Qu'est-ce qu'un disconnecteur ?

L'eau dont nous nous servons au quotidien pour s'hydrater, se laver ou cuisiner est distribuée via un réseau de canalisations. Pour éviter qu'elle soit polluée à tout moment, un dispositif de sécurité, appelé un disconnecteur, intervient.

Présentation

Pendant son trajet dans les canalisations, l'eau est soumise à des variations de débit et de pression. Lorsqu'il y a une baisse de pression dans le réseau amont (phénomène de siphonage) ou une augmentation de la pression dans le réseau aval (phénomène de refoulement), le sens de la circulation de l'eau peut se retrouver inversé. Des substances indésirables, contaminées voire toxiques, risquent alors d'entrer en contact avec le réseau de distribution de l'eau. C'est ce qu'on appelle le problème du retour d'eau. Intervient alors le disconnecteur. Ce dernier a pour fonction d'arrêter la circulation de l'eau lorsque cette dernière est transportée dans le mauvais sens. Ce mécanisme permet de séparer le liquide indésirable sans qu'il entre en contact avec l'eau potable et saine. Lorsqu'un fluide pollué traverse un disconnecteur, ce dernier l'envoie dans une chambre intermédiaire dans lequel il est ensuite expulsé par une soupape d'évacuation.

Le fonctionnement d'un disconnecteur

Un disconnecteur comprend 3 zones de pression. La pression est très élevée dans la première zone, moyenne dans la deuxième et faible dans la troisième. La soupape de vidange, qui est raccordée à la deuxième zone, s'ouvre lorsqu'il y a une différence de pression de 0,14 bar entre la zone 1 et la zone 2.

Normes et réglementation

D'après la norme Européenne EN 1717, les disconnecteurs doivent être installés dans les endroits les plus sujets au risque de pollution de l'eau comme : une piscine, une exploitation agricole, une chaufferie, etc. Selon la réglementation en vigueur, un disconnecteur doit être contrôlé au minimum une fois par an par un professionnel agréé, dans les installations collectives.

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