Les politiques flashés pour mauvaise conduite

Les politiques flashés pour mauvaise conduite A l'heure où le gouvernement souhaite la multiplication du nombre de radars automatiques, retour sur quelques écarts de conduite des politiques français !

Fin octobre, Jean-Paul Huchon a été arrêté par la gendarmerie, qui lui a immédiatement retiré son permis. Le président de la région Ile-de-France s'était rendu coupable d'un excès de vitesse : il avait été flashé à 171 km/h au lieu de 130 km/h sur l'autoroute A13 à hauteur d'Evreux (Eure). 

Il n'est pas le premier homme politique à se faire verbaliser pour avoir un peu trop appuyé sur le champignon. En mars 2010, Xavier Bertrand a été flashé de nuit à 140 km/h sur une voie limité à 90 entre Pornic et Nantes. José Bové a été flashé à 135 km/h au lieu de 90 à l'automne 2009...

Sarkozy et De Robien, "flashés" lors de l'inauguration du 1er radar automatique

En octobre 2003, le ministres des Transports Gilles de Robien et le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy sont accusés par "Auto Plus" d'avoir roulé en "flagrant délit d'excès de vitesse" sur la RN 20, au sud de Paris. Le magazine automobile avait placé sur le trajet des "enquêteurs équipés de radar-laser".Ironie de l'histoire : les ministres se rendaient alors à La-Ville-du-Bois (Essonne) pour présenter le long de la RN 20 le premier radar automatisé...

Des candidats pas vraiment exemplaires

Autre illustration des écarts de conduite des politiques : durant la campagne présidentielle de 2007, des journalistes d'Auto Hebdo avaient suivi les candidats. Nicolas Sarkozy avait été suivi à 190 km/h sur une autoroute, tandis que Jean-Marie Le Pen était "flashé" par les journalistes à 185 km/h sur le même type de voie. François Bayrou avait été surpris à 120 km/h sur une voie limitée à 70 et Ségolène Royal s'était fait piéger à 158 km/h sur une double voie limitée à 110.