place.

Le Kadjar ne fait pas cette erreur. Comme ses concurrents, il joue la carte de la polyvalence en offrant les qualités de conduite d'une berline, un espace intérieur plus généreux et un look affirmé. Pour cela, il s'inspire largement d'un modèle qui a déjà fait ses preuves : le Qashqai du japonais Nissan, l'allié de Renault. Le Kadjar lui emprunte sa base technique et 60% des composants. Mais Renault assure que les deux véhicules sont bien différents : 90% des pièces visibles seraient spécifiques sur chacun des deux cousins. Restent quelques similitudes visuelles, notamment dans les proportions de leur ligne. Mais, nous allons le voir au cours de cet essai, le Renault Kadjar possède sa propre personnalité.