Only God Forgives : la bande annonce du film choc avec Ryan Gosling
Après "Drive", qui comportait des scènes d'une rare violence, Nicolas Winding Refn a refait passer Ryan Gosling devant sa caméra pour "Only God Forgives". L'histoire de Julian, un Américain qui a fui à Bangkok pour échapper à la justice de son pays. Trafiquant de drogues, il protège son business derrière un club de boxe thaïlandaise, tandis que sa mère (interprétée par Kristin Scott Thomas – NDLR) est à la tête d'une grande organisation criminelle. Une vie de famille et de gangster presque "paisible" jusqu'à ce que le frère de Julian, Billy, soit tué pour avoir massacré une jeune prostituée. Poussé par sa mère à la vengeance, Julian va se lancer dans une traque sans merci des meurtriers qui va l'amener à croiser le chemin de Chang, ancien policier à la retraite sans scrupule.
"Only God Forgives" a été accueilli à Cannes cette semaine par quelques sifflets après sa première projection au Festival de Cannes. De journaux en revues spécialisées, la critique se divise depuis entre ceux qui défendent un film doté d'une "fascinante esthétique de la violence" et ceux qui regrettent un "scénario creux" et des images de "violence gratuite". Un débat qui se déchaîne, alors que la star du film Ryan Gosling n'est pas venue à Cannes, empêchée par la compagnie d'assurance qui se charge de son nouveau tournage...
Nicolas Winding Refn, qui se définit lui-même comme un "pornographe" a reçu ces dernières 24 heures une pluie de commentaires. Le Monde parle d'un film "brillant" et "envoûtant" même si le réalisateur a accouché "d'un monstre bizarre". Libération parle de "perdition virtuose". Pour Les Inrocks, eux aussi indulgents, "si l'histoire est mince, la mise en scène de Refn est ébouriffante. [...] Seuls comptent le style, la musique, et celle de Refn est terriblement accrocheuse." Selon Le Nouvel Obs, le film hésite entre "polar kitsch" et "massacre" dans tous les sens du terme... Mais c'est Le Parisien qui s'avère le plus sévère : "Long clip ennuyeux", plein de "clichés", le film reste loin d'un bon Tarantino selon sa chroniqueuse Maguelone Bonnaud.
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